Grégoire Lalieu, Mouâd Salhi
La question fera sans doute sourire les adeptes de l’école buissonnière. Et pourtant, elle est très sérieuse. Stress, exclusion, dopage… L’école serait la cause de nombreux troubles chez nos enfants. Athlète de haut niveau, Carlos Perez anime un centre sportif dans un quartier populaire de Bruxelles. Sur le terrain, il a noué des liens privilégiés avec les familles, partageant leurs préoccupations. Il a alors pu constater que l’école était devenue un facteur déterminant dans les troubles qui frappaient les enfants. Carlos Perez a tiré un livre de cette expérience, L’enfance sous pression, qui vient d’être réédité. Il revient pour nous sur les problèmes qui traversent le système éducatif.
Dans votre ouvrage « L’enfance sous pression » vous pointez du doigt la productivité obsessionnelle qu’on impose à l’enfant. Les méthodes de l’entreprise et leurs objectifs de rendement se sont-ils immiscés dans le système éducatif ?
Effectivement, les méthodes industrielles ont été incorporées à l’école, avec les mêmes causes et les mêmes effets. On y retrouve donc ces trois piliers propres au monde de l’entreprise : concurrence, restructuration et compétitivité.

Lettre à Raymond Occolier, maire du Vauclin
3 000 manifestants à Fort-de-France, 800 000 à Paris (350 000 d’après les forces de l’ordre). C’est bien là le triomphe de la démocratie dans notre république Laïque!




















Il y a au moins deux manières de concevoir l’esthétique. D’un côté on peut voir dans l’esthétique une théorie de l’art, un domaine du savoir s’interrogeant sur les conditions de production et de réception de l’œuvre d’art. D’un autre côté, la notion d’esthétique peut renvoyer à l’ensemble des idées à partir desquels un artiste ou un groupe d’artistes exprime leur conception de l’art.