—Collectif de cinéastes (membres de l’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID)) —
Pour les films indépendants à budget réduit, souvent sans acteurs connus et non financés par les chaînes de télévision , les conditions de distribution et d’accès au public se sont considérablement dégradées. Ces oeuvres, qui tentent de nouvelles formes d’écriture, de représentation, de sujets, véritables viviers du cinéma de demain, sont de plus en plus exclues des écrans. Or, de tout temps, cette « marge », comme certains ont aimé la qualifier, a compté. Avant que leur cinéma ne trouve le chemin d’un plus large public, des cinéastes tels que Renoir, Tati, Truffaut et tant d’autres de différents horizons – Rossellini, Chahine, Almodovar, ou plus récemment Guédiguian, Belvaux, Amalric, pour ne citer qu’eux – s’inventaient dans cette marge. Demain, il n’en sera plus ainsi. Et demain veut dire tout à l’heure.
La faute à qui ? A ces films, entend-on, qui ne seraient plus adaptés aux attentes du « public ». Pourtant, si l’on se penche sur les chiffres, ce prétendu baromètre du goût du public, tout n’est pas si simple.

— Par Guilhem Saltel, Co secrétaire du Parti de Gauche Gwadloup
Le discours embrouillé de Max Tanic, directeur de feu la SHED, société gestionnaire de l’hôtel, depuis des mois n’aura trompé que quelques journalistes bien distraits. C’est sans surprise et presqu’avec soulagement que les salarié-e-s ont accueilli la nouvelle de la mise en liquidation. Qui pouvait croire à une procédure de « redressement » d’un hôtel en « chimpontong » , privé même d’eau et d’électricité, sans clients recherchés, en pleine saison dite basse, ayant épuisé les fonds de la SEMAVIL en paiement de salaires sans activité malgré toute la bonne volonté et les réclamations du personnel ? Dans la mer mouvementée du Diamant, le personnel a été mené en bateau, non pas vers le Rocher, mais vers un naufrage annoncé! C’est le Titanic de Tanic, mais hélas pas seulement de lui!

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Le 4 avril, dans un communiqué de presse annonçant l’engagement du gouvernement en faveur du jeu vidéo, les ministres Fleur Pellerin, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg y soulignaient l’importance de ce secteur pour l’avenir et l’image de la France. J’ai été envahie par un sentiment de colère, d’injustice. En effet, je me débats depuis plusieurs mois pour tenter d’enrayer la glissade de mon fils de 16 ans vers l’addiction. Nous avons tout essayé : logiciel de contrôle parental, mise sous clé de tous les ordinateurs de la maison, dialogue, sanctions, négociations, vacances dans le désert, présentation des formations supérieures liées au numérique, mais rien n’y a fait. Peu à peu, le jeu a pris toute la place. Aujourd’hui, mon fils est piégé, de manière bien banale. Rien à voir avec les cas qui font la une de l’actualité comme ces jeunes parents coréens qui ont laissé mourir de faim leur bébé en 2010, comme les hikikomori qui se laissent mourir de soif au Japon ou encore les adolescents américains qui ne font plus le distinguo entre leurs jeux et le réel et fusillent leurs proches ou des inconnus.













