— Par Philippe Jérôme —
« Les émeutes de Haymarket Square à Chicago le 04 mai 1886
Défilé chantant, discours et remise de cadeaux, banquet et bal populaire : à Vallauris ce 1°Mai 1909, le premier dans l’histoire de la cité des potiers, on est loin, très loin des émeutes sanglantes de mai 1886 à Chicago qui amèneront la II° Internationale, par la voix du français Raymond Lavigne, à proposer, le 20 juin 1889 « que soit organisée une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent en demeure les pouvoirs publics de réduire légalement à huit heures la journée de travail… ».
« Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui ».Augustin Spies, anarcho-syndicaliste américain, condamné à mort et pendu le 11 novembre 1886 à Chicago.
« Vous qui ne craignez pas de faire massacrer les ouvriers et de jeter en prison des membres de la CGT sous prétexte d’entrave à la liberté du travail, nous vous demandons ce que vous allez faire devant les menaces du syndicat patronal de Vallauris !

Près d’un directeur d’école sur deux s’est fait agresser, verbalement ou physiquement, par des parents, l’année passée, selon une vaste étude. Du jamais-vu.
Le marché de l´art est aussi ancien que les sociétés qui ont peuplé ce monde depuis quelques siècles. Mais il n´avait pas eu alors, la nature, l´ampleur et les traits qu´il détient à l´heure actuelle. D´abord, c´était l´échange direct des produits lorsque l´art ne possédait pas la lettre de créance qu´il présente dans le monde actuel mais il était plutôt une production artisanale. Peu à peu il a évolué pour devenir plus complexe jusqu`à en arriver aux grandes dimensions du méga marché de nos jours, à savoir, un marché spéculatif, non réglable (quoique ils existent des corporations dédiés complètement à la recherche, la promotion et le financement des valeurs du marché. Comme il est facile de constater sur la net) et juteux, de même que le marché immobilier et celui des pierres précieuses, pour ne citer que deux exemples.
Thématique : Nos sens et perceptions
INTERVIEW – Dans les années 70, la jeunesse afro-américaine subit de plain-pied l’engagement de ses leaders : Malcolm X et Martin Luther King pour citer les plus fameux. Un héritage vite dénaturé par le système blanc américain. Zayid Muhammad, alors dealer, va chiper un livre chez une de ses clientes. Il s’agit de l’Autobiographie de Malcolm X. Ce livre va changer son destin et celui de beaucoup d’autres de sa génération.
Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
Landry, clandestin sénégalais, à la recherche de son frère, veut devenir styliste dans une France des droits de l’homme fantasmée. Il veut s’intégrer et exercer le métier de ses rêves. Mais il est vite rattrapé par la triste réalité de sa situation. Tandis que Lucie, jeune martiniquaise, policière de fraiche date, s’échine à poursuivre Diallo, un trafiquant de drogue. Landry et Lucie nouent une relation amoureuse….
Jean-Marc Hunt nous mène dans les chemins de traverse, d’un univers et de ses profondeurs, à la fois matérielles et spirituelles qui s’offrent à notre contemplation. Car il nous convie à une réflexion et non à une vision purement esthétique.
« L’Autre bord Compagnie » s’attaque au drame familial à travers l’une des œuvres les plus subversives de José Triana. « Dans la cave de la maison familiale, à l’aide de jeux et de souvenirs d’enfance ,trois frères et sœurs Lalo, Cuca et Beba se transforment en acteurs qui jouent leurs propres rôles, ceux de leurs parents et des autres personnages liés au présumé parricide. Rien de mieux que le jeu pour soigner leurs plaies toujours béantes. » Commettrons t-ils l’irréparable ?
Les épandages de produits phytosanitaires seront bientôt totalement interdits en journée et plus aucune dérogation ne sera tolérée afin de protéger les abeilles, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lors d’une conférence de presse.
Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi-Pasteur a annoncé lundi avoir obtenu des résultats satisfaisants de son vaccin contre la dengue, lors de l’un des essais cliniques finaux.
Le centre de Bien Etre Jouanacaera inaugure début mai sa galerie d’art. Un projet innovant qui ne manque pas d’ambition puisqu’il s’agit de combiner dans un même lieu l’harmonie du corps et de l’esprit. Un message universel, qui sera porté en premier lieu par l’artiste OMoRO.
Un consensus croissant offre une occasion unique d’agir pour remédier aux inégalités

« Approche par compétences », « évaluation par compétences », « compétences de base », «compétences transversales », «socles de compétences », « compétences terminales »… Le concept de «compétences» est devenu incontournable dans les écrits sur l’enseignement. Son succès est planétaire. Après les États-Unis, le Québec, la Suisse, la France, la Communauté française de Belgique et les Pays-Bas, « l’obsession des compétences » [Boutin et Julien, 2000], cette nouvelle «pensée pédagogique unique» [Tilmant 2005], est désormais en train de conquérir la Flandre. Mais sous le couvert d’un discours parfois généreux et moderniste pourrait bien se cacher une opération de mise au pas de l’enseignement : sa soumission aux besoins d’une économie capitaliste en crise.
L’histoire retient le nom de Victor Schoelcher, mais de nombreux auteurs ou philosophes des Lumières se réclamaient de l’ anti-esclavagisme, et l’abolition en France est issue d’un long processus qui demanda une petite centaine d’année. Influencée d’une part par l’abolition maîtrisée dans les colonies britanniques et profitant de la « révolution » de 1848 pour enfin appliquer les textes de 1791 et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, l’état français abolit l’esclavage le 27 avril 1848.
Sur la photographie, prise par Man Ray en 1926, Nancy Cunard pose, féline, dans une robe imprimée léopard, les cheveux coupés à la garçonne et les bras chargés jusqu’aux coudes de bracelets en ivoire. Pourtant, plus que son allure, c’est son regard perçant, cerné de khôl, qui aimante le visiteur de l’exposition du Musée du Quai-Branly. « L’ogresse maigre, d’une beauté farouche », selon la formule de Marcel Jouhandeau, semble animée d’une volonté sauvage de suivre le chemin qu’elle s’est choisi.
La Cie Téat’lari – Théâtre des cultures créoles et la CGTM (Confédération générale du travail de Martinique) portent à votre connaissance le calendrier des actions culturelles organisées pour Promouvoir la culture ouvrière en Martinique et restituer aux travailleurs martiniquais – particulièrement aux plus jeunes – l’histoire de leurs luttes, des victoires sociales obtenues, trop souvent méconnues voire occultées.
Un piano, un accordéon, une voix envoûtante… il suffit parfois de peu de chose pour qu’un climat s’installe. Un univers venu de loin qui mêle des ambiances inspirées des musiques de la Jamaïque ou de La Réunion, imaginé par deux amoureux fous de sonorités voyageuses. Winston McAnuff, le chanteur, et Fixi, compositeur pianiste et accordéoniste, se sont rencontrés en 2007, lors de leur premier album, Paris Rockin’, aux côtés du groupe parisien Java. Un disque qui connut immédiatement un beau succès et les encouragea à poursuivre leur route ensemble et à sortir à l’automne l’excellent album A New Day.
Chercheur en anthropologie, spécialiste de « la nature
des marchés et de l’importance des technologies de l’information », Alexandre Laumonier s’est plongé au cœur du trading
à haute fréquence. Des algorithmes capables de réagir en une
milliseconde pour acheter ou vendre et même ruser sont derrière 90 % des ordres donnés sur les marchés financiers.
« Le salon n’est pas le salon. Le salon est la cuisine. La chambre n’est pas la chambre. La chambre est le cabinet.“
Aimé Césaire, Pablo Neruda et Rabindranâth Tagore éclairent nos questionnements sur le projet humaniste contemporain, à l’heure où aucun espace culturel ou géographique ne peut s’arroger seul le droit de le définir.