— Par Sandra Araminthe, Murielle Bertille, Fabien Marius-Hatchi, Céline Monrose. —
Art. 14. Les maîtres seront tenus de faire enterrer en terre sainte, et dans les cimetières destinés à cet effet, leurs esclaves baptisés ; et à l’égard de ceux qui mourront sans avoir reçu le baptême, ils seront enterrés de nuit, dans quelque champ voisin du lieu où ils seront décédés.
Code noir de 1685
Mois de mai, mois de la mémoire, nous sommes tristes et nous avons honte.
En janvier 2013, suite à des pluies diluviennes, les médias informaient de la « découverte » d’un cimetière d’esclaves, en Guadeloupe, sur la plage des Raisins Clairs de la commune de Saint-François.
Cette information, connue par de nombreux Guadeloupéens depuis plusieurs générations, était subitement livrée à la connaissance de tous. La Nature nous rappelait brusquement un passé dont nous connaissons quelques bribes mais que nous préférons, généralement, garder enfoui.











 « J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. » Ainsi Eric Zemmour traçait-il, en novembre 2008, sur Arte, une ligne de démarcation entre lui et son interlocutrice, la militante antiraciste Rokhaya Diallo. L’écrivaine Nancy Huston et le biologiste Michel Raymond (CNRS) viennent aimablement d’offrir au polémiste, cinq ans plus tard, une formidable caution scientifique et intellectuelle.
« J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. » Ainsi Eric Zemmour traçait-il, en novembre 2008, sur Arte, une ligne de démarcation entre lui et son interlocutrice, la militante antiraciste Rokhaya Diallo. L’écrivaine Nancy Huston et le biologiste Michel Raymond (CNRS) viennent aimablement d’offrir au polémiste, cinq ans plus tard, une formidable caution scientifique et intellectuelle.





 Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
Anniversaire, commémoration, journées mondiales … Que nous soyons tous différents, selon nos  origines, nos conceptions politiques, religieuses, idéologiques, nos âges ou nos expériences diverses, quoi de plus normal dans toute société démocratique ? Mais il arrive que les démocraties se perdent, dans des expériences négatives. Cela se produit lorsque nous oublions le sens du bien commun, surtout quand l’Etat et les partis politiques n’ont guère le  souci d’un sens plus élevé de la politique. C’est ce qui s’est produit avec la  tragédie de  la chlordécone. Des intérêts particuliers ont  prévalu sur le bien public. Il  appartient donc  aux différentes composantes de la société civile de se révolter et de réaffirmer le sens  du bien public c’est-à-dire de l’intérêt général. Telle la tache de l’heure, celle qui nous dicte de manifester le premier juin contre la reprise de l’épandage aérien. Et nous devons le faire pour plusieurs raisons :
Que nous soyons tous différents, selon nos  origines, nos conceptions politiques, religieuses, idéologiques, nos âges ou nos expériences diverses, quoi de plus normal dans toute société démocratique ? Mais il arrive que les démocraties se perdent, dans des expériences négatives. Cela se produit lorsque nous oublions le sens du bien commun, surtout quand l’Etat et les partis politiques n’ont guère le  souci d’un sens plus élevé de la politique. C’est ce qui s’est produit avec la  tragédie de  la chlordécone. Des intérêts particuliers ont  prévalu sur le bien public. Il  appartient donc  aux différentes composantes de la société civile de se révolter et de réaffirmer le sens  du bien public c’est-à-dire de l’intérêt général. Telle la tache de l’heure, celle qui nous dicte de manifester le premier juin contre la reprise de l’épandage aérien. Et nous devons le faire pour plusieurs raisons :

