MIX’Art : L’Art en liberté, exposition inaugurée en juin dernier au Grand Palais à Paris, arrive samedi en Guadeloupe à l’occasion du festival de musique caribéenne. Le but de l’opération: promouvoir l’égalité des chances et la diversité culturelle, grâce à des artistes de différents horizons.

Des bédéistes, des graffeurs, des danseurs, des musiciens… A l’occasion du festival de musique caribéenne, le public guadeloupéen va pouvoir découvrir une manifestation qui vise la « fusion artistique ». Avec MIX’ART : l’Art et Liberté, l’association Ariana, organisatrice de l’événement, veut promouvoir la richesse culturelle via cette « fusion artistique ». Du 21 au 28 novembre prochain, sur le parvis de l’hôtel de ville de Point-à-Pitre, le public pourra admirer une cinquantaine de toiles réalisées par des graffeurs et des bédéistes de premier plan, en forme d’abécédaire sur la diversité. Une manière de sensibiliser les Guadeloupéens sur le sujet. Les artistes présents à l’opération initieront également le public aux liaisons qui peuvent se créer entre des procédés créatifs et la prise de conscience de problèmes de société. Rencontre et échange sont les maîtres mots de l’opération.










Julie Ostan-Casimir est psychoogue clinicienne. Docteur en psychopathologie et psychologie clinique ( 2006) , elle travaille depuis 27 ans en Institut Médico-Pédagogique et Institut Médico-Professionnel. Elle nous livre dans cet ouvrage son expérience clinique auprès d’enfants et adolescents en échec scolaire massif.
Comment mettre en scène un poème de cette trempe. Beaucoup s’y essaient, peu réussissent. Jacques Martial en avait donné un version presque guerrière? Rudy Silaire nous offre une version ronde comme le comédien et pleine de sensualité et de douceurs caribéennes. Même quand il élève la voix, il donne le sentiment de jouer à se mettre en colère. Il semble suffisamment sûr de lui, sur scène pour quitter sans encombre et pour notre bonheur de spectateur les rivages fascisants du virilisme, cette maladie infantile de la masculinité. Sa personnalité est donc assez forte pour éviter de se faire oublier sur scène. Dirigé par un autre metteur en scène que lui même il est contraint d’adopter d’autres codes que ceux que « naturellement »-mais qu’il y a-t-il de naturel dans le théâtre- il pratique. La belle pénombre dans laquelle baigne la scène et l’excellent accompagnement musical de Laurent Phénis, créateur de la bambou muzik – décidément la Martinique est un pays musicien- n’arrivent pas toujours à faire oublier ce manque de distance critique de Rudy Silaire mettant en scène Rudy Silaire.



