Face à la pandémie de coronavirus, les lieux publics « non indispensables à la vie du pays » comme les musées et salles de spectacles sont fermés. Voici donc une sélection d’autres activités à faire chez vous, pour se détendre et se cultiver en toute sécurité.
1/ Christo et Jeanne-Claude en vidéo
Si vous n’avez pas pu admirer l’exposition « Christo et Jeanne-Claude » au Centre Pompidou, voici une séance de rattrapage. Dans une vidéo instructive, la commissaire Sophie Duplaix vous offre une visite guidée à travers les œuvres du couple d’artistes et vous raconte la folle aventure de l’empaquetage du pont Neuf.
centrepompidou.fr/fr/lib/En-direct
2/ Bande dessinée numérique
Paris, 1940. Un mystérieux convoi tente de cacher les tableaux de Jakob et Roni Blum aux nazis. Soixante-dix ans plus tard, leur petite-fille enquête sur ce passé douloureux. Cette fiction est racontée dans Le Portrait d’Esther, une bande dessinée numérique conçue par les musées d’Angers. Les lecteurs peuvent ensuite enrichir leurs connaissances.
portrait-esther.fr
3/ Danse sur les toits
Bien connu pour l’univers merveilleux de ses films d’animation, Michel Ocelot signe Pablo Paris Satie, son premier court métrage en prises de vues réelles.

En 1977, à leur arrivée dans le village de Cacao, en Guyane française, il n’y avait rien. Ils ont tout construit : routes, écoles, habitations, cultures agricoles… Aujourd’hui, les Hmong, supplétifs de l’armée française lors de la guerre d’Indochine, semblent avoir réussi leur intégration au sein de la société guyanaise multi-ethnique. Mais 43 ans plus tard, qu’en est-il réellement ? Et quel avenir s’offre à leurs enfants ? Notre journaliste nous entraîne au cœur de la forêt amazonienne, à la rencontre de ce peuple singulier.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Dans un lycée d’Île-de-France, un collectif de professeurs s’est réuni derrière une lettre lue aux élèves en hommage à Samuel Paty. Ils dénoncent les ravages de l’islamisme et réaffirment des principes républicains. Une lettre que Marianne publie.
La romancière est récompensée pour « le Cœur synthétique », un livre à la fois léger dans le ton et profond dans l’esprit, où l’on retrouve sa préoccupation essentielle : la cause des femmes.
Mesdames et Messieurs Maires de Martinique,
Djaïli Amadou Amal, écrivaine camerounaise reconnue comme l’une des grandes plumes de l’Afrique actuelle, décrit dans son ouvrage, « Les impatientes », l’effroyable condition féminine dans certaines parties de l’Afrique. Mariages forcés, polygamie, viols et violences physiques : derrière les murs de certaines maisons « aisées » se cache un esclavagisme des temps modernes auquel il est difficile pour une femme d’échapper.
Le prix a été attribué à « Cap Canaille » par un jury de policiers, de magistrats, d’avocats et de journalistes qui récompensent un polar.
A l’appel du LYANNAJ POU DEPOLYE MATINIK, une trentaine d’organisations, d’associations, de syndicats, partis, organisations paysanne, de femmes, écologistes, de personnels de santé, de citoyens, de citoyennes…appellent à un rassemblement le samedi 07 novembre 2020 à 15h00 sur la Savane de Fort de France .
L’Assemblée nationale a adopté jeudi le budget du ministère des Outre-mer pour 2021, qui s’élève à quelque 2,43 milliards d’euros, en augmentation «sensible» de 2,5% à 2,43 milliards par rapport à 2020, selon le gouvernement.
Si elle était incontestablement justifiée dans la première phase de la pandémie de la Covid 19 du fait de l’impréparation du pays face à la brutalité du phénomène, la décision de ce nouveau confinement national étendu à la Martinique provoque une incompréhension largement partagée dans la population.
Monsieur le Premier ministre, Interrogé sur TF1, vous avez tenu des propos au sujet de la colonisation qui raisonnent comme un aveu : celui d’une France, qui au-delà de la reconnaissance symbolique du crime contre l’humanité que constitue l’esclavage, affiche le déni de repentance, pour ne jamais répondre au besoin vital de reconnaissance et de réparation des millions de victimes de la colonisation.
Le SNUEP-FSU Martinique, lors de la réunion d’hier sur la rentrée de la Toussaint, a très clairement mis en garde l’autorité rectorale.
Pour sa quatrième édition du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique Les Révoltés du Monde vous propose une sélection inédite de onze films en compétition pour les prix « professionnel », « public » et « jeunes » et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.
Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Isabelle Stoffel
Avec Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss
Avec Hubert Sauper
Étudier une commémoration, c’est aborder deux séries de questions relatives tant au sens et aux fonctions du phénomène qu’à la mémoire — ou à l’amnésie — collectives qu’elle sous-tend bien souvent, malgré son objectif de remémoration. Par-delà les discours, les symboles, les signes, les différents types de fêtes et manifestations auxquels donne lieu la commémoration, l’analyse fait intervenir le problème d’une certaine conscience commémorative, de la place de l’histoire dans la société qui veut ainsi se souvenir. De même se pose un ensemble de questions relatives à l’actualisation de l’événement ainsi rappelé, des fonctions que les organisateurs de la commémoration lui attribuent de manière souvent non explicite, au-delà d’hommages presqu’inévitablement simplificateurs. Autant de thèmes de réflexion qui s’imposent à l’historien. Autant de questions qui, dans le cas de la commémoration du centenaire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1948, prennent une dimension et une signification particulières. Là où le mythe politique, là où l’amnésie collective prédominent, là où, dès 1848 on prôna, de tous les horizons politiques, I’ «oubli du passé »1, la commémoration de l’abolition de l’esclavage prit dès la fin du XIXe siècle des accents particuliers.
Se réfugier dans une colère intransigeante, comme le fait le néoféminisme, ne sert pas à faire avancer la cause des femmes, estime la romancière Belinda Cannone.
Angélina joli bato est un chant politique dédié à Victor Schœlcher. Chaque Île des Antilles françaises a sa version.
Alors que la question de la mémoire est sur toutes les lèvres en Martinique et que la crise identitaire s’accentue, il nous a semblé important de nous interroger dans cet article sur ce que pourrait être la réponse politique ou policière de l’État français face aux tensions identitaires et raciales qui se font jour aux Antilles /Guyane.
Déboulonner les statues des figures de la colonisation, débaptiser les rues, les écoles et les places qui portent leur nom, ce phénomène relancé dans le sillage de la mort de George Floyd aux États-Unis et du mouvement « black lives matter » touche aussi les anciennes puissances coloniales européennes. Si les gestes se ressemblent, la question coloniale ne se pose pas, pour autant, de la même manière dans chacun de ces pays. En France comme au Royaume-Uni, l’indignation a prévalu face à ces mouvements de colère. Mais pas pour les mêmes raisons.