— Collectif —
La complexité des phénomènes sur lesquels les experts ont à se prononcer est telle qu’il n’est souvent pas possible de produire des faits indiscutables, expliquent les philosophes Bernadette Bensaude-Vincent et Gabriel Dorthe dans une tribune au « Monde ».
Tribune. Alerte générale dans les milieux académiques, éducatifs et politiques qui en appellent à un contrôle de l’information afin d’éclairer le public, victime de la désinformation, manipulé par les algorithmes des réseaux sociaux et prisonnier de ses biais cognitifs. En septembre, Emmanuel Macron confie au sociologue des croyances Gérald Bronner la présidence d’une commission « Les Lumières à l’ère du numérique », chargée d’enquêter sur les « fake news », et dont le rapport est attendu ces jours-ci.
Il s’agit de sauver la science et la rationalité, fondements de la démocratie contemporaine, que les algorithmes des réseaux sociaux mettraient en péril. D’où la mobilisation contre le « populisme scientifique » ou l’« infodémie », à grand renfort de sondages alarmistes.
Hésitation vaccinale, refus de la 5G ou déferlante de complotisme, on ne compte plus les lamentations face à la montée de l’irrationalité dans le public, et la perte de confiance d’un nombre croissant de citoyens dans les experts légitimes.

Ils s’appelaient Marc, Henri, Pierre, Aimé, Marie-Line, José, Sandra, Charles… Ils sont morts du Covid alors qu’ils auraient dû vivre. Ils font partie des 511 martiniquais que la maladie a emporté lors de la 4ème vague, et qui seraient vivants aujourd’hui s’ils avaient été vaccinés ! 511 martiniquais que la vaccination aurait sauvé, comme vient de le démontrer la très sérieuse
Et ils ne l’ont pas fait anbafey, en catimini, comme la grande majorité de nos politiques martiniquais mais bien publiquement. Photos à l’appui !
À la suite de son conseil d’administration, le Forum territorial de la jeunesse martiniquaise (FTJM), appelle à la reprise de dialogue urgente entre l’intersyndicale, l’Etat et la CTM, ainsi que la mise en œuvre dans les plus brefs délais de l’ensemble des projets qu’elle porte depuis de nombreuses années. Il nous apparait urgent que tous les Martiniquais, quel que soit leur âge, leur couleur de peau, leur sexe, leur origine sociale, leur religion… prennent du temps pour se parler et de trouver des solutions aux maux de la société. Comme le disait le Docteur Aliker « les spécialistes de la Martinique sont les Martiniquais eux-mêmes ».
Ce livre présente les processus de racialisation qui ont ponctué la transformation de l’Europe et de ses colonies de la fin du Moyen Âge à l’âge des révolutions. Cette histoire éclaire l’évolution des sociétés, des institutions, des cultures et des théories. Elle décrit la volonté de catégoriser les individus et les groupes, de les enclore dans des identités présentées comme intangibles, de discriminer les collectifs dominés, voire d’organiser l’oppression à grand échelle contre des populations définies par leur race.
Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.
Les événements de décembre 59 ne sont pas une simple explosion sociale qui aurait été provoquée par des difficultés conjoncturelles. Ils s’insèrent dans la continuité historique des luttes du Peuple Martiniquais.
Assez étrangement, l’engagement du collectif contre l’obligation vaccinale en Guadeloupe emprunte sous un certain aspect à la Révolution française. Pas dans son contenu moral et politique, mais dans sa rhétorique. Une rhétorique symbolisant la période sans doute la plus sombre et la plus controversée de l’histoire de la Révolution. Celle de la terreur. Une politique mise en place par les Montagnards afin d’éliminer au moyen de méthodes radicales les opposants à la Révolution.
— Par Richard Malka —
— Par Daniel M. Berté —
Vous prévoyez de vous rendre à l’étranger ou de revenir en France prochainement ? Les modalités prévues pour voyager varient en fonction de la situation sanitaire des pays tiers et de la vaccination des voyageurs. La liste des pays classés en zones verte et rouge évolue régulièrement en fonction de la situation sanitaire. Certains pays peuvent mettre en place des mesures temporaires. Quelles sont les sources d’information officielles ? Le point avec Service-Public.fr.
Des élus des Antilles ont qualifié mercredi 22 décembre «
Que la beauté de l’île nous mène vers le Dieu, là où le vert devient dense, alors le chant des feuilles se présente à lui dans la fidélité des arbres, semble nous dire le peintre.

La Martinique vit une période de malaise généralisé qui a été exacerbé par la crise sanitaire et le rejet du protocole de santé publique mis en place par le gouvernement français en réponse à la pandémie. Alors que la population est encore endolorie par le deuil des derniers mois pendant lesquels la pandémie aura été la plus meurtrière à l’échelle de notre territoire, l’inflation et le chômage viennent creuser davantage la fracture sociale. Cette fracture sociale existe depuis bien longtemps mais elle semblait jusque-là quelque peu compensée par l’action des associations et des politiques publiques d’aide et par les systèmes divers de débrouillardise ou de solidarité.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’orgasme, on apprend que 91% des femmes interrogées ont déjà simulé un tel accès de plaisir. 11% reconnaissent même le faire à chaque rapport sexuel.
Pour ceux qui refusent toujours de se vacciner, l’État propose un « dispositif de rupture conventionnelle » et un « accompagnement vers une reconversion professionnelle avec un placement en congé de formation ».
— Par Chantal Nabec —
— Par Culture Égalité —
[…]En Martinique l’abolition a été anticipée face à une révolte d’esclaves survenue au Carbet : le décret du 27 avril était certes connu dans l’île, mais toute attente du délai de deux mois prescrit par le gouvernement risquait de précipiter l’insurrection générale tant redoutée. L’abolition effective dès le 22 mai 1848 a pu ainsi être interprétée comme une abolition imposée par la révolte et non comme une « liberté octroyée » depuis Paris.
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Louis Delgrès, né le 2 août 1766, à Saint-Pierre en Martinique, et mort d’après la légende écrite par certains historiens le 28 mai 1802(à 35 ans), à Matouba (commune de Saint-Claude) en Guadeloupe, est une personnalité de l’histoire de la Guadeloupe. Colonel d’infanterie des forces armées de la Basse-Terre, abolitionniste, il est connu pour la proclamation anti-esclavagistes signée de son nom, datée du 10 mai 1802, haut fait de la résistance de la Guadeloupe aux troupes napoléoniennes désireuses de rétablir l’esclavage. Le 20 mai 1802, Delgrès et ses troupes sont obligés de se replier au fort de Basse-Terre qu’il doivent ensuite abandonner le 22 mai 1802 (en s’échappant secrètement par la poterne du Galion à l’arrière du fort) pour soit disant se réfugier au pied de la Soufrière à Matouba, vers Saint-Claude.