—Par Roland Sabra —
En concert à l’Atrium

Photo avec l’aimable autorisation de Philippe Bourgade
Cela faisait dix-huit ans qu’il n’était pas revenu en Martinique. Vendredi 23 novembre 2007 à l’Atrium de Fort-de-France il a retrouvé près d’un millier d’amis qu’en vérité il n’avait pas quittés. Archie Shepp est un jeune homme qui, s’il vient de fêter ses soixante-dix ans cette année, est toujours prêt à défricher des pistes musicales inexplorées pour les rattacher, les lier à cet ensemble imprécis, aux contours flous que l’on appelle le Jazz. Énumérer les facettes du talent de cet immense artiste est un travail de longue haleine. Jugez -en brièvement : il apprend successivement le banjo, le piano, le saxo alto, le saxo soprano, il fait des études de théâtre, il écrit des pièces, il les monte, il en produit, entre temps, après des études universitaires rondement menées, il dispense des cours d’ethnomusicologie au sein de l’Université de Amherst au Massachusetts. Ce qui ne le dispense pas, bien au contraire de s’engager politiquement dans le mouvement pour les droits civiques aux USA, tout en passant un grande partie de son temps en France, une terre d’adoption.









Psychothérapeute et docteur en psychanalyse, Odile Lesourne vient de publier 

Six cadavres de nouveau-nés ont été découverts le 17 octobre dans une cave à Valognes (Manche). Depuis la révélation de l’affaire Courjault, en 2006, les cas d’infanticide à la naissance (néonaticide) semblent se multiplier, au point que cela deviendrait presque banal. Pourtant, ces petits corps que l’on a à peine cachés ne représentent que la partie immergée et médiatisée de drames familiaux qui se nouent à huis clos.



Issu de l’école du théâtre Si de Yohvani Medina, Ricardo Miranda signe avec Manteca du cubain Alberto Pedro Torriente sa première mise en scène, récompensée par le prix de la presse au festival « Off » d’Avignon en juillet 2007.

