— Par Roland Tell —
Quand le Martiniquais médite sur la liberté de voyager, de sa maison à son travail, par les bus qui mènent à Fort-de-France, à quelle longue patience, et à quelle folle obstination dans l’attente, il lui faut désormais consentir ! Une obscure réalité de retrait, voire de gréve, paralyse les chauffeurs, dans leur ingrat travail de fouille, à l’intérieur des bus immobiles. S’agit-il d’une vitre abimée ? Ne serait-ce pas là plutôt le volant, qui sert à orienter les roues, dont les mensurations leur paraissent destructrices ? Il pourrait y avoir une véritable lutte à le manœuvrer, à le contrôler donc, notamment par temps de pluie ! Pour des raisons évidentes, la conduite ne doit pas faire éclater ses limites, et surtout, surtout, il convient de n’exposer aucun passager à la loi de telles fatalités.
Et que dire des appareils de distribution des tickets de transport, venus d’Italie ? Ne seraient-ils pas destructeurs à l’intérieur, du fait même qu’ils viennent de loin, de l’étranger, par conséquent détachés de nous-mêmes, et ainsi mettre en conflit clients et contrôleurs ?

Publié dans Le National du 5 décembre 2018, l’article «
Avons –nous besoin d’un nouveau drapeau ? certainement pas, tant que nous sommes français et prétendons le rester. On ne peut vouloir, à moins de malhonnêteté intellectuelle foncière, bénéficier des avantages attachés à la citoyenneté de la République française et rejeter systématiquement les signes de reconnaissance distinctifs qui la caractérisent à l’étranger : drapeau, hymne national.
Les femmes, c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun ! Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial.
Du bleu et jaune pour les comédies, des héros accompagnés par leurs amis devant une explosion pour les films d’action… Les affiches de cinéma ont souvent un air de déjà-vu et ce n’est pas qu’une question de paresse comme le pense Vincent Cassel.
De Naomi Kawase
Je suis une dosette. Je vous en fais voir de toutes les couleurs !
de
Ainsi donc, à force de vouloir déboulonner les statues on en arrive à des situations inattendues qui, par effet boomerang, explosent parfois aux visages. Au moment où la controverse autour de Mahatma GANDHI prend en Afrique un tour particulier, je vous propose de republier ma tribune « L’icône Gandhi va-t-elle trébucher ? » C’était peu après la pose d’une stèle à FORT-DE-FRANCE en l’honneur de cet homme.
Très intéressante soirée de lectures théâtrales ce samedi 16 décembre 2018 à L’Œuf plein comme il se doit d’un public avide de découvrir deux textes choisis, et bien choisis, par
Elle est l’un des fers de lance de l’opposition à Nicolás Maduro. L’ancienne procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega Díaz, attaque le président vénézuélien par le flanc judiciaire. Dénonçant le non-respect des droits de l’homme, décrivant un pouvoir corrompu, elle souhaite l’arrestation du président vénézuélien, dans un entretien à Mediapart.
Cie Car’Avan
C’est à la première partie d’un cours de philo de classe terminale autour de Perception et Raison, la première étant présentée comme la condition de la seconde que semble inviter Naomi Kawase dans « Voyage à Yoshino. Je dis semble inviter pour un sujet occidental qui serait persuadé que ce que l’on perçoit dépend de ce que l’on sait. Il est une autre façon de recevoir le film en le considérant sous l’angle d’un débat spécifique au monde japonais entre bouddhisme et shintoïsme entre panthéisme et polythéisme le tout dans un perspective naturaliste beaucoup plus large au sein de laquelle le spectateur occidental peut trouver quelques repères qu’il lui faudra pourtant abandonner. « Voyage à Yoshino » est d’abord un voyage, une tentative de larguer les amarres de la raison raisonnante, une invitation au lâcher prise. Le sous-titre « Vision », au-delà de la plante miraculeuse dont l’héroïne principale est à la recherche est à entendre dans son acception mystique, comme une appréhension immédiate du divin, d’un événement inconnu du passé, du lointain ou du futur ou d’un phénomène surnaturel.
Qui est Déborah de Robertis, l’artiste « sextrémiste » qui a réalisé une performance en pleine manif des « Gilets jaunes »
– Bonjour mon chou, tu as bien dormi? Tu as déjà allumé la radio?
out comme en Martinique en 2009, toutes sortes de bien-pensants refusant de regarder en face la violence quotidienne du capitalisme, se découvrent subitement défenseurs en France, de toutes celles et tous ceux qui demain, perdront leurs emplois en raison du mouvement des « gilets jaunes ».
Lettre ouverte au président de la CFTU
Ceci nous amène à nous demander si la CFTU est bien gérée ?
Synopsis de « Loin des hommes » de Vincent Fontano:
Musical Director, Saxophones, Flute : Luther François
Lettre ouverte à
Des projets de révision de la Loi de 1905 seraient à l’étude. S’il s’agit de mieux encadrer des dérives intégristes mettant en cause les principes et valeurs de la République, le titre V de la loi, intitulé Police des cultes fournit l’arsenal juridique suffisant. S’il s’agit de financer les cultes de quelque manière que ce soit, on entrerait alors dans une procédure concordataire que la loi de 1905 avait précisément pour but d’abolir.