Il suffit d’avoir été au moins une fois, une seule, en présence d’une œuvre qui nous a marqués ou bouleversés pour nous être posé la question : l’art change-t-il la vie ? Le livre de Dominique Berthet au titre éponyme1 rassemble un certain nombre de textes publiés dans des revues, des ouvrages collectifs, ou prononcés lors de colloques. À l’occasion de ce livre, ces textes ont été modifiés, amendés, ou ont subi une totale refonte pour les besoins de la publication. Réunir ces textes, les articuler de façon cohérente, nous indique que cette question que nous nous sommes tous déjà posée est érigée ici en véritable questionnement.
Questionnement, en effet, car tout au long de ce livre, Dominique Berthet ne développe pas un raisonnement en vue d’une réponse, mais il interroge méthodiquement, chapitre après chapitre, les problématiques qui découlent de la question. Ainsi, et même si le titre appelle la réponse, ce livre n’est pas un livre-réponse. Il ne répond pas à la question qu’il pose. Son propos est plutôt d’analyser en termes dialectiques les relations complexes que tissent l’art et la vie, pour qu’au bout du compte, nous ayons les arguments de notre propre réponse.


BALISAILLE, en partenariat avec la Ville du Saint-Esprit, se réjouit d‘accueillir en Martinique du 16 au 30 janvier 2023 l’écrivain haïtien Lyonel TROUILLOT. 
Depuis le 23 novembre, des danseurs et chanteurs lyriques participent à ce projet d’ateliers lancé un mois plus tôt. Une opération qui entend favoriser les talents sur ce territoire et, à long terme, la diversité au sein de la vénérable institution.
C’était l’une des légendes du rock. Le guitariste Jeff Beck, devenu célèbre avec The Yardbirds, groupe de rock des années 1960, est mort mardi 10 janvier à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille mercredi soir dans un communiqué. « Après avoir soudainement contracté une méningite bactérienne, il est décédé paisiblement », est-il également expliqué sur le compte Twitter du musicien.
Inutile de feindre la surprise 
Dans le remarquable article de
Les multiples plaintes pour
Atouts indéniables pour le contrôle des routes commerciales et les jeux de pouvoirs qui leur sont corollaires, les outre-mer restent perçus comme des étrangetés périphériques, plus ou moins éloignées et exotiques.
Par Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk
De Pier Paolo Pasolini
Par Ali Asgari, Alireza Khatami
Par Hlynur Pálmason
« Certes, la responsabilité relève de ceux qui exercent un pouvoir. Mais elle est aussi la nôtre, quel que soit notre degré d’insertion sociale et plus encore, si, hommes de culture, nous avons pour vocation la formation d’une conscience et d’une volonté publiques pour que les pouvoirs soient mis en condition de servir l’intérêt général, de défendre le bien commun et d’affirmer le rayonnement international de l’Algérie »
L’Église d’Angleterre a présenté mardi ses excuses pour les liens passés avec l’esclavage d’un organisme financier qui lui est lié, aujourd’hui engagé dans un vaste processus de dédommagement des communautés victimes. «Je suis profondément désolé», a réagi l’archevêque de Canterbury Justin Welby, le chef spirituel de l’Église anglicane. «Le temps est venu de prendre des mesures en réponse à ce passé honteux».
Santé, énergie, enthousiasme : dans notre belle île de Martinique, voilà bien-sûr les souhaits personnels à adresser à chacune et à chacun pour cette année nouvelle.
Encore une fois, l’association Culture Égalité est présente devant le tribunal où se tient à huis clos un procès pour
Un jour, Albert EINSTEIN a dit que « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ». Alors, Mesdames et Messieurs nos élu.e.s. de la Martinique : quand allez-vous cesser d’illustrer cette citation comme vous le faites ? Car, au-delà du discours, notre pays a besoin de bâtisseurs qui passent à l’acte et non d’ouvrier.e.s de la ‘’parolite’’.
Ainsi défilent les années depuis les siècles des siècles.

Ainsi donc, une décision essentielle appelée à s’inscrire dans l’histoire martiniquaise sera écrite par la volonté et le pouvoir d’un homme. Après qu’il aura eu le premier mot, le président de la collectivité aura le dernier mot : d’abord, « je suis pour le drapeau rouge-vert-noir », ensuite, « le président du conseil exécutif procédera librement au choix final ». Dès le départ, le président avait dit sa préférence, il a écrit la règle du jeu qui devra l’y conduire et prononcera la sanction finale. Dans plusieurs tribunes j’ai tenté de démontrer combien, en Martinique, le politique tient la main de l’historien. Le choix et le