Avocat, homme politique
— Par Edouard de Lépine —
Camille Darsières est né le 19 mai 1932 à Fort-de-France, dans une famille de bonne bourgeoisie mulâtre de Fort-de-France. Une famille aisée sans être riche, distinguée sans ostentation, aussi fière de son passé que sûre de son destin.
Les Darsières sont proches de Joseph Lagrosillière, le père fondateur du mouvement socialiste à Martinique, député-maire de Sainte Marie depuis deux bonnes décennies quand Camille vient au monde.
Le jeune Darsières a été élevé et a grandi dans le climat politiquement chaud de la Martinique de l’entre-deux guerres. Une époque rythmée par les élections marquées depuis le milieu des années 1920, par la fraude électorale et, parfois, par la violence des affrontements entre une droite et une gauche dont on distingue cependant mal les contours. Les querelles de personnes à l’intérieur de l’un et de l’autre camps, masquent les oppositions plus profondes au sein d’une société coloniale complexe. Les classes dominantes ne sont pas moins divisées que les catégories sociales les plus défavorisées.
À droite, à coté des vieilles oppositions historiques, blancs, mulâtres, noirs, le groupe dit des békés, pour l’essentiel des descendants des colons, est moins homogène qu’on ne le croit généralement.

Un rituel est en gestation. José Exélis accueil son public dans le hall. Un musicien l’accompagne. Le metteur en scène cadre la lecture puis entraîne son auditoire dans le méandre des couloirs de la bâtisse. Sur le chemin un fil conducteur parsemé de feuilles mortes et de bougies mène vers la salle attenante à la terrasse ou doit se dérouler la lecture mise en espace. Dans la semi-pénombre sur fauteuils et tabourets, six personnages, deux femmes et quatre hommes attendent immobiles, figés en un temps d’un autre temps. Devant les musiciens en fond de scène et face aux autres comédiens, trône, imposante, une momie, le haut du corps et le visage couverts d’une longue écharpe, blanche et sang. A la fermeture des portes, le voile sera défait, comme un retour vers le passé pour tenter d’éclairer le chemin d’un présent qui bégaie dans la souffrance et la douleur.
La Martinique vit une situation surréaliste depuis plusieurs mois ! Si on voulait faire un film de fiction sur l’horreur et la décadence sociétales, on aurait été mauvais, tant la réalité de la Martinique nous donne à voir l’innommable ; des faits à couper le souffle ! Les néo indépendantistes nationalistes, communistes en carton pacsés à la Droite la plus rétrograde, nous donnent une belle leçon du détestable !
La chose est sérieuse, c’est le président de l’exécutif, Alfred Marrie-Jeanne, lui-même, qui l’annonce : on s’acheminerait vers une crise politique à la CTM. Et son principal adversaire, Serge Letchimy, a repris la balle au bond. Curieusement, le point de départ ne se situerait pas quelque part entre les partis de l’entente du Gran sanblé pou ba péyi-a an chans (GSBPAC), mais au sein du Gran sanblé lui-même et d’abord dans le mitan du MIM, le parti dont le chef du conseil exécutif est le président-fondateur. Alfred Marie-Jeanne ouvre lui-même la guerre en désignant ses nouveaux ennemis politiques. Il prend aussitôt une attitude victimaire en usant d’un argument surprenant. Selon lui, des amis politiques, au sein de la CTM, oeuvreraient à sa condamnation à une peine de prison. Donc à sa disparition politique.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé dimanche que les principaux partis d’opposition seraient exclus de l’élection présidentielle de 2018, en raison de leur boycott du scrutin municipal organisé ce jour.
Joseph Emmanuel Charlemagne, dit Manno Charlemagne (ou Chalmay, en créole haïtien) est un auteur-compositeur-interprète engagé et homme politique haïtien, né à Port-au-Prince (Haïti) en 1948 et mort le 10 décembre 2017.
Entendant faire la part belle à l’expression des femmes, et singulièrement des femmes de la Caraïbe, [Les éditions Cimarrón] ont décidé d’ouvrir |leur] catalogue avec un premier ouvrage qui se veut un symbole fort de leur démarche : une anthologie de paroles de femmes.
Note des éditeurs-producteurs
Intervenantes : Anne-Catherine BERRY, Lise BROSSARD, Sophie RAVION-D’INGIANNI
En Guadeloupe, le colombo est le plat national, le tissu Madras est le symbole de la Guadeloupe, le rhum et sa d
Quel sort pesant à la Martinique que d’appartenir à la race des hommes hantés par l’esprit, et par les moeurs de verticalité ? Certaine littérature les dit pourtant suffisamment carrés de corps et d’âme, pour libérer notre île de ses chaînes politiques, et donc faire relever, vive, l’espérance de liberté dans l’indépendance ! Ce serait là le plus pénible cauchemar du peuple martiniquais, dans ce sommeil sans rêve, où il se trouve plongé depuis Décembre 2015. Pour paraphraser Maupassant, la politique, actuellement suivie, est une politique de hannetons, qui, par autoritarisme, se heurte à tout et à tous, selon l’art de faire hurler les grandes gueules. On se heurte au Parc Régional pour licenciement abusif, donc pour abus d’autorité, on se heurte à la CACEM, s’agissant du financement du transport collectif, on se heurte à des syndicats, pour faire obstacle au dialogue démocratique, on se heurte à l’usine du Galion, à propos des entrailles d’une cheminée, on se heurte aux édilités du Carbet, de Saint-Pierre, et du Prêcheur, en prévision de dédommagements subis après le passage d’un cyclone, on se heurte enfin à un ancien collègue député, candidat maire à Sainte-Marie, pour des chimères politiciennes passées et futures, parce qu’on se sent souffrant et torturé à la seule idée de perdre un jour sa gouvernance actuelle !
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Depuis la parution en 2011 du livre de référence «
D’après « La peur des coups » de Georges Courteline, « La sortie au théâtre » de Karl Valentin et autres textes.
Interactions culturelles et discursives (ICD) – EA 6297 – Université François-Rabelais de Tours
Une étude interdisciplinaire récente suggère que l’écart de taille entre les hommes et les femmes (de 6 à 18 cm en moyenne suivant les populations) aurait pour origine l’appropriation de la meilleure nourriture par les mâles aux dépens des femelles chez les Homo Sapiens depuis la nuit des temps. Spécialiste de l’anthropologie évolutive, la chercheuse Priscille Touraille montre que ce dimorphisme sexuel de stature n’est pas une adaptation « positive » du point de vue de la sélection naturelle. Elle estime que ce sont les femmes qui devraient être aussi grandes, voire plus grandes, que les hommes. Une remise en question de la pensée commune.
J’attendais beaucoup du travail de Guillaume Malasné sur le texte d’Agota Kristof. Dans ces mises en scènes précédentes qu’il s’agisse des deux Pommerat,
La mentalité du passé à l’école primaire n’était-elle pas imposée par la lecture et par l’écriture ? Dans l’univers scolaire de tradition, l’esprit enfantin n’était-il pas habitué à voir des lignes, sur lesquelles étaient inscrits des signes codés, orientés de gauche à droite, dans l’ensemble, que constituait alors la page de lecture ? L’élève apprenait le décodage de ces signes par la bouche des maîtres, et des maîtresses d’école. C’est ainsi que s’inscrivait, dans l’esprit de l’élève, l’unique et nécessaire infrastructure linéaire.
Il y a deux explications possibles à ce qui apparaît à tous comme une incurie :
Jonone fait resonner les dernières retombées de sa rage hallucinée de vaincre ; né à Harlem New Work, tenace il a dû batailler ferme pour sortir de l’ombre. Ecartelé par des mouvements dans la peinture tels qu’Action painting, tag graffiti art et par des fictions potentielles, les icônes et les purs tours de force visuels il a trouvé son école buissonnière Exister, résister, transgresser et inventer l’esprit le style, puzzle zébré de ruptures spatiales et temporelles qui entrecroise la vie intime de l’artiste et l’existence collective de l’actualité. Et finalement éclate sa joie extravertie dont il situe le centre névralgique dans le regard au monde
La Martinique va mal et chaque jour qui passe nous en fournit une preuve supplémentaire. Nos maux, nous les connaissons tous :
Dans « Se défendre », la chercheuse rend justice à la violence que les opprimés déploient face à leurs oppresseurs. Un superbe retour à la vérité charnelle de la politique.