— Par Diana Sedal Yanes —
L´héritage de Martí et de Bolivar comme guide pour la lutte révolutionnaire des peuples
La pensée éthique et pédagogique latino-américaine possède une portée universelle et une grande richesse idéologique se matérialisant chez d’importants penseurs, dont la transcendance serait impossible à ébaucher en marge de la scène historique culturel dans lequel nos nations se sont développées. La synthèse de ces idées sont précisément, Simón Bolívar et José Martí, lesquels légitiment la plus haute et complète expression de l’anti-impérialisme, du latino-américanisme, de la dignité sociale, du patriotisme et de l´indépendance nationale, des valeurs qui sont l´essence même des projets de libération des deux penseurs et formant le corpus éthique sur lequel repose l’éducation civique citoyenne et qui aujourd´hui s´élève contre les prétentions dominatrices des centres du pouvoir.
Bolivar et Martí ont, dans leurs aspirations fondamentales, la réalisation d´une nouvelle patrie, non seulement en raison de sa richesse matérielle, mais aussi par la grandeur d´âme et le raisonnement de ses hommes. Dans l´accomplissement de ce désir, les valeurs morales sont configurées comme la force motrice vers la perfection humaine.

—Le metteur en scène et comédien Jérôme Savary est mort lundi soir des suites d’un cancer à l’âge de 70 ans, à l’hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans la banlieue parisienne, a annoncé mardi 5 mars sa famille.
Cesaria Evora, sempre viva, toujours vivante. Repartie vers la terre mère le 17 décembre 2011, vaincue par le diabète et le coeur encombré. Mae Carinhosa, la mère affectueuse, onzième album studio de « Cize », sort pourtant le 4 mars. Il comporte 13 titres inédits enregistrés entre 1997 et 2005 à l’occasion de sessions d’enregistrement au cours desquelles la chanteuse cap-verdienne avait accumulé les chansons comme autant d’oeufs dans son panier. En maîtresse de maison avertie, elle y puisait à sa guise afin de réussir une omelette de qualité. Ceux qui n’étaient pas dans l’ambiance du moment attendaient leur heure, au salon des refusés.
La nature toute entière est une cérémonie continuelle – un festin. 


Malgré l’extravagance de son accoutrement, il a bien fallu se rendre à l’évidence : le pape est un homme comme les autres. Mais il faut avouer que la décision qu’a prise Benoît XVI de nous quitter le 28 février a mis tout le monde K.-O.

Elle est congolaise, elle est romancière et elle n’était pas prévue au programme. Surtout pas pour l’inauguration du premier festival Etonnants Voyageurs de Brazzaville. Mais ce 14 février, dans un grand auditorium encadré par deux portraits du président Denis Sassou-Nguesso qui font de la réclame «pour une république unie et indivisible», le discours de l’ambassadeur de France venant de succéder à celui d’un représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, on commençait vaguement à s’assoupir quand soudain Gilda Moutsara, 38 ans, grimpe sur scène, attrape le micro sous le nez du ministre de la Culture et réveille tout le monde en plaidant avec véhémence la cause de « 400 familles sinistrées qui dorment dans la cour de la mairie de Makélékélé » depuis les terribles inondations de décembre: 



—Une année en Chine. Il est temps de faire le bilan. Je suis venu sans idées préconçues. Bien sûr, j’avais des images dans ma tête. Les foules brandissant le petit livre rouge, je savais que c’était du passé. La Chine, atelier du monde, l’urbanisme délirant de Shanghai, un pays en plein développement, je savais que c’était le présent. Une économie libérale avec un régime politique communiste, c‘était ce qui excitait ma curiosité. J’avais aussi dans ma tête les questions qui fâchent : le Tibet, la liberté d’expression, les condamnations d’intellectuels et d’artistes, Tian An Men ( si bien nommée : la Porte du Ciel !). Enfin j’avais ma prédilection pour la Chine du passé : la culture la plus ancienne du monde, la plus longue histoire, le confucianisme qui a imprimé pendant plus de deux mille ans sa marque à la vie sociale, la pensée taoïste au fondement de pratiques qui gagnent l’Occident : le Tai Ji Chuan, le Qi Kong, l’acupuncture, la médecine.
PORTRAIT – Stéphane Hessel est mort dans la nuit de mardi à mercredi, à l’âge de 95 ans. Relisez son portrait paru dans le JDD fin 2008 à l’occasion du 60e anniversaire de la déclaration des droits de l’Homme, avant le succès planétaire d’Indignez-vous!. 
—Notre monde semble de moins en moins enclin et disposé à garantir, autant qu’avant et à ceux qui fournissent l’effort requis, une compétence qu’ils pourraient exercer pour s’épanouir, pour peu qu’ils empruntent une voie d’excellence. Et pourtant c’est bien le seul chemin que s’était tracé le commun des mortels pour survivre à l’iniquité générale environnante. Heureusement pour lui, il garde espoir et foi car il n’est pas encore conscient de la quasi ruine d’une condition résultant de la sédimentation d’efforts toujours plus nombreux, toujours plus intenses. C’est à ce niveau qu’il faut situer vraiment notre « fin du monde », hors les propos de charlatans ou d’illuminés désireux de transférer vers un ailleurs inconnu, la responsabilité de chacun. L’itinéraire emprunté naguère par notre société, avec audace et conviction, ne s’accommode plus tout à fait de la réalisation de l’humain, de l’émancipation de l’espèce en lutte incessante ; il est en train de tourner le dos à sa cible. De façon plus prosaïque, il semble pertinent de se demander si notre « Démocratie » tant vénérée n’est pas déjà proche de l’essoufflement, oubliant son essentiel, son géniteur, sa raison d’exister.
Les discours de la ministre de la Justice sur le mariage homo ont été compilés dans un clip diffusé sur le net.
—Nicolas Joel, actuel directeur de l’Opéra de Paris, souhaite que l’institution devienne un lieu de «formation cohérente» pour toutes les professions qui composent l’univers du lyrique et du ballet.
Si l’on en croit les arbitres des élégances littéraires, l’affaire DSK aurait accouché d’un écrivain : Marcela Iacub. Le livre de cette brillante juriste, Belle et bête, oscillerait entre La métamorphose de Kafka et Truismes de Marie Darrieussecq, ce qui laisse de la marge tout de même. Alertés par ces
—Un groupement de planteurs de bananes vient de déposer une nouvelle demande de dérogation pour pratiquer encore l’épandage aérien sur nos terres de Guadeloupe, déjà gorgées de poisons.
Que se passe-t-il vraiment dans l’univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d’essayer de répondre, il est bon d’avoir en tête deux études récentes.
L’année 2012 a été marquée par l’irruption du pouvoir judiciaire dans le domaine de l’agriculture, tout particulièrement le secteur de la banane. Il a fallu l’intervention du juge administratif pour faire entendre les préoccupations sanitaires et environnementales exprimées par la société civile guadeloupéenne.