— Par Sophie Benamon —
Jimmy’s Hall, signé du réalisateur Ken Loach, est à l’affiche ce jeudi à Cannes. Casting parfait, scénario passionnant, le film est un sérieux prétendant au palmarès.
Il y a deux sortes de films de Ken Loach: ceux centrés sur la classe ouvrière ou des laissés-pour-compte pour dénoncer l’injustice de ce monde, comme il l’a fait dans Raining Stones, Ladybird ou Bread and Roses. Les autres, plus rares, sont des portraits de militants, de personnes engagées pour faire changer les choses.
Jimmy’s Hall est de ceux-là. Ken Loach raconte le parcours de Jimmy Gralton, un Irlandais qui, dans les années 20, tenait une sorte de dancing et foyer culturel où les villageois pouvaient librement venir danser, discuter ou apprendre des autres. Comme il l’avait fait avec Le vent se lève, Ken Loach aborde ici un style très différent de celui de ses films contemporains.
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Jimmy’s Hall, un cours d’histoire un peu trop lourd
Loach prouve une fois de plus que la dialectique ne casse pas des briques.
Jimmy’s Hall était attendu au tournant.