—Par Christine ANGOT Ecrivaine —
Je viens de lire votre interview dans Libération (du 06 novembre), tout ce que vous dites est vrai, juste, ce n’est pas de ça que je veux parler, je veux vous parler de la fin de votre interview, on vous demande : «Avez-vous été déçue par la faiblesse des réactions qui ont suivi les attaques dont vous avez été victime ?» Entre crochets, il y a d’abord écrit : «soupir». Vous poussez donc un soupir puis vous répondez. Vous parlez des messages de soutien qui vous ont été adressés à titre personnel, vous expliquez que c’est gentil mais que ce n’est pas le propos, et vous avez raison. Vous parlez de l’analyse de l’historien Pascal Blanchard, que vous dites juste mais qui n’est pas une alerte, et vous avez aussi raison. Vous dites que des consciences françaises pourraient dire que les injures racistes dont vous avez fait l’objet ne sont pas périphériques mais sont «une alarme», ne sont plus un signe mais une alarme, un signal d’alarme, dites-vous, car quelque chose dans notre société se «délabre», c’est votre mot, se dégrade, fout le camp, pourrit, est sale, est crade, est dégueulasse, est nul, est fini, est foutu, et vous avez raison.



Cette fois, la rejeton Le Pen n’a pas choisi la méthode discrète. Confortée par une atmosphère nauséabonde de montée des groupes néo-nazis dans divers pays euro péens, elle annonce urbi et orbi qu’elle visitera les colonies avant la fin de l’année.
Nicole Dogué, comédienne née à la Martinique impressionne par la diversité de ses registres, à la hauteur du texte (tension, rage, écoute, dignité, amour empêché). Son jeu de scène s’impose dans les sept premières minutes du spectacle où la femme (la voix humaine) attend le coup de téléphone. Avant le premier « Allo », elle se morfond, fait les cent pas, se saisit d’un énorme oreiller consolateur, fume nerveusement
M. Alfred Marie-Jeanne. Ma question s’adresse à Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. J’y associe les députés Bruno Nestor Azerot et Jean-Philippe Nilor.
INTERVIEW
Définition
Depuis longtemps, la France joue au bras de fer. Sa République contre sa société. Ses idéaux face à son quotidien. Deux forces opposées, en équilibre précaire, comme ces poignées de mains tenues en équerre par des biceps gonflés à bloc. La République, née de la révolution contre les privilèges, s’est dotée d’un triptyque impossible pour tordre le bras à la nature même des hommes : liberté, égalité, fraternité pour en finir avec la division, le rapport de force, l’assujettissement de l’autre. C’était sans compter l’homme derrière le citoyen. Cet insoumis refuse tous les diktats, et surtout ceux qui ambitionnent d’imposer de bons sentiments. Jamais, ni sous la terreur du Comité de salut public de ses débuts sanglants, ni après la tentative de Mai 68, la République ne parvint à l’égalité, la liberté et la fraternité.
—Dossier de presse —
Elu meilleur projet du Programme Culture en France et 4ème en Europe en 2012, Hip Cirq Europ est un projet innovant. Il croise les disciplines, les artistes, les territoires et les publics au cours d’une aventure transeuropéenne de deux ans.
Il les appelait les Bohémiens. C’étaient les Roms de son époque, pas mieux aimés ni mieux accueillis qu’aujourd’hui.
En 2001, un an avant sa mort, Pierre Bourdieu conclut son enseignement au Collège de France par une » esquisse d’auto-analyse « . Dans ce texte, pour éviter les pièges de l’illusion biographique, il appliqua à lui-même les catégories d’analyse qu’il avait mobilisées pour comprendre les autres, et en particulier Edouard Manet (1832-1883) auquel il avait consacré les cours des deux années précédentes (en librairie le 7 novembre). Entre la réflexivité de l' » auto-analyse » et l’étude de la révolution symbolique opérée par le peintre, la différence semble évidente. Pourtant, ne peut-on pas penser, avec Pascale Casanova, l’une des responsables de cette édition, que les cours sur Manet sont déjà un essai d' » autoportrait » par délégation ? Non pas que Bourdieu se compare à l’artiste qu’il admirait tant mais, peut-être, parce qu’il reconnaissait quelque chose de la tâche qu’il s’était donnée dans le geste d’un peintre qui retourna contre le système académique la maîtrise qu’il en avait acquise.
L’ex-otage français Thierry Dol a déclaré mardi que ses trois années de captivité aux mains d’Aqmi ont été très difficiles mais qu’il s’agissait d’une « épreuve de la vie ». Thierry Dol, 32 ans, qui s’exprimait à Niamey après trois années de séquestration dans le Sahel par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), était vêtu d’un habit vert pâle et d’un turban bleu-mauve, et portait une barbe noire fournie.
—Dossier de presse —
Elle fut toujours bruyante. Aujourd’hui, on peut encore entendre, sur un certain nombre de marchés, la voix des camelots. Elle est agaçante, mais inoffensive. Lorsque la révolution industrielle lança le coup d’envoi de la consommation de masse, la réclame passa au régime industriel. Dans les milieux qui se prenaient pour l’élite, on tint longtemps pour vulgaire de se vanter soi-même, ou de vanter ses produits. Le fait que le secteur ait rebaptisé son activité « publicité » n’a pas amélioré sa réputation.
L’association Orgapéyi a le plaisir de vous inviter à son marché hebdomadaire de produits exclusivement issus de l’agriculture organique ce
Pour la première fois depuis plus de vingt ans, auteurs et spécialistes du théâtre de la Caraïbe, seront réunis à Paris pour échanger autour de du théâtre caribéen et pour le présenter au monde.
De violentes manifestations ont éclaté, mercredi 23 octobre, dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince, capitale d’Haïti. Ces rassemblements confrontaient des forces de l’ordre à plusieurs groupes de jeunes, au lendemain de l’arrestation d’un jeune avocat de l’opposition.
Une vie de rocher, n’est pas ce que l’on croit, surtout quand on a pour mère une belle montagne appelée la Dame Blanche et Ia Terre pour grand-mère. À 7 millions d’années, Rocky était encore ieune, tout luste accroché à un plissement de la robe de sa mère. Seulement Rocky s’ennuyait, sans bouger sur sa pente. Heureusement, le réchauffement climatique vint et lui permit de décourrir une lolie roche qui glissait lentement au milieu d’un grand glacier blanc. Ce fut un vrai coup de foudre. Erose était son nom. Il mit du temps, 3 ou 4 siècles, peut-être plus, à la retrouver. Le vent et l’érosion l’aidèrent à se détacher de sa mère. « Va et suis ta pente.» lui soufflait le vent. Que d’émotion quand il commença à rouler et quand il retrouva la robe scintillante d’Erose qui baignait dans