En Martinique : 100% des médecins du CHU sont vaccinés contre 39.6% en population générale.
En Guadeloupe : 98.5% des médecins du CHU sont vaccinés, contre 37.4% en population générale.
— Par le Dr Ruddy Valentino, CHU Martinique —
Ceux qui ont la connaissance de la maladie et de ses traitements, ceux qui s’occupent au quotidien des malades depuis 2 ans, ceux qui savent, sont vaccinés ! Y a-t-il une meilleure démonstration de la désinformation massive qui a décimé et décime encore des centaines de nos concitoyens ? Une poignée de médecins ou d’experts autoproclamés instrumentalisent les peurs légitimes de nos populations par des affirmations sans aucun fondement scientifique. Pourtant, les faits scientifiques sont là pour nourrir et orienter le débat, poser l’urgence à agir collectivement et en responsabilité.
Allons-nous laisser l’irrationalité, la suspicion et la peur nous distraire, nous diviser et nous tuer ?
Quiconque avait des questions au début sur la vaccination « Je veux me donner un peu de temps », eh bien ! Un an s’est écoulé et près de 10 milliards de doses ont été injectées dans le monde permettant de démontrer l’efficacité et la sécurité de cette vaccination.

Âpre et bouleversant, le film de Manuel Schapira, inspiré du livre éponyme de Nathacha Appanah, nous plonge dans le quotidien ultra-violent des mineurs isolés des bidonvilles de Mayotte. Une claque
« C’est un grand honneur de travailler au Bénin à la direction déléguée de l’Institut Français ». Coline-Lee Toumson-Venite, est la toute nouvelle Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin. Française d’origine caribéenne, cette femme au parcours culturel riche, s’exprime sur sa nouvelle mission au Bénin. Elle parle de ses défis et son intérêt pour la création artistique et de son souhait de pouvoir contribuer, au sein de l’Institut Français du Bénin, au dialogue des cultures, des expressions artistiques, des générations, dans tous les champs de la création.
Dans le cadre du mois de lutte pour les droits des femmes, organisé autour du 8 mars, le Collectif 8 mars organise une action militante et artistique dans la ville du Diamant, le samedi 26 mars de 9h à 13h.
Dans le cadre d’un partenariat avec Culture Égalité, la ville de Fort-de-France invite sa population à découvrir les rues, places et bâtiments qui portent des noms de femmes, le vendredi 25 mars à 17h30.
La Fondation Dapper propose aujourd’hui son premier livre d’art numérique sur les arts anciens d’Afrique, consacré aux masques.
Après « HOMO ACTUM », portant sur la figure de l’homme antillais, Nicolas NABAJOTH avait présenté à l’ARS (Dothemare), en mars 2021 entre deux confinements, une série de 30 photographies consacrées à la Femme. Ce sont 17 photographies parmi celles-ci qu’il expose aujourd’hui, du 10 mars au 11 avril à la Fabrique, rue Achille René Boisneuf, à Pointe-à-Pitre. Des photographies en grand format de femmes noires, en noir et blanc, réalisées avec un appareil numérique Nikon D700, lui permettant d’obtenir un rendu proche des clichés argentiques.
Kafé littéraire & infos tournée
« Chaque vie est un univers, une vaste encyclopédie dont les pages s’écrivent continuellement selon la fortune ou l’infortune des jours »
Kanmarad Lafimé sété on moun Twarivyè. I té ka rété a Schoelcher. Lanné la sa téka ba’y 95 lanné. Sété on gran spòwtif, sa I té enmé sété bisiklèt.
De deux en un à un se divise en deux le travail de Françoise Dô, « Juillet 1961 » présenté ce soir là dans la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium en illustre avec bonheur le chemin dans un infini d’allers-retours.
Une bande dessinée brésilienne, « Écoute, jolie Márcia » de Marcello Quintanilha, a remporté samedi le prix du meilleur album de l’année, le Fauve d’or, au Festival d’Angoulême.
L’argument de la « tradition » a nourri en Martinique pendant près de deux ans une guéguerre d’arrière garde contre les gestes barrières, la vaccination anti covid, l’obligation vaccinale et le passe sanitaire. A l’agression du corps, de « l’Être martiniquais » diraient certains (1), le colonialisme ajoutait, selon les protestataires, une menace sur une des « tradition » fondatrices, affirmaient-ils, de notre identité : le carnaval.
Après une semaine de procès éprouvante pour les victimes, leur famille, le verdict est tombé : 14 ans de prison pour ce grand-père indigne qui a été reconnu coupable des faits que ces fillettes, devenues femmes, n’ont eu de cesse de dénoncer.
Lorsque le mot 
« Et Dieu ne pesait pas lourd » de Dieudonné Niangouna, jeu et m.e.s. de Frédéric Fisbach
C’eut été mal connaître Didier Poiteaux et Olivier Lenel que de croire qu’ils allaient nous embarquer dans une conférence théâtralisée sur le thème toujours aussi clivant, de la peine de mort. Abolie en France en septembre 1981 par l’Assemblée nationale à la suite d’un texte de loi présenté par Robert Badinter elle a toujours ses partisans, qui nostalgiques, l’évoquent le plus souvent à mots couverts: il est des désirs peu glorieux, honteux, sordides. Un quart des pays du monde, et parmi eux les plus peuplés se vautrent encore dans son lit. Trois jours avant la représentation de la pièce à Fort-de-France, l’Arabie saoudite exécutait 81 prisonniers.
— Par Joël Des Rosiers, psychiatre et psychanalyste —
Lettre ouverte aux élus du Robert et de Cap Nord 
Les empires médiatiques occidentaux sont massivement mobilisés pour persuader l’opinion que ce qui se passe en Ukraine est le résultat de la méchanceté d’un dictateur fou nommé Poutine qui veut empêcher qu’un innocent pays démocratique rejoigne la paisible famille européenne. Chacun devrait prendre conscience qu’en réalité, il s’agit d’un pas supplémentaire et prémédité vers une troisième guerre mondiale. C’est dire que soutenir l’un ou l’autre des camps qui s’affrontent sans s’être valablement informé relève d’une coupable irresponsabilité.