— Par Jean-José Alpha —
Chaque jour qui passe est porteur de peine, de joie, de défaites, de réussite, d’audace, d’espoir, de sentiments et d’émotions confuses, mais rien de transcendant ne vient déranger la mélancolie de l’existence si ce ne sont que les toute petites choses, pratiquement invisibles, qui participent à l’équilibre de chacun comme le diable dans les détails ou le bon dieu dans les plus insignifiantes.
Alors on regarde banalement les autres se démener contre la dépression qui lapide les plus faibles sans avoir réellement de prise sur ceux qui ont un job, une activité, une passion, qui s’accrochent pour donner sens à leurs actes, à leurs pensées, aux paroles qu’il faut tourner dans la bouche avant de les dire, à l’odeur des passions qui les maintiennent en vie.
Parce que c’est de la vie dont il s’agit. C’est de la vie qui s’échappe comme une fuite du tuyau d’air à respirer, qui stoppe le geste, le pas, le mouvement, l’élan de vie.
Il était bien à propulser une échappée d’élégance, une feinte à la banalité, une espièglerie à l’ignorance du corps commun; quand il est tombé sur le plancher de la salle de danse face au miroir.
























La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l’utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l’Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d’interdire l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton).


Avec le Requiem de Verdi dans la grande salle, la compagnie de Christiane Emmanuel dans la salle Fanon, la fin de semaine dernière a été particulièrement riche en événements culturels. Le Requiem de Verdi est une œuvre exceptionnelle qui réclame des moyens exceptionnels. On en jugera à l’aune de ceux qui étaient déployés chez nous : cent vingt choristes, un orchestre en formation symphonique de cinquante-huit musiciens, les quatre chanteurs solistes requis pour les parties de basse, ténor, mezzo et soprano ! Ce n’est pas tous les jours que les Martiniquais ont l’occasion d’assister à un tel événement qui sera à nul doute le clou de l’année Césaire ! Le lien entre Verdi et Césaire peut apparaître ténu mais, ainsi que le père Élie – à l’origine de l’événement – l’a remarqué en préambule, le hasard du calendrier (grégorien) fait bien les choses, puisque l’année 2013 est tout autant celle du centenaire de la naissance de Césaire que celle du bicentenaire de la naissance de Verdi. Par ailleurs le Requiem est dédié à Alessandro Manzoni, un ami de Verdi qui fut aussi un écrivain engagé politiquement, tout comme Césaire donc.
Lycée de « L’excellence pour tous » le Lycée Schoelcher, fondé il y a 111 ans, doit être détruit et reconstruit. Un déménagement provisoire est prévu dans les locaux de l’ancienne maternité de Redoute totalement rénovés à cet effet. Le choix de l’excellence est confirmé par l’accueil à partir de la rentrée 2016 des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles ( CPGE) de Maths Physique Chimie & Sciences de l’Ingénieur. Si l’on ajoute le fait d’être le seul lycée de Martinique à présenter l’enseignement de spécialité théâtre on voit nettement la cohérence du choix de l’excellence : former des scientifiques lettrés. Ce qui n’est pas rien!