—Par LEXPRESS.fr, afp.com/Miguel Medina —
Selon une étude du ministère de l’Education nationale, les adolescents exposés aux émissions de télé-réalité ont de moins bons résultats scolaires. Les jeux vidéo n’ont pas d’incidence.
Les Anges de la télé-réalité ne veillent pas sur les carnets de notes. Selon une étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Education nationale, relayée par Les cahiers pédagogiques, la télévision, l’ordinateur ou le téléphone portable pénalisent les adolescents lorsqu’il s’agit d’avoir de bons résultats scolaires.
Selon cette étude réalisée en 2011 sur 27 000 élèves de 3e, les émissions de télé-réalité et les « séries romantiques » auraient une mauvaise influence sur les performances scolaires des collégiens: -11% pour les maths, -16% pour les connaissances générales.
Une question de vocabulaire
Pour expliquer ce clivage, l’étude se porte sur l’étude du champ lexical. Un livre comporte en moyenne 1000 mots différents, contre 598 pour les émissions de télé-réalité en prime time.
Souvent accusés de tous les maux, les jeux vidéo auraient des effets très limités: « La majorité des loisirs, comme les jeux vidéo, n’a pas ou peu d’influences sur les performances scolaires et cognitives (…) mais la pratique trop fréquente de la télé (ou vidéo sur ordinateur) est associée à de moindres performances » notent Alain Lieury et Sonia Lorant, rapporteurs de l’étude.

Pour cette 12è édition du festival de musique classique des Nuits Caraïbes, Bernadette Beuzelin a souhaité retrouver tout à la fois l’esprit d’origine du festival en renouant avec des lieux de concert intimes, ancrer encore plus la programmation autour de la Guadeloupe et de la Martinique en mettant en avant le Chevalier de Saint-George et Saint-John Perse, étendre les échanges entre artistes invités et artistes locaux, tout ceci pour faire de ces Nuits Caraïbes une succession de moments magiques à partager avec le plus grand nombre.
C’est un auteur rare, très rare, que le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) a décidé d’honorer, dimanche 2 février en clôture de sa 41e édition. Bill Watterson est le père d’une série universelle considérée comme un chef-d’œuvre du 9e art : Calvin et Hobbes. L’Américain âgé de 55 ans a été préféré au Japonais Katsuhiro Otomo (le créateur d’Akira) et au scénariste britannique Alan Moore (Watchmen, V pour Vendetta, From Hell…), les deux autres « finalistes » du vote organisé pendant le festival auprès de 1 496 dessinateurs et/ou scénaristes professionnels. Il est le quatrième Américain à recevoir le Grand Prix d’Angoulême après Will Eisner (1975), Robert Crumb (1999) et Art Spiegelman (2011).
—Par Hélène Demilly et Anne-Cécile Mailfert, pour Osez Le Féminisme ! —
« Il s’agit d’appliquer une loi. La représentation cinématographique est subordonnée à l’obtention d’un visa délivré par le ministère de la Culture. On rend un avis, puis il est soumis à la validation de la ministre. La commission doit concilier la liberté d’expression des artistes et la protection des mineurs.
Légende du folk américain Pete
Seeger est mort
à New York à l’âge de 94 ans. Sa musique puisait sa poésie
et sa conscience
du côté de l’histoire de la classe ouvrière des États-Unis.
Placés sur la berge d’en face du pont qui enjambe la rivière, vraisemblablement à l’une des sorties de la ville, les spectateurs voyeurs assistent en grimaçant aux délires lucides d’un exclu. Celui qu’a choisi de nous montrer le comédien Jacques Olivier Ensfelder (JOE), extrait du Théâtre de Bernard Marie Koltès « qui exprime la tragédie de l’être solitaire et de la mort ».
Jacques-Olivier Ensfelder ( photo) fait montre d’un grand talent dans «La nuit juste avant les forêts ». Il portait en lui ce texte comme on garde un mystère. Depuis de longues années. Au fond du cœur. Étranger à lui-même et si proche, comme un enfant qui vous déchire de trop vous ressembler. Il porte le texte qui souvent l’emporte. C’est une bataille douce et douloureuse qu’il livre sur scène, dans une chorégraphie amoureuse avec les mots, les sonorités, les registres de langage, la musicalité de la phrase. Les scansions, les découpes qu’il opère dans le texte, se construisent comme témoignages de fidélité et de reconnaissance, comme preuves d’amour à l’auteur trop tôt disparu. Seul en scène il convoque la multitude des rencontres éphémères, des amoures sans lendemains, des déceptions d’une demande infinie dont l’objet toujours se dérobe à ne pouvoir être nommé. Sec et nerveux, violent et précis le phrasé épouse et enlace le propos, lui accorde des plages de repos, de calme précaire sur fond d’inquiétude sans cesse renaissante.
Attention, en Espagne la liberté des femmes est menacée.
Les milieux intégristes et réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la «théorie du genre» à l’école. L’enjeu : l’éducation à l’égalité entre filles et garçons.
Si l’on n’est guère surpris par la vitesse à laquelle, à l’heure d’Internet, les rumeurs les plus folles se diffusent, on peut l’être davantage face à la violence des polémiques qui accompagnent les premiers pas des ateliers ABCD, visant à lutter contre les stéréotypes masculin/féminin auprès des élèves. Car de quoi s’agit-il ? Non de leur inculquer une quelconque théorie : on l’a dit et répété maintes fois, il n’y a pas une théorie du genre mais des travaux articulés autour de cette notion. Très simple, elle pose que le masculin et le féminin tels que nous les concevons ne découlent pas mécaniquement de la différence des corps mais résultent de constructions sociales variables selon les époques et les lieux.
Le libre arbitre et la science du cerveau, de Michael S. Gazzaniga. Éditions Odile Jacob, 2013, 264 pages, 28,90 euros. Rarement le cerveau aura autant mérité le statut d’objet philosophique que dans la présentation qu’en propose ce livre, dont l’auteur n’est pas lui-même philosophe mais chercheur en neuro-sciences. C’est le chemin qu’a pris, depuis un quart de siècle, ce qu’on appelle la « philosophie de l’esprit » : travailler à partir des données biologiques, dans leur prolongement, et non en se fiant à l’approche exclusivement introspective où l’idéalisme s’est enferré dans l’étude de la conscience.
Pétroliers et gérants de stations services des départements d’outre-mer, qui vont fermer leurs entreprises à partir de minuit mercredi, ont entamé un bras de fer avec le gouvernement qui entend réguler cette filière très lucrative.
Yvonne Guilon : Comment se présente le texte « La nuit juste avant les forêts » ?
Lancé[…] à l’initiative d’associations, de magistrats, d’avocats et de chercheurs, l’Observatoire des libertés et du numérique entend dénoncer les dérives de la surveillance massive de la population.
L’ORDRE VESTIMENTAIRE
L’Insee vient de publier les résultats du bilan démographique de 2013. L’espérance de vie augmente légèrement, 85 ans pour les femmes et près de 79 ans pour les hommes. La fécondité de l’année reste stable, autour de 2 enfants par femme. Au final, la population continue à augmenter légèrement et notre pays, avec environ 800 000 naissances par an, peut programmer aisément les investissements à faire du fait de cette stabilité du nombre de naissances depuis des décennies. Le point négatif serait la mortalité infantile qui ne décroît plus depuis plusieurs années, alors que de nombreux pays européens ont maintenant de meilleurs résultats que la France. Tout irait donc, à peu près, pour le mieux.
Avec l’ébouriffant Roscoe Mitchell ou le son mortel de Death, avec le guitar hero James Blood Ulmer, le soulman Cody Chesnutt ou la rappeuse Invincible, l’acte artistique rejoint la geste politique.
KTKZ, CERCLE POUR LA PROMOTION DE LA REFLEXION ET DE L’ENGAGEMENT COLLECTIFS AU SERVICE DE LA MARTINIQUE, a tenu son V° Colloque le dimanche 26 janvier dans les locaux de la Fédération des Œuvres Laïques à Fort-de France. C’est autour du thème « RELATIONS ENTRE INSTITUTIONS ET POPULATIONS » que se sont déroulés les travaux. Ceux-ci ont été introduits par les communications de :
Ernesto est l’enfant fou et génial de la Pluie d’été, publié par Duras en 1990. Ernesto est en retard sur certaines choses, en avance sur d’autres. Il est «dans sa bulle». Il refuse d’aller à l’école, «parce qu’on y apprend des choses qu’on ne sait pas». Ernesto aurait pu bénéficier de consultations au centre médico-psychologique (CMP) de son quartier. Les CMP font partie des secteurs de pédopsychiatrie mis en place dans les années 70 : structures extra-hospitalières, lieux d’accueil à taille humaine, loin de l’asile, ils sont inscrits dans la ville. Les enfants et leurs parents y viennent plus facilement qu’à l’hôpital, à la recherche d’une adresse pour parler des angoisses, des traumatismes, des difficultés scolaires et autres cauchemars qui peuvent compliquer la vie jusqu’à la rendre impossible. Le travail des équipes de secteur se fait en partenariat avec les écoles spécialisées, les hôpitaux de jour, les jardins d’enfants, dans un maillage local qui permet d’appréhender la complexité d’un symptôme dans son contexte. La proximité avec le lieu d’habitation de l’enfant et de sa famille permet ce travail d’orfèvre, sans lequel bien des instituteurs ne tiendraient pas longtemps, sans lequel la violence des adolescents serait encore plus vive.
Au Théâtre des Bouffes du Nord, se déroule la première édition du festival Beyond my piano, alliant les musiques électroniques.
A Madiana