Lancé en 2007, le pansement « pour peaux mates et bronzées » a fait flop à peine deux ans plus tard.

— Par Bérénice Rocfort-Giovanni —
On a eu beau fouiller, on n’a rien trouvé. A côté du classique pansement beigeasse-rose, les marques les plus connues (Hansaplast, Urgo, Mercurochrome) ou de distributeurs (Carrefour, Monoprix) proposent bien des modèles « la Reine des neiges », « My Little Pony », transparents…
Mais pas un pansement n’est adapté à la couleur des peaux noires ou foncées.
Pour avoir dénoncé cela à la télévision, et plus généralement, pour avoir dit qu’il y avait trop peu de produits pensés pour les Noirs, la journaliste et militante antiraciste Rokhaya Diallo a reçu un torrent de commentaires moqueurs et racistes sur Twitter. Le #sparadrapgate – car la polémique a désormais un nom – a redoublé lorsqu’une photo a émergé sur le réseau social : celle d’une boîte de pansements Mercurochrome en deux teintes « Peaux mates et bronzées ».
Rokhaya Diallo aurait donc raconté n’importe quoi !
La loi du marché
Sauf que Rue89 a contacté le fabricant : le produit, seule tentative du genre connue en France, n’est plus vendu.

Voici Donald TRUMP, élevé au-dessus de tout pouvoir, après une campagne de sentences et de menaces, où il faisait reposer et trembler le poids du monde sur sa solide personnalité ! C’est vrai : il est toujours quelque délire dans la politique, surtout sur les estrades, où il est mieux de paraître vil, par le poids des excès de paroles, mettant en garde ici, vitupérant là, en maître de malédictions, notamment à l’encontre du Moyen-Orient et de l’Asie.
— Communiqué de l’UFM —
L’écrivain et réalisateur, Yann Moix, a fustigé ce 7 juin sur BFMTV la naturalisation du héros Mamoudou Gassama par Emmanuel Macron, et ce en comparaison avec le traitement des autres migrants en France. « Distinguer d’un côté le héros (…) et de l’autre le détritus humain, je trouve cela absurde et abjecte », juge-t-il.
Ce ne fut pas seulement un coup de tonnerre, mais un coup de maître. Le tonnerre est toujours précédé de l’éclair qui illumine les ténèbres. Ensuite vient le son. « Faites du bruit » invitent les MC pour réveiller l’assistance. Un coup de tonnerre donc… Secouée dans sa léthargie paresseuse, la société martiniquaise n’a pu ignorer le coup d’éclat mené par une centaine de jeunes martiniquais-e-s et des militants du mouvement panafricain. Les commentaires qui continuent de fuser de toutes parts attestent que les buts poursuivis ont été atteints : créer un rapport de force qui ira crescendo ; marquer les esprits et obliger chacun à choisir son camp ; annoncer le début d’une nouvelle ère dans notre rapport au système colonial : la fin de l’hypocrisie quant à la complicité coloniale objective d’une partie de la population martiniquaise et le début d’une contestation radicale de la pwofitasyon de quatre siècles. Dans les propos qui s’échangent sur les réseaux sociaux, beaucoup d’interrogations sont posées qui préludent à une intense période d’explication et de confrontations de point de vue.
L’idée selon laquelle seul le créole doit être aménagé en Haïti est défendue par une petite minorité de bilingues créole français, bien scolarisés en français, la plupart du temps non linguistes et plus ou moins liés à l’Académie créole. Cette idée, disons-le tout net, exprime un aveuglement volontaire chez ceux des bilingues haïtiens qui nient avec légèreté le caractère bilingue de notre patrimoine linguistique biséculaire. Est-il aujourd’hui utile de démontrer l’inanité de l’aveuglement volontaire chez ceux qui confondent la juste et nécessaire défense du créole et le mirage de l’unilatéralisme créolophile ? Pareil aveuglement créolophile doit-il avoir préséance sur l’Histoire, sur la sociologie et les sciences du langage ainsi que sur l’impératif de l’aménagement simultané des deux langues officielles du pays ?

—Par Pauline Chateau —
— Par Faustine Vincent (Guadeloupe, envoyée spéciale du journal Le Monde)
Présentation
Lé moun ki goumen rèd
RÉSURGENCE
Qu’y a-t-il de commun entre la faillite et récente fermeture (17 mai 2018) du centre de santé de Basse-Pointe ouvert en 2015, et la réponse globalement négative donnée par le Ministère de la santé, à Paris, aux préoccupations de la délégation mixte « Sauver la santé en Martinique/CHUM Douvan Douvan » conduite par Jean-Luc Fanon ? En apparence rien, sauf que l’un comme l’autre dépendent de la politique de Macron et Buzyn, sa ministre de la santé, qui poursuivent avec la même obstination que tous les gouvernements qui les ont précédé ces 30/40 dernières années, les mêmes orientations libérales dont font les frais l’immense majorité de la population. Sauf encore qu’aussi bien du côté de la création du centre de Basse-Pointe que de la démarche de Fanon et de « Sauver la santé en Martinique » notamment, on s’est situé sur le terrain de l’adhésion au modèle libéral miné de la santé en France, acceptant sans trop de tergiversation sa philosophie et ses postulats, ses réponses (fournies et à attendre) aux problèmes posés concernant la santé en Martinique (comme en France).
La classe politique fra
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— Par Yves-Léopold Monthieux —


Halte aux augmentations inadmissibles des produits pétroliers. Apportons la réponse politique nécessaire à cette spoliation
Sur nos terres brisées aux mille souffrances
— Par Alexandra Élizé —