— Par Edouard Tinaugus —
Pour la deuxième fois dans son existence, la population martiniquaise est appelée à choisir un emblème régional. À l’inverse de la première fois, on a l’impression que les couleurs Rouge, Vert et Noir (RVN) ont été quasiment imposées.
La population pourra voter non pas pour choisir un drapeau mais pour un emblème régional, non pas pour choisir un hymne national mais pour une œuvre musicale pour accompagner cet emblème régional. Le choix porte sur 23 œuvres artistiques ; 19 dessins et 4 morceaux de musique. La population devra choisir entre le RVN et le RVN, entre les couleurs des autonomistes et les couleurs des indépendantistes. Comme si le choix d’un emblème pouvait changer la situation de la Martinique.
On nous apprend que cette démarche d’avoir un emblème était une demande des sportifs et artistes pour des épreuves sportives ou représentations culturelles hors de la Martinique. Une demande qui s’est transformée en une exigence aux couleurs politiques d’un drapeau. Un comité technique a sélectionné 19 dessins sur environ 1 200 propositions et 4 morceaux de musique sur environ 400 propositions, en moins de deux semaines, quelle prouesse !

Par Justine Triet, Arthur Harari
Par Delphine Gleize, Delphine Gleize
L’humanité est aujourd’hui
Par Mathieu Vadepied, Mathieu Vadepied
Le film Aucun ours (No Bears), de Jafar Panahi, prendra l’affiche vendredi [en Martinique] alors que le cinéaste iranien est emprisonné dans son pays natal depuis le mois de juillet 2022. En réalisant cette œuvre, il a défié une cinquième fois une interdiction, imposée par le gouvernement, de faire des films pour une période de 20 ans.
— Par Guillaume Lorin, Aurore Auguste —
Les juges d’instruction ont prononcé ce lundi un non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone, ce pesticide autorisé dans les bananeraies françaises jusqu’en 1993. Ils estiment principalement que les faits sont prescrits.
Prix Spécial du Jury – Mostra de Venise 2022
CCPYPM vous invite à débuter l’année avec un partage d’expérience ! Visite du site, de la Plantothèque école médicinale d’urgence et des Parcours sensoriels et pédagogiques, dégustation et échanges, mini-marché, rencontre de l’équipe.
Ah la révolution féministe… Pas la révolution féminine mais féministe ! Qu’on la hait ou qu’on l’aime, elle est bien présente et gagne du terrain au grand dame de l’homme ou du moins du macho, et de l’Homme avec un grand H… Car oui, Mémoires d’une féministe radicalisée met un bon coup de pied au féminisme et au machisme. Un monde dystopique où la masculinité et la féminité sont en péril. En péril pour le cycle de la vie sur Terre. Une guerre des sexes où un féminin masculinisé, pire encore, le potomitan l’emporte. Le mythe du potomitan qui se démystifie en devenant réel, sans coeur, et vengeresse. Une révolution qui écrase et broie une bonne fois pour toute les bijoux de famille du masculin.
La lexicographie créole –entendue au sens d’une activité scientifique de conceptualisation et de production de dictionnaires et de lexiques arrimés au socle méthodologique de la lexicographie professionnelle–, est encore jeune, elle remonte aux travaux pionniers du linguiste Pradel Pompilus 
Synopsis :
Par Jim Jarmusch
L’ancien arbitre était parmi ces privilégiés qui avaient pu assister à la rencontre historique entre le Santos F.C et la sélection de la Martinique. Plusieurs points avaient retenu son attention, qu’il essaiera de restituer sommairement sur ce papier.
Un rapport de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance souligne le retard de l’éducation en France par rapport à ses voisins européens.
♦ 59% des Martiniquais sur dix écoutent de la musique tous les jours
Entretien« Chaleur humaine ». L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier les démarches « low-tech » et à privilégier la sobriété.
Il vaut mieux avoir de l’avenir que du passé.