— Éditorial du n° 195 de « Jik An Bout », journal du CNCP
A l’approche des dernières élections présidentielles françaises, Marine LEPEN et Emmanuel MACRON, ont tous deux brandi l’appât magique qui, selon eux, pourrait rallier des électeurs : « Nous augmenterons le Pouvoir d’achat !». Ils avaient bien conscience que, dans un contexte où tous les sondages annonçaient une forte abstention, les Français étaient préoccupés, plus que tout, par l’augmentation du coût de la vie, par l’impossibilité grandissante pour eux de payer leurs factures et, au bout du compte, par la dégradation de leurs conditions de vie. On aura constaté que, dans toutes les élections, les politiciens opportunistes en quête de mandat s’engagent à défendre ce fameux « pouvoir d’achat».
Dans le système capitaliste que les occidentaux ont pu imposer au niveau mondial, tout est soumis au règne de l’argent. La hausse des salaires et la diminution des prix se retrouvent très souvent au cœur des revendications populaires. La question du « pouvoir d’achat » est donc un enjeu important. Mais, quand des couches exploitées y voient l’espoir de disposer des moyens de mieux vivre, les intentions des représentants du système sont bien différentes.