Qui a dit que le fossé s’élargissait entre parents et enseignants ? Pour la deuxième fois, Patrice Romain, directeur d’école et, précise-t-il, « ancien parent d’élève, donc ancien sujet d’hilarité en salle des maîtres », livre son florilège des meilleurs « mots d’excuse » (Nouveaux mots d’excuse, Bourin éditeur). L’ensemble est parfois attendrissant, parfois alarmant…, mais toujours hilarant. Le Point.fr vous propose son top 10 (en conservant, cela va de soi, l’orthographe, la syntaxe et la ponctuation originales des textes).
Monsieur, Mardi, Dylan s’est réveillé en retard, donc il est arrivé en retard à l’école. C’est aussi simple que cela, et c’est inutile d’en faire un drame. Merci et cordialement,
Madame, Auriez-vous s’il vous plaît l’obligeance de donner au petit mais néanmoins déjà célèbre Tanguy quelques leçons d’éducation sexuelle ? Il a en effet dit hier à ma fille, je cite in extenso : « Ta mère, c’est un pédé ». J’accepte néanmoins par avance ses excuses.
Monsieur, Et voilà ! Il restait plus que 3 jours de plâtre pour Alexis et il cavalait partout. Il a voulu dessendre les escaliers à cloche pied et il est tombé à cause que l’assenseur était en panne.


Le sentiment anti-musulman progresse fortement en France, et la hausse des « indicateurs de racisme » est « préoccupante », s’alarme jeudi la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) dans son rapport annuel, « Racisme, antisémitisme et xénophobie en France ». « Pour la troisième année consécutive », la CNCDH constate que « les indicateurs de racisme sont en hausse, que l’intolérance augmente. Le phénomène s’ancre dans la durée, et cette évolution est particulièrement préoccupante », écrit la commission, en se basant sur un sondage CSA réalisé fin 2012 auprès de 1 029 personnes.
L’Ancien Régime avait ponctuellement eu recours à l’exil afin de débarrasser le territoire d’individus jugés encombrants : condamnés de droit commun, opposants politiques, prostituées avaient ainsi été mis à la disposition d’entrepreneurs chargés de développer certains territoires coloniaux français ; ils avaient été dirigés essentiellement vers le Canada et la Louisiane. La première de nos Républiques inscrivit ce processus dans l’arsenal législatif ; elle envoya en Guyane ses contingents d’indésirables, parmi lesquels les prêtres réfractaires. Le taux de mortalité fut dramatiquement élevé. Supprimée en 1801, la déportation fut rétablie par le code pénal de 1810. Faute de destination établie, la peine a été commuée en détention en forteresse en 1815. Le premier Empire puis les Restaurations étudièrent longuement le moyen de reprendre le processus interrompu pour des raisons essentiellement politiques. En 1816, un Comité fut mis sur pied afin de trouver une solution à cette situation ; il étudia avec attention les mesures prises par les Anglais en Australie. Dès cette époque, la Guyane est pressentie pour recevoir les exilés. L’Angleterre donnait un exemple magistral avec sa colonie pénale d’Australie, et la Deuxième République, déjà en marche vers le Second Empire, s’en inspira pour instaurer ce que nous appelons improprement les « bagnes » coloniaux.

C’était le 26 juin 2003. Historique. Un protocole d’accord était signé pour réformer le régime spécifique d’assurance chômage des intermittents du spectacle. Cette déflagration dans le monde de la culture en avait entraîné d’autres : l’annulation de tous les principaux festivals, dont le plus célèbre de tous, celui d’Avignon. En cinquante-six ans d’existence, jamais pareille chose ne s’était produite. Même en 68, Jean Vilar avait réussi tant bien que mal à ne pas l’annuler. C’est dire à quel point la blessure était profonde. Les commerçants d’Avignon avaient même porté plainte pour un manque à gagner estimé à 23 millions d’euros. Cette réforme qui allait exclure les plus fragiles d’entre nous avait été décidée pour réduire un prétendu déficit. Cet argument allait être repris partout et par tous, médias et politiques. Certains n’étaient pas d’accord avec la méthode, d’autres critiquaient les solutions, mais tous s’accordaient à reconnaître ce fameux déficit.
INTERVIEW – Il est un des plus grands mathématiciens du siècle. Âgé de 69 ans, il a quitté l’URSS en 1974 et travaille actuellement entre la France (à l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette) et les États-Unis (New York). Titulaire de nombreux prix, notamment du prix Abel en 2009, l’équivalent du Nobel des maths, ce savant franco-russe touche-à-tout porte un regard curieux sur l’état des sciences, des maths à la physique en passant par la biologie. Pour le JDD, Misha Gromov explique « les trois principales énigmes » de la science actuelle : l’univers, la vie et l’esprit humain… Il lance aussi un cri d’alarme sur l’état de l’enseignement de haut niveau en France et son « incapacité » à déceler des « personnalités non standards ». Rencontre avec un des penseurs les plus originaux du monde actuel. 

Deux critiques livrent leur point de vue sur leur métier. 



Il y a fort à parier qu’aussi longtemps que Les femmes s’en mêlent existeront, on ne se lassera jamais de les exalter. Et ce pour une raison simple : chaque année, renouvelé de fond en comble, on s’y rend tout bonnement comme on irait à un Meetic du rock : un rendez-vous vers l’inconnu(e) qui émoustille, le cœur léger, sans, la plupart du temps, savoir sur qui on va tomber, mais avec le net pressentiment qu’on ne regrettera pas la soirée. Quitte à être déçu. Pas grave, puisque telle est la règle du jeu, fondé sur la découverte à tous crins (couettes, chignons, etc.) ; d’autant qu’une fois lancées, les artistes naguère débusquées par le festival deviennent en général trop chères pour qu’il puisse les reprogrammer.
« Le Cahier du retour au pays natal » d’Aimé Césaire paru en 1939, alors que l’auteur âgé de 26 ans, est en plein questionnement identitaire face au racisme européen et états-unien autant que la misère qui sévit dans son pays de Martinique, a été présenté aux Martiniquais hier soir , le 17 mars 2013, par Jacques Martial, à l’habitation Clément dans le cadre de l’année du Centenaire du poète et homme politique considéré comme l’une des plus consciences du 20ème siècle.
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier représente un recul social majeur. Les soi-disant «nouveaux droits pour les salariés» ne comportent en réalité que des aspects positifs de portée limitée et s’accompagnent de nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures décidées en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet Accord National Interprofessionnel donne pleinement satisfaction aux exigences du patronat en continuant le démantèlement du code du travail. Cet accord faussement présenté comme un moyen de « sécuriser l’emploi » est en réalité une machine de guerre pour licencier plus vite et moins cher, pour baisser les salaires, imposer la mobilité, rallonger le temps de travail, pour subordonner la vie, le salaire, les conditions de travail des salariés aux profits de quelques uns. 
Monsieur le Président,

