— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Les sociolinguistes, toutes écoles de pensée confondues, soutiennent que la langue est une institution sociale historiquement articulée et qu’elle exprime sur des registres différenciés les réalités de son époque. À ce titre, les mots du lexique peuvent être « marqués », objets d’une singulière connotation (au sens de : « Ensemble de significations secondes provoquées par l’utilisation d’un matériau linguistique particulier et qui viennent s’ajouter au sens conceptuel, fondamental et stable, qui constitue la dénotation. Ainsi, cheval, destrier, canasson ont la même dénotation, mais ils diffèrent par leurs connotations : destrier a une connotation poétique, canasson une connotation familière » (Larousse). Il en est ainsi du sens connoté, en anglais comme en français, des termes « nigger » et « nègre ».
Suite au massacre de Charleston le 17 juin 2015, aux États-Unis, on a pu voir Barak Obama monter au créneau et se faire le chantre d’un discours rassembleur durant lequel il a ouvertement employé le terme « nigger ». La presse américaine l’a amplement souligné et le magazine français NouvelObs s’en est fait l’écho par deux articles publiés successivement les 24 et 25 juin 2015 : « Nigger : pourquoi le « N word » rend fou aux Etats-Unis (1) », et « Le N-word pour « nègre », mot le plus tabou des États-Unis (2) ».

La Gauche, tout au long de son cours n’a cessé de fustiger les licenciements annoncés dans les plans sociaux des entreprises ou émanant des partis de la Droite.
Selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée mardi 25 septembre, 26 % des femmes déclarent ne pas sortir de chez elles en soirée si elles ne sont pas accompagnées. Globalement, 17 % des Français renoncent à quitter leur domicile seul.
Le SNUEP-FSU condamne fermement la visite-enfumage d’Emmanuel MACRON dans notre pays.
Il ne suffit pas, comme dit l’autre, de sauter comme un cabri en criant « Autonomie ! Autonomie ! » pour se voir décerner le label d’ « anticolonialiste ». Un anticolonialiste est indépendantiste, ou ne l’est pas. Tandis qu’un autonomiste anticolonialiste, cela n’a pas de sens. D’ailleurs, on attend en vain que les adeptes de cette autonomie disent en deux phrases ce que recouvre, selon eux, ce mot. D’aucuns s’accrochent au fameux discours de campagne électorale, dit des « Trois voies et cinq libertés », qui s’acheva tristement dans la mort d’un individu. Or 15 ans plus tard, en 1993, comme pour dire que ce mot d’ordre n’était pas satisfaisant, le secrétaire général du PPM, Camille Darsières, annonça que son parti se donnait « huit mois pour définir le contenu de l’autonomie ». A ce sujet Raphaël Confiant écrira que “c’est incroyable de la part d’un parti qui réclame à cor et à cri l’autonomie depuis trente-trois ans” (Aimé Césaire, une traversée paradoxale du siècle). Vingt-cinq ans plus tard, rien n’a changé.
La présence récurrente d’éléments allogènes au cours des travaux de la CTM ne pouvait pas manquer de provoquer des dysfonctionnements. Avant 1983, la libre entrée dans l’hémicycle du conseil général n’était pas admise. Ce n’était pas une bonne pratique de la démocratie. L’opposition de l’époque estimait que la limitation des entrées au public relevait d’une décision autoritariste, contraire à la démocratie. Elle était dans son rôle.
Il faut être bien isolé des Guyanais et du battement vital de la Guyane pour ne pas se rendre compte que, depuis l’affaire du squat de la rue madame Payée, leur colère est montée de plus d’un cran. Les propos particulièrement indignés de l’écrivaine Aline Chanol, l‘autre soir sur Télé-Guyane la 1ère, sont sans doute l‘expression la plus achevée de cette exaspération grandissante.
Demande d’extrait d’acte de naissance ou de casier judiciaire, carte grise, nombre de points restant sur votre permis de conduire… La plupart des démarches administratives peuvent se faire gratuitement en ligne sur les sites officiels de l’administration française. Il existe néanmoins des sites privés, souvent payants qui proposent de vous aider. Attention, il peut s’agir d’arnaques rappelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Misié Mona mizisien fè moun Matinik monté mòn
Dans une tribune au « Monde », l’écrivain algérien critique la traque de la sexualité par les religieux du monde musulman.

— Par Priscille Lafitte —
En 2015, 1,4 million de personnes âgées de 53 à 69 ans résidant en France métropolitaine, soit 11 % des personnes de cette tranche d’âge, ne perçoivent ni revenu d’activité ni pension de retraite, qu’elle soit de droit direct ou de réversion.
Après le blocage de son compte Twitter en raison de la diffusion d’une caricature de Charb, Marika Bret, figure historique de « Charlie Hebdo », s’insurge ce 18 septembre contre la sanction du réseau social. Elle condamne plus largement la multiplication des censures à l’encontre du dessinateur disparu, qu’elle qualifie de « seconde mort ».
Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche a rendu hier sa décision dans le volet disciplinaire de l’affaire de ce laboratoire de recherche de l’Université. Fred Célimène, Kinvi Logossah et Eric Carpin sont révoqués de l’enseignement supérieur.
L’exposition réunit une unité d’œuvres aux temporalités proportionnées, exclusivement dédiées à la dimension fondatrice et manifeste du travail d’Edouard Duval-Carrié : la peinture.
— Par Daniel M. Berté —
Les conditions générales de la mutation
L’atmosphère en Guyane est très tendue depuis la résurgence du problème des squats dans toute la ville capitale : Cayenne.