— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Avec l’essor considérable de la numérisation ou digitalisation de l’économie depuis la crise du coronavirus, l’on peut craindre un risque de déstabilisation des grands équilibres économiques, sociaux, sociétaux et démographiques de la société Antillaise. D’ailleurs, l’on peut craindre plusieurs types de menaces qui vont aggraver la situation déjà difficile de l’économie. Un nouveau confinement strict en Martinique n’est pas impossible à imaginer dans les jours à venir, tant la situation sanitaire est aujourd’hui dégradée du fait de l’irresponsabilité et de l’inconscience de certains martiniquais. Le 15 février dernier au soir, près de 2.000 personnes ont défilé lors de manifestations carnavalesque dans les rues du Lamentin en Martinique, en oubliant les gestes barrière, et plus près de nous des gens ont encore bravé les consignes sanitaires des autorités en campant de façon illégale sur les plages de sable toujours en Martinique. Tout cela est révélateur d’un certain état d’esprit délétère de refus de l’autorité. Et là réside le véritable danger d’un chaos économique et social.
La révolution numérique bousculera l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique très tertiarisée, car voilà qu’une nouvelle aventure économique se présente, celle de l’économie dématérialisée, et je pense sans risque d’ être contredit que des milliers d’emplois sont menacés à bref délai, si rien ne bouge en Guadeloupe et en Martinique sur le front de l’innovation.



Brasilia – Le Brésil livre son combat contre le coronavirus dans la plus grande confusion, avec un éventail de mesures pour les écoles, les églises ou les restaurants contradictoires, mal expliquées et soumises aux aléas des décisions judiciaires.
Minneapolis (Etats-Unis) – Les jurés au procès du meurtre du quadragénaire noir américain George Floyd n’entendront pas, ou très peu, un témoin-clé du drame, qui se trouve en prison et invoque son droit à ne pas témoigner contre lui-même.
Séance ouverte à toutes et tous le 9 avril 2021 de 14h 30 à 16h 30. Heures de Paris.
Le groupe pétrolier français Total a annoncé dimanche sa décision de rester en Birmanie, où la répression contre le coup d’Etat militaire a déjà fait des centaines de morts, tout en s’engageant à financer des organisations pour les droits humains dans le pays. Son PDG Patrick Pouyanné souligne que le groupe français alimente en électricité une partie de la population de Rangoun. Et qu’un blocage des versements de taxes exposerait « les responsables de notre filiale au risque d’être arrêtés et emprisonnés ».
Dans cet interview, son médecin-conseil explique chacune des quatre affections primaires dont souffre actuellement Mumia : Covid-19, insuffisance cardiaque congestive, cirrhose du foie et aggravation des éruptions cutanées chroniques. Le 27 février, Mumia Abu-Jamal a téléphoné à Pam Africa (coordinatrice de International Concerned Family and Friends of Mumia Abu-Jamal) pour lui signaler ses symptômes Covid, notamment ses difficultés respiratoires ressenties «comme un éléphant assis sur ses poumons». Pam et ses partisans ont immédiatement lancé une campagne d’action auprès du Secrétaire d’Etat en charge des services correctionnels de Pennsylvanie John Wetzl, du Procureur Larry Krasner de Philadelphie et du Gouverneur de Pennsylvanie Tom Wolf. Les appels téléphoniques nombreux durant plusieurs jours ont contraint les autorités à faire transférer Mumia de la prison vers un hôpital où il a reçu des soins dont la ponction du liquide qui envahissait ses poumons et qui l’oppressait. Rapidement le diagnostic est tombé : Mumia était positif à la Covid 19, contredisant le résultat du test réalisé à la prison. Précisons que durant son séjour à l’hôpital, ses jambes et ses bras ont été enchaînés à son lit, aggravant ses souffrances et provoquant des blessures ouvertes et sanglantes sur une peau déjà très abimée.
Les automobilistes, c’est-à-dire une partie non négligeable de notre population, vient une fois de plus faire les frais d’une nouvelle et très forte augmentation du prix des carburants (essence et diesel) à la pompe depuis janvier 2021. Ainsi, par rapport à mars 2021, les prix augmenteront à compter du 01 avril de 13 centimes d’euro pour le sans plomb et 8 pour le gasoil (en plus 1,2 € pour la bouteille de gaz), soit respectivement depuis le 01 janvier 2021, de 25 c€ pour le sans plomb, et de 17 c€ pour le gasoil (2,06 € pour le gaz). Une augmentation qui va plomber davantage encore leur pouvoir d’achat en net recul ces derniers mois, du fait du cumul de la crise sanitaire et de la crise économique. En effet, après une période qui avait vu, un moment, une légère baisse des prix en question du fait de la baisse de la demande (confinement notamment et télétravail), ceux-ci repartent à la hausse en raison à la fois de l’attitude des pays producteurs de pétrole qui ont réduit leur production, donc l’offre – ce qui a renchéri le prix du baril de pétrole – et de la perspective d’une reprise de l’activité économique avec l’effet vaccin qui crée de l’espoir en l’avenir.
Je suis particulièrement ravi d’annoncer la parution en Haïti et au Canada, en mai 2021, du livre « La didactisation du créole au cœur de l’aménagement linguistique en Haïti » (382 pages, coédition du Cidihca, Montréal, et des Éditions Zémès, Port-au-Prince).
Tout le mois de mars, Culture Égalité a mis en place diverses actions sous le slogan
— Par Laura Andrieu —
Paris – La vaccination des enseignants et personnels éducatifs contre le Covid-19 débutera « probablement vers la mi-avril », d’abord par ceux qui travaillent avec les enfants « en situation de handicap », a déclaré dimanche le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer.
Guánica (Porto Rico) – A Porto Rico, des exploitations agricoles font appel à des travailleurs venus d’Amérique centrale face au manque de main-d’oeuvre locale, certains employés choisissant de vivre du chômage et des aides liées à la pandémie plutôt que de s’occuper des récoltes, qui rapportent moins d’argent.
Paris – On se croirait en pleine séance de travail d’un ballet, si ce n’est l’homme aux côtés de la danseuse de l’Opéra de Paris n’est pas un répétiteur, mais Cédric Klapisch qui boucle son dernier film, petit « miracle » tourné en pleine pandémie.
Cité du Vatican – Le pape a jugé « scandaleux » dimanche, dans son traditionnel message de Pâques, la poursuite des guerres et de la course à l’armement dans le contexte de la pandémie, et exhorté la communauté internationale à partager les vaccins contre le Covid-19 avec les pays les plus pauvres.
Le gros 4X4 de la Gendarmerie s’est garé devant le portail de la Poste. Deux imposants militaires, armés, vêtus de leurs gilets pare-balles sont sortis et se sont dirigés vers l’entrée de la Galerie. Les deux autres sont restés dans le véhicule qui chevauchait une partie du trottoir. Marlène, a eu un mouvement de recul. Je lui ai fait signe de continuer ce que nous avions décidé, visiter l’exposition. Au bout du couloir devant le comptoir où l’on vend les plats à emporter la silhouette des deux gendarmes masquait presque totalement, la vendeuse et le fond de la boutique. Marlène s’est dirigée vers la salle, aujourd’hui déserte, où il est possible habituellement de prendre son repas, et moi je me suis penché pour savoir de quoi il était question entre les gendarmes et la jeune femme derrière sont comptoir. Un des deux hommes s’est retourné et m’a souri tandis que son compère trop occupé à choisir un des bacs en plastic noir que lui montrait la vendeuse, continuait à me tourner le dos. Et j’ai compris! Non, pas d’enquête, pas d’investigation, pas de contrôle, ils étaient venus passer commande pour leur cantine de la semaine!
Contributeur au « New York Times », l’écrivain américain Thomas Chatterton Williams s’est fait remarquer avec son livre Autoportrait en noir et blanc, désapprendre l’idée de race, paru en 2019. Publié aujourd’hui en français aux éditions Grasset, il défend dans cet essai l’idée du dépassement de la notion de race. 



Fort-de-France – A deux pas du centre-ville de Fort-de-France, Dina Dieuzede-Cophire se plaint de ses voisins, en l’occurrence des iguanes qui colonisent son jardin, effraient son chien Rex, et vont jusqu’à mettre la pagaille dans sa cuisine.
Le théâtre Aimé Césaire était trop petit ce mercredi 31 mars pour accueillir toutes et ceux venu.es partager, avec l’UFM et Isabelle Dailly, ce moment de parole vraie.
Près de 3 millions de morts, une économie mondiale bouleversée… Ces conséquences de la crise sanitaire sont omniprésentes. Mais la pandémie de Covid-19 aura également un fort impact social, comme l’explique l’étude annuelle publiée mercredi par le Forum économique mondial (WEF, l’organisation connue comme le forum économique de Davos).