Le réalisateur engagé américain Josh Fox est de passage en France pour présenter son nouveau documentaire sur l’exploitation des huiles et gaz de schiste.
Par Jason Wiels
Dans le théâtre municipal de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), plus de 400 personnes, militantes ou simples citoyens, sont venues assister à la première diffusion française de Gasland Part II, en présence de son réalisateur, Josh Fox. Les petites mains du Collectif du pays fertois, organisme anti-gaz de schiste et hôte de la rencontre, s’activent. Le temps de trouver comment éteindre la lumière et d’ouvrir les fenêtres en cette ultime journée estivale, la projection va pouvoir commencer. Encore un dernier souci technique avec les sous-titres… Ça y est : nous sommes de retour au « pays du gaz » que sont devenus, en moins d’une décennie, les États-Unis, en passe de recouvrer leur indépendance énergétique.
Le film étincelle des anti-gaz de schiste

La justice a tenté de faire appliquer le verdict rendu le 1er mars 2013 par la Cour d’appel et qui condamnait Albert Mongin, connu sous le nom de ‘Roi Mongin » à 50 000 euros d’amendes et à démolir dans les 6 mois sous astreintes de 100 euros par jour de retard les installations implantées sur l’îlet « Oscar » estimées non conformes au respect de l’environnement par L’Etat, l’ONF, et la municipalité du François. Condamné en première instance à 12 mois de prison ferme Albert Mongin était ressorti libre du tribunal, aucun mandat de dépôt n’ayant été émis à son encontre.
Les inscriptions aux ateliers se dérouleront à l’Espace Camille Darsières (ex palais de justice) les Dimanche 8 septembre de 8h00 à 16h00 inscriptions aux ateliers DANSES, THEATRE, ARTS PLASTIQUES (dessin, poterie, sculpture…), ANGLAIS, YOGA, PHOTO, CREOLE et Dimanche 15 septembre 8h à 16h00 tous les ateliers musique.
Les cours des arts du cirque sont dispensés par des professeurs issuent du milieu du cirque et aussi par d’autres intervenants qui ont l’expérience du cirque ou qui ont une activité faisant partie des objectifs de promotion des arts du cirque défendus par Carib Loisirs.
LE MERCREDI & LE SAMEDI
Puisque son nouvel album s’intitule The Rising of The Son, le chanteur Patrice a entrepris au début de l’été une série de concerts au lever du Soleil, profitant du jeu de mot rédempteur (sun, le soleil, son, le fils) pour s’amuser de son reggae gracile. A Lille, à Nantes, à Cologne, où il est né il y a 34 ans, et enfin le 2 septembre à Paris, sur le parvis du Sacré-Cœur à Paris, Patrice a pris une guitare, un micro, et il a chanté – des conditions dans lesquelles le jeune métis afro-européen a sillonné l’Europe du Sud avant de construire des tubes, tels How Do You Call It (2002) ou Soulstorm (2005).

Début août, l’ex-trader français de Goldman Sachs, Fabrice Tourre, a été jugé coupable pour avoir vendu des produits financiers qu’il savait «toxiques», en 2007, dans l’affaire Abacus. Les médias ont retenu le plus savoureux : les mails envoyés par le trader à sa petite amie, et notamment l’extrait dans lequel il se vante d’avoir vendu des produits complexes et sans valeur à «des veuves et des orphelins». Ce genre de propos n’attire pas la sympathie d’un jury populaire, et la SEC (l’autorité boursière américaine) a donc insisté sur ces éléments. Dans le scandale du Libor en 2012, la FSA, homologue britannique de la SEC, avait aussi utilisé ce type de messages. La presse mondiale avait adoré ce mail, envoyé suite à une manipulation de taux : «Mec, je t’en dois une belle ! Passe un soir après le boulot et j’ouvre une bouteille de Bollinger [une marque de champagne].» La condamnation de Tourre suscite pourtant un malaise. C’est la banque Goldman Sachs qui aurait «donné» son trader, en envoyant aux autorités les fameux mails, écrits en français, et leur traduction en anglais.
Le 27 août, Jean-Marc Ayrault a présenté le détail de la réforme gouvernementale des retraites. Réformette dans la stricte logique de notre régime par répartition : on a besoin de redistribuer plus d’argent ? On augmente les cotisations, avec les problèmes de compétitivité et le biais en défaveur des activités de main-d’œuvre que cela pose depuis 1945. Elle remédie marginalement aux injustices actuelles (femmes, étudiants, pénibilité…), en introduit de nouvelles au détriment des «parents tardifs» de 3 enfants. Pas de quoi hurler ni se réjouir. Plus inquiétante est la promesse d’une hausse future de la durée de cotisation. Et ce vieux sophisme («puisque l’espérance de vie augmente, il faut cotiser plus longtemps») nous préoccupe.
Joint par téléphone, lundi 2 septembre, Weld El 15 paraît à bout. » Cette fois, c’est vraiment grave, souffle-t-il. La seule chose à laquelle je pense maintenant, c’est de quitter le pays. » Déjà condamné à deux ans de prison ferme par contumace en mars pour une chanson insultant la police, avant de voir sa peine finalement commuée en six mois de prison avec sursis début juillet, le rappeur tunisien Aladine Yacoubi, 25 ans, a été de nouveau condamné à un an et neuf mois de prison ferme : un an pour outrage à des fonctionnaires, six mois pour calomnie, trois mois pour atteinte aux bonnes moeurs, auxquels s’ajoutent les six mois de sursis précédemment infligés.
Cette exposition synthétise avec humour et ironie le regard que je porte sur le rôles des femmes et les attentes des hommes, dans notre société contemporaine. Elle tentera de rendre visible, lisible et audible les mécanismes subversifs de notre éducation afin d’interpeller la sensibilité du visiteur, et de questionner ses certitudes et habitudes.
Cette nouvelle saison sera sans nul doute celle des créations. Elles seront au nombre de sept sur les spectacles programmés et cela sans comptabiliser celles de la rencontre théâtre amateur du mois de mai.
Kassav’ qui continue à enchanter un immense public disséminé dans le monde et qui aligne encore des performances, entre autres le renouvellement de son répertoire, les tournées dans les grandes villes de la planète et la création de revenus et d’emplois.
Bryan Ferry en jazz singer, Seun Kuti et ses hôtes, Tigran l’enchanteur, dance music de Nile Rodgers, hommage à Gil Scott-Heron… Le festival conjugue danse du corps et mouvement de la conscience.
L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, 95 ans, est sorti dimanche de la clinique de Pretoria où il était hospitalisé depuis près de trois mois, a annoncé la présidence dans un communiqué.
L’école française se porte mal. La prochaine rentrée des classes, avec ses troupes nombreuses d’enfants rejoignant leurs maîtres, donnera bien l’occasion de quelques clichés émouvants, mais elle ne pourra faire oublier le malaise qui mine cette institution : rythmes scolaires peu adaptés, crise des vocations professorales, faible efficacité de l’éducation dispensée aux élèves, inégalités de traitement entre ceux formés dans les établissements d’élite et les autres en sont quelques symptômes.
Les professeurs du secondaire ne vont pas bien, ce n’est pas un scoop. Mais l’étendue du malaise, mesuré vendredi par un sondage CSA commandé par le SNES, leur syndicat majoritaire, laisse pantois. À la question « Avez vous le sentiment ces dernières années que l’exercice de votre métier s’est amélioré ? » 4 % des enseignants répondent « oui, plutôt ». Quant à ceux qui trouveraient que cette situation s’est « beaucoup amélioré », ils sont purement et simplement introuvables : 0 %, donc ! On a beau savoir que l’école va mal, et que le malaise se concentre et s’exprime dans les collèges et les lycées, c’est tout de même une véritable claque ! Presque la moitié des enseignants estiment donc que leur métier s’est « plutôt dégradé » et un quart « beaucoup dégradé ». Sur le sujet, tout le monde a un avis : 1 % seulement des professeurs interrogés ne se prononcent pas.
L’épandage aérien est suspendu en Martinique, en tout cas, jusqu’à nouvel ordre. Le tribunal administratif de Fort-de-France en adoptant une position similaire à celle déjà prise par celui de Basse-Terre a répondu favorablement à la demande des écologistes, en décidant de suspendre l’épandage aérien, pourtant autorisé par le préfet de Martinique le 26 février. Les détails de la décision sont attendus demain.
Les pauvres sont-ils moins intelligents ? La question peut sembler provocante, mais de nombreux travaux de psychologie ont montré que les personnes vivant dans la pauvreté avaient une tendance malheureuse à s’engager dans des comportements risquant de renforcer leurs problèmes, comme ne pas participer aux campagnes de dépistage du cancer, oublier leurs rendez-vous médicaux ou, plus simplement, mal gérer leurs maigres finances et multiplier les crédits à la consommation.
On démarre avec Balzac, romancier d’un autre siècle, et on termine en compagnie de Jacques Rancière, philosophe défenseur d’une forme exigeante de la démocratie. Ce n’est pas si courant, avouons-le, quand il s’agit d’un ouvrage d’économie savant qui offre tous les gages de rigueur imposés par l’académie. C’est que son auteur, Thomas Piketty, ne conçoit pas d’étudier les inégalités économiques et leur évolution en se retirant du monde : la question interroge trop profondément le sens que nous prêtons à l’idée démocratique. Or, point de politique hors du champ des représentations. Aussi est-ce là qu’il porte le fer – et le coup fait mouche.