— Par Michel Herland. —
(1).
–__- Pierre Dockès a consacré plusieurs ouvrages ou articles à la question de l’esclavage comme institution économique et sociale, depuis La Libération médiévale (1979) jusqu’à ses contributions aux tables rondes sur les économies esclavagistes et post-esclavagistes organisées, à intervalle régulier, à Fort-de-France (2). Dans son dernier ouvrage P. Dockès présente l’histoire mondiale du sucre depuis les origines jusqu’à aujourd’hui. Il déborde donc aussi bien dans l’espace que dans le temps le programme que s’était fixé Jean Crusol dans son histoire des Îles à sucre (3). Par ailleurs, comme l’ouvrage de P. Dockès est plus bref, pour une matière plus vaste, que celui de J. Crusol, il est nécessairement plus synthétique et si les exemples concrets ne manquent pas, ils ne sont là qu’à titre d’illustration des modes de production du sucre étudiés par P. Dockès.
Plutôt que de mode de production ou de modèle, P. Dockès préfère parler de « paradigme productif », ce par quoi il entend la « représentation dominante de la façon efficiente de produire, combinant des modalités techniques, économiques et sociales ».





Alain Foix, guadeloupéen, est écrivain, docteur en philosophie, directeur artistique, documentariste et consultant. Journaliste et critique de spectacles, il est également auteur d’un grand nombre d’articles et de courts essais, notamment sur l’art et le spectacle, directeur artistique et d’établissements artistiques et culturels il a notamment dirigé la scène nationale de la Guadeloupe de 1988 à 1991. Il s’est vu décerné le Premier prix Beaumarchais/ Etc_Caraïbe d’écriture théâtrale de la Caraïbe pour Vénus et Adam (2005) et Prix de la meilleure émission créole au Festival Vues d’Afrique de Montréal (1989) etc. Fort-de-France a eu la chance d’être le lieu l’an dernier d’une création mondiale d’Antoine Bourseiller : la mise en scène de Pas de prison pour le vent une pièce écrite par Alain Foix. Il publie aujourd’hui aux Editions Galaade, Vénus et Adam.





Parce que d’habitude, … disons en règle générale, l’auteur chouchoute son lecteur, le protège…











