— Par Kora Véron —
Annoncée depuis plusieurs années, l’édition des Écrits politiques d’Aimé Césaire était attendue avec curiosité. Désinvolte, dépourvu de l’apparat critique indispensable à l’appréhension d’écrits politiques, ce travail se signale surtout par ses lacunes manipulatrices.
Aimé Césaire, Écrits politiques (1935-1956). Édition établie et présentée par Édouard de Lépine⋅ Nouvelles Éditions Jean-Michel Place, 428 p⋅, 23 €
Le lecteur gourmand se précipite sur la table des matières⋅ Qu’y a-t-il au menu ? Impossible de le savoir avec précision. Il y reconnaît les titres de textes bien connus, comme « Nègreries : jeunesse noire et assimilation », ou Discours sur le colonialisme⋅ Mais à ces titres authentiques sont mêlés des titres inventés par l’éditeur⋅ Ainsi, « Hommage au cri de l’invincible espérance. Cinquième anniversaire du 18 juin 1940 » devient « Ve anniversaire de l’appel du général de Gaulle prononcé le 18 juin par Aimé Césaire, maire de Fort-de-France » dans la version retenue par Édouard de Lépine⋅ Plus étonnant encore, les interventions de Césaire à l’Assemblée nationale se voient attribuer un titre, plus ou moins romancé (par définition, un discours parlementaire n’a pas de titre)⋅ La table des matières ne mentionnant pas l’origine des textes, le lecteur alléché doit tourner les pages pour savoir, par exemple, à quoi renvoie : « Les troupes coloniales ne méritent pas le déshonneur d’être traitées en troupes prétoriennes »⋅ Aura-t-il le plaisir de découvrir un texte qu’il ignorait ?

Le chanteur américain Billy Paul, star de la scène soul de Philadelphie, qui a connu la gloire en 1972 avec le hit «Me and Mrs. Jones», est mort dimanche à l’âge de 81 ans des suites d’un cancer du pancréas.
Une vie culturelle qui ne reconnaît pas la pratique amateur, c’est-à-dire la manière la plus forte et la plus partagée de vivre les arts, n’est pas une vie culturelle ouverte à tous.
Sitôt sa nuit de noces avec Alcmène consommée, Amphitryon, général thébain, quitte sa jeune épouse pour aller guerroyer. Le dieu Jupiter, amoureux de la belle mortelle, profite de l’occasion pour se glisser dans son lit sous les traits du mari. Son allié Mercure monte la garde, après avoir pris l’apparence de Sosie, valet d’Amphitryon. Mais celui-ci est de retour au palais, précédant son maître pour annoncer sa victoire… et tombe nez à nez avec cet « autre moi ».
Il serait vain de vouloir placer une étiquette sur le travail d’Henri Rousseau : de même que son parcours artistique, sa peinture est profondément singulière.
Papa Wemba, légende de la musique congolaise, « est mort dans la nuit », a déclaré à l’AFP Salif Traoré, dit A’Salfo, le leader du groupe ivoirien Magic System, promoteur du Femua. Son décès est survenu 20 minutes après qu’il eut chanté trois morceaux de son riche répertoire.
Un grand fauteuil, incommode sans doute. Une petite table basse avec un téléphone. Elle est déjà là, robe rouge seule sur le plateau noir. Seule c’est ce qui la définit le mieux. Elle attend. Le public entre s’installe, se salue, parle, papote comme si elle n’était pas là. Elle compte pour si peu. On le sait déjà. Imperceptiblement la lumière décline. La frontière entre l’avant et le début du spectacle est brouillée. Cette histoire n’a pas de commencement, ni de fin. Elle est de toujours, de toute éternité, sans époque et sans lieu. Une tragédie. Une tragédie de l’attente, de l’attente de l’autre, de l’amour pour l’autre, de l’amour bafoué, de la jalousie, de la solitude. Elle l’attend. Elle guette les bruits de l’ascenseur, de la cage d’escalier. Il arrive, s’installe dans le fauteuil, lit son journal. Sans un mot. Elle, elle parle, elle parle. Elle soliloque. Elle réclame. Elle menace. Elle dit aussi le mépris, la déchéance, l’obsession, l’argent, la violence et la haine, la mendicité amoureuse. Elle dit : « je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime ».
Pour Alice Coffin, la machine à faire oublier comment et au prix de quels renoncements cette loi a été adoptée il y a trois ans est en route. Ne doit rester pour mai 2017 que l’image d’un chemin victorieux tracé par le gouvernement.
Le premier volume du cycle Lémistè, sous-titré « Liber America », était une approche par la parole de l’univers culturel et langagier du monde amérindien, à travers le choc entre les cultures européenne, africaine et caraïbe, qui se traduisit notamment, du point de vue de la langue et donc de la littérature, par l’invention à travers le créole d’une langue particulièrement sensuelle.
Le peintre cubain Wifredo Lam (1902-1982), de renommée internationale, est l’initiateur d’une peinture métissée alliant modernisme occidental et symboles africains ou caribéens. Il a côtoyé tous les mouvements d’avant-garde de son époque – cubisme, surréalisme, CoBrA – qui incitent à la liberté, favorisent l’accès à l’inconscient ou explorent le merveilleux, à travers l’automatisme graphique… Mais Lam affronte également les problèmes du monde ; il poursuit dans son œuvre le même combat que son ami, Aimé Césaire : « peindre le drame de son pays, la cause et l’esprit des Noirs ». Il a ainsi inventé un langage propre, unique et original, pour « défendre la dignité de la vie » et « saluer la Liberté ». (
Une nouvelle mode a vu le jour : celle de brandir le mot de « politique » pour discréditer toute lutte sociale. Mais en vérité, est-ce si nouveau que cela ?
Chute de la commande publique, retards de paiement, dépôt de bilan en cascade : les représentants du BTP tirent la sonnette d’alarme et envisagent bientôt de se mobiliser pour faire entendre leur voix par de nouveaux blocages de l’économie. Ce phénomène est récurrent en Guadeloupe et n’étonne plus personne s’agissant d’un secteur d’activité en déclin depuis des lustres .
Prince (de son vrai nom Prince Rogers Nelson), né le 7 juin 1958 à Minneapolis, au Minnesota (États-Unis) et mort le 21 avril 2016 à Chanhassen, dans le même État, est un auteur-compositeur-interprète, réalisateur artistique et producteur américain de pop, de funk, de rock et de R&B contemporain. Il est également danseur et acteur. Il a vendu, selon les estimations, entre soixante-et-un et plus de quatre-vingt millions de disques dans le monde.
En reprenant la maxime de Louis Jouvet, je m’autorise amicalement cette observation à la lecture de
Les Contes de la Mer de Aleksandra Zareba, Ignacio Ruiz, Gabriela Salguero & de Pärtel Tall, transportent le jeune public dans le monde inconnu et mystérieux des fonds marins, en trois films d’animation. Le Petit Bateau en Papier Rouge part à la découverte du monde, dans des aventures sur toutes les mers du globe. Enco, une Traversée à Vapeur présente le voyage imaginaire d’Enco, qui trouve sur la plage une épave. Le petit garçon construit ses rêves et des périples extraordinaires. Le Bonhomme de Sable nous fait découvrir la vie d’une plage quand la nuit est tombée. Personne ne sait vraiment ce qui s’y passe quand tout le monde est rentré chez soi. La plage devient alors un autre monde, peuplé de créatures mystérieuses.
« 60 millions de consommateurs » a fait analyser 130 produits à base de poisson. Et les résultats sont plutôt inquiétants…
« Paroles de créoles » a repris ses quartiers en 2016, dans le cadre du Printemps des Poètes, dans les salons du ministère des Outre-Mer, à Paris. Et ce fut un réel succès : environ 200 personnes se sont pressées rue Oudinot, dans la prestigieuse salle Louis-Delgrès, mardi 19 avril dernier.
Elle sera la première femme noire à figurer sur un billet de monnaie étasunien. Elle s’appelle Harriet Tubman. Le billet de 20$ à son effigie ne sera pas imprimé avant 2020. Mais qui était Harriet Trubman?
SYNOPSIS
Synopsis
Mise en lecture par Rita Ravier
— Dossier de presse —
De mai à décembre 1944, Aimé et Suzanne Césaire ont été les hôtes de la première république noire indépendante, à la demande du président d’Haïti, afin de participer aux travaux du Congrès international de philosophie et de connaissances.