— Par Mérès Weche —
Léonidas, un homme multidimensionnel
Jean-Robert Léonidas est connu pour son excellence en matière de pratique médicale et de production littéraire. Il a mené à bien sa double vie d’écrivain et de médecin. Il exerce tour à tour l’endocrinologie aux États-Unis, enseigne, publie dans des journaux médicaux tels le JAMA américain, le Lancet de Londres. En même temps, il est journaliste culturel à Haïti-Progrès, signe un beau livre sur la peinture haïtienne, s’adonne à la poésie, écrit des essais, des romans, etc. À un moment donné, un difficile choix esthétique s’impose. Il abandonne la médecine pour la littérature.
Sa jeunesse à Jérémie, ses études universitaires à Port-au-Prince, son séjour aux Cayes et à Thomazeau, sa spécialisation et aux États-Unis, ses voyages, son retour dans la Grand-Anse haïtienne, depuis plus de dix-ans, sa plongée dans le pays profond; tout cela constitue la matière première de son œuvre.
Très attentif aux actualités de culture et de littérature, il présente dans Haïti-Progrès plusieurs recensions d’œuvres d’auteurs haïtiens. Invité de Bibliobs, il signe quelques articles sur le site littéraire du Nouvel Observateur (France).

Malgré la multiplication des plans annonçant leur réduction depuis plus d’une décennie, l’utilisation des pesticides en agriculture continue d’augmenter en France. Face à ce constat, le gouvernement lancera début juin le programme prioritaire de recherche « Cultiver et protéger autrement », doté de 30 millions d’euros. Ce dispositif est conçu pour développer des solutions de remplacement agronomiques et technologiques aux pesticides et les déployer ensuite vers les agriculteurs. Mais les travaux sur les impacts des pesticides sur la santé humaine et environnementale et les coûts que ceux-ci impliquent pour la société sont exclus des appels à projets.
Le réalisateur britannique Ken Loach a provoqué un électrochoc au Festival de Cannes avec Sorry we missed you, un drame poignant qui dénonce l’uberisation de la société.
Dé chien a lapo nwè toujou pré o konba
L’Observatoire Skema de la féminisation des entreprises a rendu son rapport 2019, et le bilan est sans appel. Alors que la présence des femmes aux postes de direction dope significativement la croissance, elles sont encore largement sous-représentées dans les comités exécutifs.
Mise en scène : Aristide Tarnagda & Pierre Lambotte
Après les succès de
Maison de quartier Georges Pako
« Zanmi » le court métrage de Nadia Charléry est une réussite. Projeté à Tropiques-Atrium le 17 mai dans le cadre de la journée de lutte internationale contre l’
Père et fils au bord de la falaise. Ils y sont depuis longtemps. Bien avant que la pièce commence.
Le moustique est l’ennemi public numéro un de la saison estivale. C’est aussi l’animal qui tue le plus de personnes dans le monde, en transmettant des maladies comme le paludisme. Mais comment échapper aux piqûres de moustiques ? Des chercheurs italiens se sont penchés sur la manière de lui couper l’appétit. Selon eux, il suffirait de lui fournir une repas sucré pour réfréner son envie de piquer.
Musée du Père Pinchon
Un récent décret autorise les autorités à croiser deux fichiers : l’un médical, l’autre voué au renseignement. Inacceptable pour la MGEN. Son vice-président délégué, Eric Chenut, explique pourquoi.
Face à la réticence des Martiniquais à participer aux élections européennes, le pouvoir français et ses relais locaux mettent tout en œuvre pour faire croire que l’intégration de notre pays à l’union européenne constitue une chance. Ils font tous miroiter les subventions de l’Europe sensées nous porter la prospérité. Tous font languir sur l’accès au grand marché européen qui permettrait l’écoulement de nos maigres productions.
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22 mai 2019 – Performance dansée
Dans une tribune publiée dans Le Monde, plusieurs cinéastes ont interpelé le ministre de la cutlure, Franck Riester. Ils insistent sur la rôle de la France dans le développement du cinéma.
En préfiguration du 2e Festival International d’Art Performance, qui se tiendra en Martinique en novembre 2019, la Cie. ArtIncidence fera halte à la Bibliothèque universitaire du campus de Schoelcher, mardi 21 mai à 18h45, pour une soirée déclinée en quatre temps, par quatre artistes, en quatre espaces de la BU, et autant d’approches performatives singulières. Il s’agira, précise Annabel Guérédrat, coordinatrice de l’évènement de » proposer des extraits de performances autour des rituels personnels et collectifs. Tour à tour, les artistes inviteront le public dans leur monde intime, sacré, mythologique…« . Mais ménageons le mystère, et l’émotion de la découverte et de l’inattendu qui saisira chacune et chacune devant ces différentes manifestations de l’art en action ! Le parcours biographique et créatif des artistes présents suggère déjà le meilleur du genre :
Une proposition de loi signée par plusieurs députés suggère de supprimer la différence entre les prix des colis postaux en métropole et en Outre-mer.
Culture Égalité accueillait, à l’hôtel l’Impératrice, vendredi 10 mai, pour une conférence sur le thème des violences faites aux femmes, Anita Warmel, psychanalyste qui accompagne les personnes en souffrance, notamment les femmes victimes de violences, et est l’auteure d’un roman : Je ne dirai plus son prénom, paru dans la collection A mots Ouverts.