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« Ti-prince », d’Emmanuel de Reynal : un roman « cri du cœur »

— Retour de lecture de Yvon Joseph-Henri —

Ti Prince, d’Emmanuel de Reynal est, dirons-nous, un roman. L’auteur ne choisit pas la forme de son ouvrage et c’est déjà une manière d’ouvrir la réflexion du lecteur. « C’est l’histoire d’un petit garçon… » nous dit-on en présentant le livre. Si c’est une histoire, c’est soit un conte, soit une nouvelle, soit un roman.

Le roman est une histoire ou un ensemble d’histoires lorsqu’il s’agit par exemple du roman de Renard. En même temps, le roman est comme on l’a dit un genre sans loi, « lawless », écrit selon une partition multiple et complexe. La complexité la plus évidente de ce roman est dans l’épilogue qui nous ramène à la réalité et à la morale de notre monde.

Somme toute, le Ti-Prince d’Emmanuel de Reynal s’inscrit dans une forme extérieurement limpide : parcours d’un enfant handicapé de la naissance à la mort. L’autre parcours, concerne une famille rayonnante et aimante dont la force d’amour transforme le rejet habituel des individus ayant un handicap en les intégrant au groupe « normal » parce qu’ils sont innocents, en les faisant reconnaître comme des humains avec tout ce que cela signifie.

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J’ai lu « Ti-Prince » de Emmanuel de Reynal.

— Par Aurore Holmes —

Ti Prince, un récit se déclinant en intensités émotionnelles, celles qui sans crier gare, vous étreignent à la gorge. Dès la première page, la première ligne, les premiers mots, les premiers instants, le premier souffle de vie, notre regard de lecteur, étrangement surpris, se confond avec celui d’une mère aimante et anxieuse qui en donnant la vie, s’inflige un combat contre la mort, et désormais, une lutte contre l’intolérance.

Le roman s’impose d’emblée non seulement par sa rareté thématique mais aussi grâce à l’angle par lequel l’auteur, Emmanuel de Reynal, nous invite à percevoir l’intériorité d’un enfant, puis d’un adulte marqué du syndrome de Down. Une intériorité bousculant nos certitudes, nos logiques cartésiennes parfois formatées et souvent ballottées dans un monde ensauvagé laissant si peu de place aux élans d’empathie et d’affection. Le monde des « gens normaux » est en question. Ils ont érigé le quotient intellectuel comme référence absolue de la valeur d’un être humain, référence implacable et glaciale dont nous avons pourtant conscience de l’absurdité et de l’inconsistance.

Ti-Prince est un roman troublant par la force d’amour qui s’en dégage, troublant par ses protagonistes qui se densifient par la relation d’affection nouée avec le personnage principal, ou bien à l’opposé sont rendus insignifiants, basiques, caricaturaux lorsqu’ils se campent sur un comportement de mépris, d’indifférence ou de haine.

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« Ti-Prince », un roman d’Emmanuel de Reynal

Ti-Prince
« Je suis entré dans la vie sans avoir l’intention d’y rester. Je n’avais rien à y faire, j’étais sans arme, incapable d’illusion. Mes sens étaient vides, mon cœur battait à peine. Mon corps flottait, d’une sinistre mollesse. J’étais plus que nu, entièrement dépossédé, absolument inutile. »

« Ti-Prince » relate l’histoire d’un petit garçon atteint du syndrome de Down. Au départ fragile, souvent différent, il va pourtant franchir tous les obstacles qui se dresseront sur son chemin, posant calmement son regard franc et rempli d’amour sur bien des situations. Ce récit inspiré d’une histoire vraie apporte un éclairage intéressant et des questionnements bienvenus sur une condition qu’on ne connaît que trop peu.

L’AUTEUR : Emmanuel de Reynal

Emmanuel de Reynal est un acteur engagé dans la vie économique et sociale de la Martinique. Né en 1965 à Fort-de-France, il fait carrière dans la publicité régionale et se montre actif dans les associations de son île. Il est l’auteur de « Ubuntu, ce que je suis », aux éditions l’Harmattan, de « Recta Linea » et d’« Une Minute » aux éditions du Panthéon.

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Dialogue improbable entre un afro-descendant et un « béké », par Steve Fola Gadet et Emmanuel de Reynal

L’essai Dialogue improbable entre un afro-descendant et un « béké » est sorti en librairie ce 10 mai 2022.

Cette publication est une première car jamais le thème des relations entre Antillais afro-descendants et blanc-créoles n’a été abordé dans un ouvrage.

Ce livre se présente comme la retranscription des échanges entre Emmanuel de Reynal et Steve Fola Gadet, tous deux connus du grand public aux Antilles et pouvant être considérés, pour chacun d’entre eux, comme représentatif de leur communauté respective. Dans cet ouvrage, ce chef d’entreprise « béké » et cet universitaire afro-descendant abordent de nombreux sujets sociétaux et notamment ceux qui divisent les peuples depuis des siècles.

Rien ne laissait penser qu’un jour ils dialogueraient.
Lui l’activiste pourfendeur du néocolonialisme, et lui le béké flanqué derrière sa particule occidentale.
Lui le descendant d’esclavagé militant pour une société plus juste et lui le descendant d’esclavagiste cherchant encore des manettes à bouger.
Lui le poète-philosophe qui cherche à porter sa part de progrès, et lui le chef d’entreprise au front plissé par les tableurs Excel et les courbes de vente.
Lui l’enseignant-chercheur passeur de savoirs, et lui le publicitaire passeur d’idées.

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Recta Linea. Petit traité d’humanité martiniquaise d’Emmanuel de Reynal

« En refermant la porte, il baissa les yeux machinalement et vit une enveloppe coincée sous son pied. C’était une enveloppe blanche de taille moyenne qui ne comportait rien d’autre qu’une inscription écrite à la main : Gabriel. À l’intérieur, une petite carte en bristol et une lettre. Sur la carte, on pouvait lire ceci : Gabriel, cette lettre est la première d’une longue série. Tu aurais dû la recevoir depuis bien longtemps. Pardonne-moi. Ta marraine.
Il n’avait pas le souvenir d’avoir jamais eu de marraine. »

Gabriel commence un matin à trier de vieux souvenirs lorsqu’un bruit étrange derrière la porte attire son attention. Intrigué, il ouvre la porte et découvre une mystérieuse lettre… Dans « Recta Linea », Emmanuel de Reynal nous livre une enquête palpitante au cœur de la vie martiniquaise, rythmée par des découvertes étonnantes au fil des lettres reçues par notre héros. Les secrets de famille se dévoilent… et bien d’autres encore.

L’AUTEUR : Emmanuel de Reynal

Emmanuel de Reynal est un acteur engagé dans la vie économique et sociale de la Martinique. Né en 1965 à Fort-de-France, il fait carrière dans la publicité régionale et participe activement à la vie associative de son île.

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Emmanuel de Reynal publie « Ubuntu, ce que je suis »

En marge de la sortie de son livre « Ubuntu¹, ce que je suis » (éditions l’Harmattan), Emmanuel de Reynal a échangé avec Gérard Dorwling-Carter  sur la société martiniquaise, dans le magazine de juillet 2020  Antilla, numéro « Spécial Ubuntu ». Voici quelques extraits de cette fort longue interview.

Nota bene : Afin de ne pas modifier le sens de ce qui fut dit, les paragraphes extraits sont retranscrits comme tels, de sorte que certains de leurs entêtes peuvent surprendre.

Prendre le temps de Lire l’intégralité de l’interview, avec les questions posées par l’!intervieweur, et qui comporte aussi un passage intéressant sur l’Afrique du Sud, prise ici comme exemple.

« On peut choisir de façonner son identité en ne retenant qu’un épisode de l’histoire. Souvent d’ailleurs, on le fait sous une forme de pression culturelle qui nous oblige à revendiquer une seule identité. Cette identité peut-être choisie, à condition que l’on soit conscient des limites qu’elle nous impose. Elle est en réalité souvent subie, et elle nous enferme toujours dans un cadre restreint. L’identité nous limite et nous caricature. En fait, dans l’histoire de l’humanité, jamais le combat identitaire n’a créé de bonheur.

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Le crime du béké de Reynal et du nègre Gadet

— Par Dominique Domiquin —

Ainsi, dans une librairie de Fort-de-France, le 9 juillet 2022, le Martiniquais Emmanuel de Reynal a reçu des injures et un crachat. Ceci en réponse à un livre commis avec le Guadeloupéen Steve ‘Fola’ Gadet. Après le mollard du footballeur Marcus Thuram sur son adversaire Stefan Posch ; le glaviot adressé au détestable Eric Zemmour par un jeune descendant d’immigrés, voici le vert-vert à la sauce créole craché à la face d’un béké par un « activiste » antiesclavagiste du XXIe siècle.

Cet acte est condamnable quelle que soit la victime visée. Mais ne soyons pas naïfs, une part des békés se réjouira : « Sa bon ba’w Emannyèl, nou té di’w pa mélanjé kô’w épi nèg ! Luil é dlo pa kay ansanm ! Chak moun dwèt rété an plas-yo, sé konsa sa toujou maché ! Ou wè jan sé moun-tala rayi nou ? » En face, une portion des noirs en redemandera : « Enfin, nous brisons nos chaînes ! Les békés doivent nous demander pardon à genoux sous les coups de fouet !

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Balade nocturne de pleine lune sur le site de la Savane des Pétrifications

Le 7 mars, rendez-vous à 18h 30 sur le parking

Annabel Guérédrat, co-directrice du FIAP Martinique (FestivalInternational d’Art Performance), commissaire d’exposition, artiste chorégraphe, performeuse,
Henri Tauliaut, co-directeur du FIAP Martinique, plasticien -et performeur, sont les lauréats du projet Cocolloba Caravellae Planète, projet d’intérêt général du Ministère de la Culture qui se déroulera en deux parties :
• Une partie « spectacle vivant » sous forme de d’une balade nocturne de pleine lune le 7 mars sur le site de la Savane des Pétrifications
• Une partie « arts visuels » avec une exposition à la maison de la bourse sur la Ville de Saint Pierre. Avec une installation sonore d’Axel Brisard, des photographies en noir et blanc et couleurs de Gaspard Pauwels, de Jean-Baptiste Barret, et des vidéos performances.

Le vernissage de l’exposition est programmé au 8 avril et se terminera le 26 avril.
Le 8 avril nous ferons un vernissage avec un mapping conçu par Henri Tauliaut, sur la façade de la maison de la-bourse, de nuit, qui sera accompagné d’une performance d’Annabel Guérédrat et d’une bande son originale de Renaud Bajeux.

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Vive les couleurs martiniquaises !

— Par Emmanuel de Reynal et publié depuis Overblog —

Le scrutin organisé par la CTM a rendu son verdict. 26.633 martiniquais ont voté pour choisir leur pavillon. Ils avaient le choix entre deux variations rouge-vert-noir issues d’un premier tour rocambolesque. D’un côté le symbole originel des mouvements activistes popularisé notamment par Garcin Malsa, de l’autre un colibri noir sur trois bandes obliques. Et c’est cette dernière version qui a remporté les suffrages.
Avec cette nouvelle interprétation graphique des couleurs de l’OJAM, la Martinique dispose désormais d’un pavillon officiel qui flottera fièrement lors des manifestations sportives et culturelles auxquelles participeront nos compatriotes. Ses couleurs sont devenues aujourd’hui « le symbole de l’identité collective martiniquaise, qui transcendent les intérêts personnels et sont le reflet de nos valeurs communes ».
Je n’avais pas choisi ces couleurs lors du premier tour, car je les estimais clivantes et en contradiction avec les valeurs républicaines auxquelles je suis attaché. Mais je les ferai miennes, et m’attacherai à les défendre désormais, puisqu’elles représentent aujourd’hui notre identité martiniquaise. Je les défendrai, car en devenant les couleurs de la Martinique, elles ne sont plus les couleurs du séparatisme.

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Table ronde sur la transition écologique

Le jeudi 15 décembre 2022 au Lamentin

La dernière Table Ronde  de l’année, du groupe Renaissance-972, aura lieu jeudi 15 décembre, et portera sur la transition écologique. Vous êtes invités à donner de l’écho à cet événement.

Après le succès des quatre 1ères rencontres, celle sur l’emploi (CR ici), celle sur la transition énergétique (CR ici), celle sur l’insertion des jeunes (CR ici), puis celle d’hier sur le partenariat Martinique-Europe, Renaissance Martinique vous invite à assister à la cinquième Table Ronde qui se déroulera le jeudi 15 décembre à 18h, dans l’amphithéâtre du Crédit Agricole du Lamentin, sur le thème suivant :

Comment accélérer la transition écologique en Martinique ?

Trois intervenants de qualité viendront clôturer l’année sur un sujet majeur qui conditionne une grande part de notre avenir : Yvon PACQUIT de la Cacem, Daniel CHOMET de Martinique île durable et Stéphane ABRAMOVICI de Entreprises & Environnement. Ils aborderont les grands sujets de la transition écologique et proposeront des solutions concrètes : l’eau, les déchets, l’environnement… La rencontre sera animée par Serge THALY, et ouverte au public.

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Le compte rendu de la table ronde#3 : comment améliorer l’insertion des jeunes ?

Lundi 7 novembre 2022 se tenait la troisième table ronde de la Renaissance initiée par l’eurodéputé Max ORVILLE.  Le thème : Comment améliorer l’insertion des jeunes en Martinique ? Un public attentif s’était rendu dans la grande salle de conférence du Crédit Agricole du Lamentin pour échanger avec les trois intervenants : Le colonel Emilie PICOT, chef de corps du RSMA, Stéphane BAILLY, directeur régional de Pôle Emploi Martinique, et Jean-Michel LOUTOBY, directeur de la Mission Locale Nord Martinique. La rencontre était animée par Serge THALY. En voici le compte rendu [ Transmis par Emmanuel de Reynal de Renaissance]:

INTRODUCTION

Cette thématique est essentielle car il y a encore trop de jeunes en difficulté d’insertion à la fois sociale et professionnelle. L’Union européenne s’engage avec la Garantie renforcée pour la jeunesse. Il s’agit de faire en sorte que tous les jeunes âgés de moins de 30 ans bénéficient d’une offre de qualité pour un emploi, une formation continue, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois qui suivent la perte d’emploi ou la fin de la scolarité. Cela représente un budget de 8 milliards d’euros.

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Quelle politique mémorielle de l’esclavage?

Conférence aavec Serge Romana le 17 septembre à la Batelière

Dans le cadre de son AG annuelle, l’association Tous Créoles organise une conférence exceptionnelle avec Serge Romana, samedi 17 septembre à 11h, à l’hôtel La Batelière.

Serge Romana sera présent en Martinique pendant 24h, le samedi 17 septembre.

 Infatigable défenseur de la mémoires des victimes de l’esclavage, Serge Romana milite depuis des années à la création d’un mémorial national aux 200.000 esclaves de la France, affranchis et nommés après l’abolition de 1848.

Cette nomination de masse, qui se déroula d’août 1848 à la fin de 1867, fut consignée dans les registres des nouveaux libres ou registres d’individualité. Ces noms sont ceux de la majorité des Antillais d’aujourd’hui.

Afin d’honorer la mémoire des victimes de l’esclavage, le Comité marche du 23 mai 1998 (CM98) et l’AMARHISFA les mirent en lumière en inscrivant, à partir des registres, leurs prénoms, matricules et noms sur des livres, un mémorial itinérant, des monuments et un site Internet (anchoukaj.org).

C’est pour amplifier ce travail que le président de la République a accepté d’ériger un Mémorial national des victimes de l’esclavage dans le jardin des Tuileries.

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Microforce, tous doubout !

— Communiqué par Emmanuel de Reynal

Dimanche 7 août, un incendie a dévasté les locaux de Microforce dans la zone d’Acajou au Lamentin. Les pertes pour l’entreprise sont énormes : en plus des nombreux produits qui sont partis en fumée, l’entreprise perd son outil de travail et a dû complètement se réorganiser pour continuer à servir ses clients. 

C’est au cri de guerre de « Nou Doubout » que tous les salariés de l’entreprise se sont immédiatement mobilisés pour maintenir leur activité, et servir leurs clients.

Maintenir l’activité, et préserver l’emploi 

Dès le lendemain de l’incendie, Microforce a réorienté ses équipes vers les solutions e-commerce, qui permettaient déjà aux clients de profiter de l’ensemble de l’offre sans sortir de chez eux. L‘entreprise a pu ainsi préserver tous ses emplois et conserver un lien commercial actif

Par ailleurs, MicroForce s’est immédiatement réorganisée pour prendre en charge toutes les demandes de SAV de ses clients

Continuer à conseiller, même à distance 

Acheter du matériel informatique, ce n’est pas toujours facile. Pour choisir parmi les dizaines de produits, tous plus sophistiqués les uns que les autres, on a bien souvent besoin des conseils d’un expert.

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« Crachat et lutte de classes » & « Cyniques et indécents »

—  Le n°258 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

CRACHAT ET LUTTE DE CLASSES

RCI nous apprend qu’à l’occasion d’une séance de signatures pour le livre qu’il à coécrit avec le militant afrodescendant Steeve Gadet, un « activiste » aurait craché sur le béké Emmanuel de Reynal. On sait que ce débat improbable entre les deux hommes, a réjoui ou choqué, suivant les points de vue. Parmi les mécontents, il y en a qui ont choisi l’invective virulente contre Steeve Gadet. L’activiste du jour a, lui, visé physiquement de Reynal.

Pendant ce temps, les élu-e-s réuni-e-s en congrès, lancent un débat d’où elles et surtout ils, espèrent tirer un ou des plans « pour la Martinique », pour le plus grand bien « de tous les Martiniquais ». Et comme il se doit pour une si généreuse intention, les premiers pas de ce nouveau départ sont salués par une unanimité de bon aloi. On se croirait en plein « Gran Sanblé pou ba péyi a an chans » des débuts !

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Ils s’appelaient Marc, Henri, Pierre, Aimé, Marie-Line, José, Sandra, Charles…

Par Emmanuel de Reynal  —

Ils s’appelaient Marc, Henri, Pierre, Aimé, Marie-Line, José, Sandra, Charles… Ils sont morts du Covid alors qu’ils auraient dû vivre. Ils font partie des 511 martiniquais que la maladie a emporté lors de la 4ème vague, et qui seraient vivants aujourd’hui s’ils avaient été vaccinés ! 511 martiniquais que la vaccination aurait sauvé, comme vient de le démontrer la très sérieuse étude EPI-PHARE menée auprès de deux groupes de 68.000 martiniquais, l’un vacciné, l’autre non.

Voici les chiffres :

  • 2.488 personnes présentant un Covid grave ont été hospitalisées entre le 15 juillet et le 14 septembre 2021.
  • 550 patients sont décédés à l’hôpital pendant cette période. Pratiquement aucun d’entre eux ne présentait un schéma vaccinal complet !!!
  • On observe dans la population vaccinée une réduction de 91 % du risque d’hospitalisation et une réduction de 93 % du risque de décès. Ce qui veut dire que la vaccination aurait pu éviter 2.264 hospitalisations et 511 décès !

511 décès, c’est l’équivalent de deux crashs d’avion ! Deux crashs provoqués par quelques voix inconscientes se prenant pour des pilotes !

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Quand la solution passe par le développement de l’emploi ET du pouvoir d’achat : la Zone Franche Sociale

Par Emmanuel de Reynal

Si c’est la politique vaccinale qui a déclenché l’incendie en Guadeloupe et en Martinique, les ferments de la crise sont en réalité bien plus profonds.

Depuis plus de 10 ans, les départements et territoires d’Outre-mer s’enfoncent dans une sinistrose qui touche tous leurs leviers : politiques, économiques, environnementaux, sociétaux… et qui se traduit notamment par un effondrement démographique aux Antilles, et un marasme économique et social marqué par un chômage élevé, devenu endémique.

Chaque année par exemple, la Martinique perd 5.000 habitants ! L’équivalent d’une petite commune qui est rayée de la carte. La Guadeloupe est sur la même tendance. Une telle baisse démographique engendre mécaniquement l’appauvrissement des populations et son cortège de malheurs : le chômage, la désespérance, la violence…

Le pouvoir d’achat est pénalisé par « la vie chère », ce qui nourrit une frustration durable des populations Guadeloupéennes et Martiniquaises. L’INSEE et l’IEDOM ont montré en effet que les prix sont globalement plus élevés de : + 11,6 % en Guyane, + 12,3 % en Martinique, + 12,5 % en Guadeloupe, + 6,9 % à Mayotte, + 7,1 % à La Réunion, par rapport à l’Hexagone.

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Quand on sacrifie nos propres médecins pour servir des idéologies…

Par Emmanuel de Reynal

Le conflit qui se déroule en Martinique est une vaste supercherie. D’un côté, il y a les médecins vaccinés à plus de 90% qui n’ont qu’un seul but : sauver des vies. De l’autre, il y a des politico-syndicalistes qui utilisent la crise sanitaire pour servir leurs idéologies et leurs ambitions de rupture.

C’est donc un conflit absurde entre deux logiques incompatibles, celle de la science et celle des « opinions ». Un conflit doctrinal fabriqué de toute pièce pour semer le désordre subversif. Un conflit qui s’est installé dans les lieux de soin, face à des soignants impuissants, qui ont bien d’autres choses à faire que de subir des slogans idéologiques.

Que voulez-vous que des médecins répondent à des activistes politiques ? Rien. Ils ne peuvent rien leur répondre, car leur sujet n’est que médical. Que voulez-vous qu’ils répondent à des haut-parleurs qui les accusent de promouvoir un vaccin meurtrier, et qui leur reprochent de se conformer à la loi pour protéger leurs patients ? Que voulez-vous qu’ils répondent à des hurlements dont le but est d’affaiblir la parole médicale et contester le consensus scientifique.

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Quand la yole de Martinique est enfin reconnue à l’Unesco…

Par Emmanuel de Reynal

La yole de Martinique appartient au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle fait maintenant partie des richesses culturelles immatérielles de l’humanité. Désormais, elle fera rayonner la Martinique bien au-delà de ses frontières. Elle montrera les plus belles facettes de notre île, celles que nos traditions façonnent depuis des siècles, celles que taillent aujourd’hui les hommes de la mer, celle que nos baies subliment à chaque rayon de soleil… Elle fera connaître au monde sa langue, ses acrobaties et sa danse.

Ce message de promotion est de toute beauté et tous les mots utilisés sont forts pour construire une promesse qui va droit au coeur, en ce moment de désespérance universelle : Paradis, nouvelle famille, amour, partage… tout y est. Mais comme toute promesse (qui n’est gratuite pour personne)… elle mérite d’être tenue. Guy Pollier

Elle dévoilera les secrets d’une embarcation qui n’est rien sans ses équipiers.

La yole de Martinique brille aujourd’hui par-delà les mers de la Caraïbe, et nous devons ce nouvel éclat à la ténacité d’un homme, Édouard Tinaugus, qui a su embarquer toutes les énergies dans son rêve.

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Points de vue sur un évènement marquant de ce 22 mai 2020

France Antilles du 22 mai 2020 :  l’événement à Fort-de-France

« En ce jour de commémoration du 22 Mai, un groupe d’activistes a fait tomber deux statues de leur socle avant de les endommager à coups de masse. Les militants sont passés à la vitesse supérieure cette année, contestant l’action de Victor Schœlcher et lui reprochant notamment le décret suivant l’abolition de l’esclavage, ayant permis l’indemnisation des propriétaires d’esclaves. »

Sur People Bò Kay : un acte assumé, un témoignage

Deux militantes martiniquaises ont revendiqué samedi, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, avoir participé à la destruction des deux statues de Victor Schoelcher le 22 mai, jour du 172ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique.

« Ceci est un message à la gendarmerie de la Martinique, la police, les forces armées, les juges, les magistrats. Nous assumons pleinement notre acte parce que nous en avons assez, nous jeunes Martiniquais d’être entourés de symboles qui nous insultent », déclare Jay Assani, activiste martiniquaise très connue sur les réseaux.

« Et nous avons pris la décision, nous ne sommes pas les premiers à s’en prendre à ces symboles.

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« L’emprunt russe » : un don sans retour

— Par Roland Sabra —
Je le confesse . Le jeudi est mon jour de sortie préféré pour le théâtre. Après la relâche du dimanche soir et du lundi, la reprise du mardi et la toujours difficile deuxième, qu’elle soit de la série ou hebdomadaire, le meilleur du travail proposé est souvent là au mitan de la semaine. J’évite le week-end, surtout le samedi, par crainte de croiser un public, en sortie peu habituelle et aux réactions décalées. Et pourtant!
Ce samedi 5 janvier 2019 la Troupe Coméd’île, créée en 2008 par Guillemette Gallet de Saint Aurin et qui fête ses 10 ans cette année m’a fait découvrir, avec bonheur, tout un aspect du théâtre martiniquais que je connaissais peu. Au temps pour moi!

La pièce jouée ce soir-là est la dernière création de Coméd’ile, après Treize à table, J’y suis j’y reste, Pique-nique en ville, Le Noir te va si bien. Cinq pièces en dix ans, voilà déjà une indication sur travail de la troupe, qui se donne donc quinze mois  de répétition avant de se produire. Le délai de gestation ne s’explique pas seulement par le fait qu’il s’agisse d’une troupe exclusivement composée d’amateurs, engagés professionnellement dans d’autres activités parfois fort éloignées de la scène.

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« L’emprunt russe » : succès complet

5 janvier 2019. Foyer de l’Espérance à Foyal

La Compagnie Comed’île a choisi de présenter pour la saison 2018 une pièce originale créée en 1997 par deux auteurs passionnés de théâtre : Dominique Ghesquière et Pascal Chivet.
« L’Emprunt russe  » est en effet une comédie-vaudeville écrite à la fin du vingtième siècle mais on y retrouve tous les ingrédients du vaudeville classique.
Dans la pure tradition des pièces de Labiche, avec ses couplets au lever de rideau et au final, cet « Emprunt Russe » se révèle être l’ «Emprunt Ruse ».

Nous sommes à Paris, en janvier 1910. Belle-Epoque, sans doute, mais bien mauvais temps ! La Seine est en crue, la capitale est inondée, la circulation est difficile ! Un banal ou presque accident de fiacre fait soudain culbuter tout un passé de bourgeois… irréprochables. Si la redingote, la soutane, la robe ou… les chapeaux, dissimulent les apparences, ils n’en intensifient pas moins la caricature de ces personnages. Leurs travers ou leurs faiblesses ont l’âge de l’humanité.

Tout n’est alors qu’apparence et chacun reflète ce qu’il n’est pas.

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‘L’emprunt russe », de Ghesquière & Chivet, m.e.s. Guillemette Gallet

Du 23 novembre 2018 au 5 janvier 2019. Foyer de l’Espérance à Foyal

La Compagnie Comed’île a choisi de présenter pour la saison 2018 une pièce originale créée en 1997 par deux auteurs passionnés de théâtre : Dominique Ghesquière et Pascal Chivet.
« L’Emprunt russe  » est en effet une comédie-vaudeville écrite à la fin du vingtième siècle mais on y retrouve tous les ingrédients du vaudeville classique.
Dans la pure tradition des pièces de Labiche, avec ses couplets au lever de rideau et au final, cet « Emprunt Russe » se révèle être l’ «Emprunt Ruse ».

Nous sommes à Paris, en janvier 1910. Belle-Epoque, sans doute, mais bien mauvais temps ! La Seine est en crue, la capitale est inondée, la circulation est difficile ! Un banal ou presque accident de fiacre fait soudain culbuter tout un passé de bourgeois… irréprochables. Si la redingote, la soutane, la robe ou… les chapeaux, dissimulent les apparences, ils n’en intensifient pas moins la caricature de ces personnages. Leurs travers ou leurs faiblesses ont l’âge de l’humanité.

Tout n’est alors qu’apparence et chacun reflète ce qu’il n’est pas.

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7ème édition Forum étudiants des métiers et carrières

 Mercredi 22 novembre 2017, Campus de Schœlcher

Education et entreprises : La Fondation Université des Antilles et GBH prolonge son action en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes Mercredi 22 novembre 2017 sur le Campus de Schœlcher se déroule la 7ème édition des forums métiers et carrières à l’initiative de La Fondation Université des Antilles et GBH, en partenariat avec Contact Entreprises. L’Université des Antilles et GBH ont décidé, en juillet dernier, de prolonger l’action de la fondation pour une durée de cinq ans, affirmant ainsi leur volonté commune de rapprocher le monde de l’université avec celui de l’entreprise. L’une des actions majeures développées par cette fondation, est le Forum métier, qui vise à faciliter les échanges d’expérience et de compétences entre les cadres d’entreprises et les étudiants pour une meilleure intégration professionnelle.

 

Un rapprochement initié par la Fondation Université des Antilles et GBH

Créée par l’Université des Antilles et GBH en 2011 (anciennement Université des Antilles et de la Guyane), la Fondation Université des Antilles et GBH a été prorogée pour une durée de cinq ans.L’objectif de cette fondation est double : mettre en commun les compétences et les moyens des deux partenaires et déployer des formations professionnelles d’excellence au sein de l’Université des Antilles.

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« Les Trois Mois Solidaires »

trois_mois_solidairesDossier présenté par l’Association « Tous Créoles ! »

La Martinique traverse une longue crise qui plonge sa population dans un état de « désenchantement » inquiétant. Cette crise est de plusieurs ordres :

  • Économique d’abord, avec un affaissement du PIB martiniquais qui se traduit par une baisse continue de compétitivité des entreprises et un niveau record de chômage : 22% de la population martiniquaise est sans emploi, près de 60% des jeunes de moins de 25 ans n’ont pas de travail.

  • Sociale aussi, avec un appauvrissement de toutes les structures qui permettaient jusque-là de fédérer les populations : jamais le monde associatif martiniquais n’a été aussi inoccupé et impuissant. Les clubs sportifs sont en panne, les associations culturelles sont à l’arrêt, les mobilisations bénévoles d’intérêt général sont de plus en plus rares.

  • Sociétale enfin, avec un regard fantasmé sur nous-mêmes, où nos différences deviennent aujourd’hui facteurs de clivage : voir d’abord ce qui nous différencie de l’autre pour mieux en faire un coupable, responsable de nos propres malheurs. Ils sont loin aujourd’hui, ces espaces de vie commune qui permettaient simplement de mieux se connaître pour mieux s’apprécier : il n’y a plus d’internat, ni de kermesse communale, ni de service militaire…

Les conséquences de cette crise sont visibles à l’œil nu, au détour de chaque quartier, à l’ombre de chaque abribus, ou encore dans les tristes rubriques de l’actualité locale : pauvreté, alcoolisme, drogue, violence… les maux de la société martiniquaise enflent chaque jour un peu plus.

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« Jugés et condamnés par une petite pensée unique et oxydée »

lajounenkreyol« Tous Créoles ! » s’étonne qu’une polémique ait pu aboutir au report d’une opération pédagogique initiée par le lycée Joseph-Pernock du Lorrain, initialement prévue ce lundi 19 octobre 2015.

Nous considérons qu’une clarification s’impose.

Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale du Créole, le lycée Joseph-Pernock du Lorrain organise une manifestation éducative dont l’objectif est d’améliorer la cohésion de la communauté martiniquaise, notamment par une meilleure compréhension de notre société et de son histoire.

Ce cycle de rencontres annuelles consiste notamment à braquer le projecteur successivement sur les différentes composantes de la communauté créole martiniquaise : ainsi en 2012, le thème pédagogique concernait l’arrivée des Nègres Congos dans notre île ; en 2013 il s’agissait de commémorer l’arrivée des premiers Indiens à la Martinique. Pour 2015, le thème retenu par le lycée Joseph-Pernock est le suivant : « Ni 380 lanné ! Konsians, konésans pou la konfians », autrement dit : « Il y a 380 ans ! Conscience, connaissance pour la confiance ». Ce thème faisant référence implicitement à l’arrivée des premiers colons blancs en 1635 à la Martinique, soit depuis 380 ans.

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