—Par Christophe Fauré—
Une personne dépendante affectivement, qu’elle soit homme ou femme, est profondément convaincue qu’elle ne peut exister qu’à travers le regard, l’amour ou l’approbation des autres. Elle est affligée par la pesante impression d’être sans substance en tant que personne et vit au quotidien dans la sourde angoisse d’être perçue par autrui comme n’ayant fondamentalement aucune valeur intrinsèque. Cette croyance négative sur elle même affecte profondément sa relation à autrui.
Ce sont souvent des personnes qui paraissent extérieurement extrêmement gentilles et prêtes à tout pour satisfaire les autres. Elles n’hésitent pas d’ailleurs à s’oublier elles mêmes et à sacrifier leurs propres besoins pour répondre en priorité à ceux des autres. Néanmoins, même si cette attitude est motivée par un désir parfois réel de faire plaisir, il ne s’agit pas toujours d’un réel don de soi. Il y a souvent une stratégie inconsciente derrière ce mouvement d’abnégation envers les autres: les personnes dépendantes affectivement se disent que leurs efforts, leur sacrifice ou même leur soumission vont être payants et que cela leur amènera l’affection et la valorisation dont elles ont besoin -et dont elles sont dépendantes.

Selon un sondage Ifop publié en mars, 20 % des femmes ont subi du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au cours de leur carrière. La peur de perdre leur emploi les incite à se taire. Une infime minorité ose saisir la justice pour faire condamner les harceleurs. Témoignages.


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— Par Roland Sabra —
Suite à l’apparition et à la propagation de nombreuses rumeurs plus folles les unes que les autres sur les médias notamment lors d’émissions antennes ouvertes ou chacun y va de son imagination sans que personne ne puisse lui répondre ni le détromper et devant la situation de l’épidémie, qui maintenant généralisée se poursuit, la cellule de gestion du Chikungunya présidée et réunie par le Préfet chaque semaine a élaboré le document ci-dessous, sous la forme de questions / réponses pour préciser un certain nombre de choses..
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour son refus de reconnaître la filiation entre deux couples et leurs enfants nés d’une gestation pour autrui aux Etats-Unis. « Pour nous, cela change tout », a réagi l’une des familles qui avaient saisi la juridiction européenne.
Les opposants au mariage pour tous s’étaient fixé pour mission la défense d’un ordre « naturel » entre les sexes : inviter hommes et femmes à reconnaître leur complémentarité avait pour effet de les renvoyer à leurs différences, supposées immuables. Fallait-il comprendre qu’il existe une « nature » masculine ? Ouvrons le Dictionnaire des sexualités, dirigé par Janine Mossuz-Lavau, à l’entrée « masculinité » : « Historiquement était dévolu à l’homme ce qui relève de l’extériorité : l’initiative, l’action, la réalisation. Sur le plan de la personnalité, la fermeté, la maîtrise de soi, le contrôle des émotions. Revenait à la femme ce qui relève de l’intériorité et appartient à la sensibilité ».
LE FOOTBALL BRÉSILIEN
Lors d’une réponse à une question ouverte du député Jean-Philippe Nilor, la Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, Geneviève Fioraso, réaffirme son soutien à Corinne Mencé-Caster, contestée par la région Guadeloupe.

L’ex-ministre devrait avoir sa propre émission sur D8, intitulée «Roselyne et les garçons». Pour André Bercoff, si les politiques terminent à la télévision, c’est parce que la politique est devenue impuissante.
Une enquête de l’UFC-Que Choisir se veut alarmante sur la hausse de la publicité non adressée. Avec ses conséquences financières et écologiques.
Trois ans après ANIMAL KINGDOM, Michôd confirme la puissance de son cinéma avec ce ROVER pesant, dévastateur et bouleversant.
La magnifique Ronit Elkabetz incarne Viviane, qui tente d’obtenir devant un tribunal de rabbins, en Israël, le divorce que lui refuse depuis des années son mari, en toute légalité.

ll y a quelques années, Jean-Luc Godard évoquait publiquement son affection pour le livre de Jacques Rancière, le Maître ignorant. Le postulat de l’égalité des intelligences qui y est présenté fait écho à la confiance que JLG a toujours eue en l’«intelligence» de ses interlocuteurs, en leur répartie, leur capacité tennistique à renvoyer la balle. Ainsi Godard s’est-il toujours contenté, en entretien comme dans ses films, de dire sans expliquer. Parole pensive et sacerdotale. Au spectateur de saisir ou de laisser passer. On aurait pu penser que les nouvelles technologies, offrant une réticularité beaucoup plus importante que les médias traditionnels, donneraient à ce jeu une nouvelle dimension. La polémique de ces derniers jours vient prouver le contraire. Accaparés par des médias dominants en manque chronique de spectres et d’audience, les réseaux sociaux ont en effet ouvert une troisième voie : arracher la parole au cheminement de la pensée, écraser et triturer sans effort la balle qui venait d’être lancée⋅ En d’autres mots, instrumentaliser pour faire peur, s’indigner pour se rendre populaire, sans en avoir l’air⋅ Godard donc, dans un entretien au Monde se félicite de la victoire de Marine Le Pen aux élections européennes, ajoutant qu’il l’aurait souhaitée Premier ministre⋅ Dans une hystérie qui fait signe, l’effusion est immédiate.