Les 5 & 6 juin 2015 à 19h 30
C’est en visitant un petit cimetière de la campagne française que m’est venue l’idée de construire une « polyphonie de l’au-delà » en redonnant la parole aux centaines de défunts enterrés depuis un siècle à Moret-sur-Raguse, village symbolique inventé de toutes pièces…
Mais avant d’en arriver là, j’ai fait un tour de France des nécropoles rurales et j’ai réuni un ensemble de noms aux consonances bien françaises afin d’exclure tout exotisme. Hormis la géographie, purement imaginaire, du village en question, tout ce que je raconte dans ma pièce est authentique, au détail près, petite histoire et grande Histoire entremêlées.
La mastication des morts est un « oratorio in progress ». C’est un travail sur le nombre et la mémoire, la petite mémoire fragile d’une multitude de voix qui s’inscrivent dans l’histoire d’une communauté.
Il s’agit, dans l’accumulation des habitants du cimetière de Moret-sur-Raguse, d’entendre la singularité de chacun, sa langue propre qui, surgie d’outre-tombe, par-delà les corps, fait résonner en nous, morts en sursis, ces vivants d’un autre monde… De ce point de vue, La mastication des morts est une joyeuse tentative de réconciliation avec la mort que notre époque évacue systématiquement.

Pour la presse qui offre régulièrement une couverture au Festival du Cinéma Français, la rencontre avec la délégation de cinéastes français présente à La Havane avait un attrait particulier cette année : parmi ses membres se trouvait Costa-Gavras, une légende de la cinématographie contemporaine.
Les voisins n’en pouvaient plus. «On pouvait l’entendre faire l’amour depuis le milieu de la rue. C’était ridicule», a témoigné James Howkins, 33 ans, habitant de l’immeuble d’en face. «On pouvait entendre toute une série de bruits bizarres pendant l’acte sexuel. Elle n’avait pas l’air d’avoir honte. Elle gémissait constamment comme dans cette scène du film
La conférence de l’association touristique sportive et culturelle des administrations financières sur les aspects juridiques et la responsabilité publique dans l’utilisation de la chlorordécone aux Antilles se tient ce mardi à la Mutualité à Fort-de-France, de 18h30 à 21 heures. Tél : 0696.29.14.17.
Ci-après, quelques extraits de mon livre « A l’écoute de la Martinique » qui, sans vouloir ni cautionner ni exonérer, peuvent apporter des pistes d’explications aux comportements délictueux de certains jeunes adultes à l’encontre des gendarmes, de la police et même des pompiers, corps de métiers à leurs yeux disqualifiés (« bavures policières », »justice considérée comme injuste ») qui représentent confusément pour eux un Etat, des lois, un ordre, un système (responsables de l’esclavage, du colonialisme, de la gestion néo-coloniale, des « magouilles », du « deux poids deux mesures » et du « filon »-copinage selon eux institutionnalisés, de la « crise »et de leur précarité) qu’ils récusent et contre lesquels ils se rebellent de façon certes maladroite car n’ont à leur disposition ni éducation, ni instruction, ni formation politique, ni projet collectif mobilisateur leur laissant entrevoir une amélioration de leur situation.
Une somme romanesque à l’échelle d’un continent
Le ministère de la Culture et de la Communication invite petits et grands, les 5, 6 et 7 juin 2015, à profiter de nombreuses animations proposées dans près de 2 300 jardins publics et privés, historiques et contemporains, partout en France dont
Le Canadien d’origine haïtienne Dany Laferrière a rejoint l’Académie Française jeudi 28 mai. C’est une consécration pour l’écrivain de 62 ans mais aussi pour tout le peuple haïtien. Jean-robert Léonidas, lui aussi écrivain et haïtien, nous explique pourquoi cela représente la montée en puissance de son pays.
Qu’est-ce que l’ambivalence ? Qu’est-ce qu’une mère ? Être mère consiste en partie à dissocier les registres du sexuel et du maternel à l’endroit de l’enfant. L’ambivalence maternelle n’est pas un accident de la relation de la mère à l’enfant mais une nécessité structurante dont le manque induit lui-même une pathologie. La démarche clinique ne vise donc pas à « supprimer » l’ambivalence mais à en permettre une certaine reconnaissance, élaboration qui ferait qu’elle s’exerce de façon structurante pour la mère et l’enfant. L’ambivalence s’avérera « négative » ou « positive », ou encore la haine sera destructrice et mortifère, ou vitale et structurante. Cette haine, l’auteur en suppose l’origine du côté de la mère et non du côté de l’enfant. À partir de là, se pose la question de savoir ce qui se noue psychiquement dans la relation d’une mère à son enfant et qui verra cette haine originaire se résoudre soit en haine vitale, c’est-à-dire se symboliser en amour maternel, soit en haine pathologique, c’est-à-dire évoluer dans le registre de l’abandon ou de l’infanticide comme des faits divers tragiques nous le rappellent régulièrement.
Ce titre est loin d’être défaitiste . Il est tout bonnement alarmant et annonce une fiction.
— Par Anne-Sophie van Doren, Laboratoire PCPP, EA 4056, Université Paris Descartes, Paris V et Marc Olivier Bitker, service d’Urologie, groupe hospitalier Pitié Salpetrière – Charles Foix. APHP. UPMC Paris VI. Paris —
C’est sans doute parce que la parole est aujourd’hui – dans une Démocratie malmenée et en dépit des apparences, insidieusement surveillée, balisée et bâillonnée que les quelques observateurs qui se risquent encore à commenter l’actualité politique ont préféré ignorer le discours de l’Atrium du 09 mai 2015 du Président de la Région Martinique. Discours prononcé en présence de François HOLLANDE et des élus locaux invités par ce dernier. Or, de toute évidence, c’est une de ses prises de parole la plus signifiante par ce qu’elle « dévoile » de son bilan et aussi de la réception de celui à qui il le destinait. Sa composition semble obéir aux règles du genre : situation initiale, solutions mises en oeuvres, résultats et enseignements prospectives. L’intention n’en demeure pas moins d’exhiber ce que notre impénitent rhéteur croit être une trouvaille : « le changement de modèle ». Nous ne nous étendrons pas sur l’indigence intellectuelle d’une telle croyance. La fonction du texte sera ainsi de construire un cheminement qui aboutisse à cette « idée du siècle » qui ouvrirait une ère nouvelle et dont la seule pensée, disent les mauvaises langues, épouvanterait le gotha des Hauts du Cap Est.
Ces prix récompensent un ouvrage écrit en français ainsi qu’un roman traduit – prix Littérature Monde étranger – et chacun d’eux est doté de 3.000 euros par l’AFD, en charge de la politique publique française d’aide au développement au plan mondial.
9 femmes politiques, dont 8 anciennes ministres, publient une tribune pour dénoncer le recul du gouvernement sur l’égalité professionnelle femmes – hommes.
Communiqué de presse du syndicat CDMT du personnel Roger Albert :
Le pays ami de la France de Hollande, où pas moins de 85 personnes ont été décapitées depuis le début de l’année, manque de bourreaux. Le 29 mai à Paris, Ensaf Haider, l’épouse de Raif Badaoui condamné à 1000 coups de fouet, animera une conférence de presse.
C’est en 1992 que Marcel Manville impulsa, d’une part l’idée de « Reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité », et d’autre part le « Débat -sur la Réparation ».
caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] ont le plaisir de vous présenter What’s in stock?, une exposition collective des artistes de la galerie. Les oeuvres exposées sont réaliséespar Jean-Baptiste Barret -Robert Charlotte -Ronald Cyrille -Gille Elie-Dit-Cosaque -Norville Guirouard-Aizée -Ricardo Ozier-Lafontaine & Sentier.
LE SCAN ÉCO – La crise a éclaté il y a déjà sept ans. Pourtant, dans les pays développés de l’OCDE, les jeunes sont toujours plus au chômage ou en dehors du système éducatif. Malgré le papy boom qui s’installe, les problèmes ne vont pas disparaître. État des lieux en graphiques.
1. La Démocratie Représentative est-elle arrivée à ses limites ?
Bilan. Une sélection officielle qui laissait à désirer, un palmarès qui voit les productions françaises emporter
la mise dans un univers cinématographique autrement plus vaste.