« Juste une nuit », un film de Ali Asgari

Par Ali Asgari, Alireza Khatami
Avec Sadaf Asgari, Ghazal Shojaei, Babak Karimi
Titre original Ta farda
16 novembre 2022 en salle / 1h 26min / Drame
Synopsis :
Fereshteh doit cacher son bébé illégitime pendant une nuit à ses parents qui lui rendent une visite surprise. Son amie Atefeh l’aide. Elles se lancent dans une odyssée au cours de laquelle elles doivent soigneusement choisir qui sont leurs alliés.

La presse en parle :
L’Obs par N. S.
Approche naturaliste et caméra scotchée à l’héroïne qui rappellent le cinéma roumain ou celui des frères Dardenne, ce film flirterait avec un académisme d’auteur si ses plans-séquences n’étaient aussi révélateurs de la solitude des femmes dans un pays qui nie leur condition.

Libération par Sandra Onana
Etonnamment, le film d’Ali Asgari, par-delà sa redoutable mécanique, touche à quelque chose de doux et précieux entre les engrenages : un flou, des sursauts de grâce qui regardent vers les Dardenne de Deux jours, une nuit, des effets de durée qui ont bien plus à voir avec l’attention portée aux visages (celui de la touchante Sadaf Asgari exprime mille conflits intérieurs) qu’à un étirement pervers des épreuves.

Ouest France par La Rédaction
Une course contre la montre étouffante, qui raconte brillamment la condition des femmes dans ce pays.

Positif par Stéphane Goudet
[Des] inventions scénaristiques subtiles, [des] petits contrepoints comiques bienvenus, et une fine analyse d’une société patriarcale liberticide qui impose sa loi aux femmes […].

Transfuge par Séverine Danflous
Une magnifique odyssée d’une mère dans un Iran dangereux.

Télérama par Frédéric Strauss
Une immersion édifiante dans la vie d’une étudiante de Téhéran.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Pendant que des femmes et des hommes se font massacrer par les autorités iraniennes, Ali Asgari offre un petit miracle de cinéma, empreint de combativité et de dignité.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Film modeste et assez bref, Juste une nuit n’en illustre pas moins une situation de véritable danger pour sa protagoniste principale. Un état de fait que l’actualité iranienne ne viendra pas démentir.

Le Figaro par O.D.
Dans sa mécanique inexorable, le film rappelle le kafkaïen After Hours de Scorsese. Mais l’ensemble reste trop anecdotique pour convaincre totalement.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
L’intrigue s’étire un peu, mais on est néanmoins touché par ce portrait de femme indépendante dans un pays qui bafoue ses droits et où tous les hommes sont soit des lâches soit des prédateurs. Edifiant.

Le Monde par M. Dl
Empruntant à l’esthétique du néoréalisme iranien (Abbas Kiarostami, Jafar Panahi, Majid Majidi…), Juste une nuit, du cinéaste Ali Asgari, épluche dans ses détails ordinaires la quête de Fereshteh. L’épopée engendre une sorte de suspense et dessine, de plus en plus précisément, le portrait d’une jeune femme courageuse.