Café-débat le jeudi 15 mai 2014 à 19 heures à la Casa del tango
— Présentation par Bernard Camier, ethnomusicologue —
Aux Antilles de colonisation française la musique et le pouvoir ont eu des relations complexes dont l’histoire n’a souvent retenu que des schémas simplificateurs. Partant de la situation caractéristique du XVIIIème siècle on peut mettre en évidence la diversité des relations entre musique et pouvoir colonial. Mais la période de racisation du XIXème qui lui succède occulte cette richesse pour lui substituer une image durable d’immobilisme. La conception d’une histoire figée prévaudra jusqu’au XXème siècle. Faisant le ménage dans la musicologie d’inspiration néocolonialiste il paraît possible désormais d’envisager une analyse radicale de la fonction sociale de la musique dans les sociétés créoles de colonisation française, à partir d’outils théoriques actuels, c’est du moins l’ambition que cet exposé s’attachera à rendre crédible.
Autres informations:
Les médias ont diffusé l’information selon laquelle l’épandage aérien aurait été interdit pas le Conseil d’Etat annulant ainsi le texte ministériel sur l’épandage signé le 23 décembre dernier. C’est une belle victoire pour toutes les associations s’étant opposés à la pratique de l’épandage aérien et surtout pour des associations comme Envie santé et l’Asfa de Béatrice Ibéné.

— Par Stéphane Guérard —

L’exposition « L’eau qui coule, l’eau qui tombe, l’eau qui est. » aborde le vaste thème de l’eau et de ses représentations poétiques, iconiques, imaginaires et réelles dans la Caraïbe multiple d’aujourd’hui. L’eau dans la diversité de ses manifestations, joyeuses, nourricières, violentes, douces, soudaines, se fait porteuse de toute une série d’échos historiques, sociétaux, personnels et collectifs qui permettent à l’artiste d’explorer ainsi sa région. Le choix de deux artistes martiniquais et d’une artiste dominicaine initie à la fois l’ancrage et l’ouverture vers l’ailleurs. Comprendre son monde, comprendre une représentation, voir comment un même élément peut renvoyer à la fois, à la géographie, à l’histoire, à la société, à l’économie, à la famille, à l’environnement,voilà quelques unes des pistes que ces artistes pourront proposer à travers cette visite aux enfants. Ainsi, les petits comme les adolescents pourront trouver dans ce voyage au fil de l’eau le prétexte ludique, comme la base d’une réflexion et d’une construction d’un futur. L’exposition prendra en compte la spécificité de chaque artiste mais aussi les points communs qui les rapprochent et sera organisée dans une logique muséale autour de déclinaisons de la question de l’eau.
Il n’est pas très original, j’en ai conscience, de s’inquiéter de l’état dans lequel se trouvent aujourd’hui la gauche et la pensée de gauche, pour autant qu’il soit possible de distinguer ces deux registres. Mais dans la mesure où la gauche politique semble s’enfoncer dans les abîmes d’un désastre qui s’annonce historique, on peut comprendre que ceux qui croient encore aux vertus d’une démarche de transformation sociale cherchent à rattacher le peu d’espoir qui leur reste à tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une contribution progressiste à la réflexion théorique.
Oscar est un petit renard gris, célibataire, sans famille, sans amis. Mais il porte en lui un secret : il est peintre. Il possède un talent que tous ignorent. Un soir, une gazelle impala, reine de beauté, se penche vers lui. Elle s’appelle Elvira et devine qu’une aventure exceptionnelle les attend tous les deux.
«L’amateur» est au sens propre celui qui aime et sa passion mérite d’être encouragée et soutenue.
Il a longtemps été de bon ton de dénoncer le football comme un « opium du peuple », opiacé anesthésiant de masses populaires (des « beaufs » évidemment) pas très éveillées, tout juste bonnes à crier et lever les bras à chaque rencontre entre un ballon en cuir et un filet. C’était notamment la thèse un peu mécanique de quelques sociologues ayant leurs entrées au Monde diplomatique. Non que l’exaltation sur commande de foules enfermées dans une enceinte n’ait pas un aspect terrifiant. Mais comme le rappelle Jean-Claude Michéa dans son dernier livre Le plus beau but était une passe, ce sport fascinant, parce que fondé sur « l’exclusion métaphysique de la main », fut le premier sport moderne dont les masses ouvrières britanniques se soient appropriées l’essentiel de la pratique sur fond de luttes sociales comme la conquête, par exemple, de la liberté du samedi après-midi.
Pour 60 % des Français, le gouvernement n’a pas pris de mesures concrètes contre les contrôles d’identité abusifs qui, selon un sondage publié vendredi, visent plus les descendants d’étrangers que le reste de la population. Près de deux tiers des Français jugent que « les gendarmes et les policiers se livrent à des contrôles au faciès » et 67 % estiment « nécessaire » de prendre des mesures contre ces pratiques, selon cette étude OpinionWay pour Human Rights Watch (HRW), Graines de France et Open Society Justice Initiative.
En mai, la fédération Terre d’Union commémore l’arrivée du premier convoi de travailleurs indiens en Martinique. Pour la première fois, grâce à une initiative privée, une stèle sera érigée, au Lamentin, en hommage aux engagés qui ont péri sur les habitations coloniales. L’occasion est donnée de pousser la réflexion sur la transmission mémorielle entre héritage et rupture.
Nous, organisations représentatives des parents d’élèves de Guadeloupe et de Martinique, nous démarquant de tout discours ou posture identitaire, signifions notre exaspération face à la détérioration de la situation de ce qui reste de l’UAG et nous nous prononçons fermement en faveur d’une Université des Antilles.
L’UFM t’invite, toi, ta soeur, tes amies …
Les liens entre « Histoire et littérature dans la Caraïbe » seront au cœur de la table ronde à laquelle vous convie la BU de Schoelcher le lundi 12 mai à 18h15, dans le cadre de la 46ème conférence de l’Association des historiens de la Caraïbe, qui se déroule cette année en Martinique*.
Descendue de son tableau avec son fichu, sa robe et son pot, la laitière de Vermeer verse son lait dans une jatte. Tableau vivant ? Oui, car l’effet est saisissant. Mais non.
Les 18 et 19 mai, le Tropik Bonsaï Club vous donne rendez-vous pour découvrir son exposition bisannuelle « Bonsaï, couleur du vent ». C’est une rencontre passionnante qui vous est proposée pour cette 8ème édition.
— Rencontre de Selim Lander avec Michel Dural —
Mise en scène de Claude-Georges GRIMONPREZ
—Par Roland Sabra —
La 46e conférence annuelle de l’association des historiens des Caraïbes aura lieu à Fort-de-France et à Schœlcher en Martinique du dimanche 11 mai au vendredi 16 mai 2014. Les inscriptions seront ouvertes le dimanche après-midi, et les séances débuteront dans l’après-midi. La fête de la conférence et notre dîner dansant annuel – tous les deux fortement recommandés et étant les éléments centraux de cette organisation – auront lieu jeudi soir, le 15 mai, et l’option d’un voyage à des lieux historiques à proximité, y compris à Saint-Pierre, est prévu pour le vendredi 16 mai. Veuillez faire vos plans de voyage en conséquence.
Rappel des faits, . Le 8 mai 1945, les premiers tirailleurs algériens qui débarquent du croiseur Gloire font une entrée triomphale à Alger. La presse coloniale fait sa une sur la défaite du nazisme. Le jour même, débutent les manifestations organisées par le PPA à travers les principales villes algériennes. Brandissant des drapeaux alliés, y compris celui de la France mais aussi l’emblème algérien, scandant des mots d’ordre revendiquant l’indépendance de l’Algérie, portant des gerbes de fleurs devant être déposées devant les monuments aux morts, plusieurs centaines de milliers d’Algériens répondent à l’appel du PPA.
La dix-septième édition du Festival du Cinéma Français à Cuba commence aujourd’hui jusqu’au 25 mai dans toutes les provinces du pays, le festival est organisé par l´Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographique (ICAIC), Cinemania et l´Alliance Français de La Havane.