—Par Perrine Kempf —
 
Pour les 330 000 personnes sans domicile en France en 2023, les condamnations sont souvent plus sévères et leurs droits moins respectés. Un colloque sur la criminalisation des personnes à la rue a pointé cette répression systématique dont elles sont victimes.
C’est une double peine pour les personnes à la rue. En plus d’avoir à affronter les difficultés en vivant dehors et de souffrir de l’isolement, elles reçoivent des condamnations plus lourdes et leurs droits sont très souvent bafoués. Le colloque organisé le 13 juillet dernier par le Barreau de Paris Solidarité et le Barreau des rues, qui apportent une aide juridique à un public éloigné du droit, a fait la lumière sur cette répression policière et judiciaire.
À la 23e chambre correctionnelle où se déroulent les comparutions immédiates (procédure rapide où la personne est jugée immédiatement après sa garde à vue), la sévérité des peines infligées aux gens à la rue ou sans-papiers s’illustre ainsi de manière flagrante. « Les SDF et les étrangers y sont surreprésentés, explique Anne-Sophie Laguens, avocate et cofondatrice du Barreau des rues.

Vous êtes en vacances et vous avez besoin de soins ? Le ministère de la Santé propose des solutions adaptables en fonction des situations, afin de limiter le recours systématique aux services d’urgences hospitaliers qui peuvent être sous tension lors de la période estivale.

Le manifeste 
— Par Maurice Ulrich —
Jean-François Hoarau est professeur de sciences économiques à l’université de La Réunion et membre du Centre d’Economie et de Management de l’Océan Indien (CEMOI). Spécialisé en macroéconomie internationale et du développement, ses travaux sont tournés vers l’empirisme et l’économétrie appliquée. Ils se consacrent particulièrement aux petites économies insulaires dont les territoires ultramarins français. Il publie deux ouvrages en 2016 chez L’Harmattan, Les petites économies insulaires. Nouveaux regards conceptuels et méthodologiques en collaboration avec Valérie Angeon et Spécialisation touristique et vulnérabilité. Réalités et enjeux pour le développement soutenable des petits territoires insulaires. L’auteur s’intéresse, ici, à l’impact des procédés institutionnels hérités de l’époque coloniale. Seul un fort engagement politique peut permettre une réelle avancée sur l’organisation structurelle économique et sociale qui est encore largement affectée par les rouages institutionnels de l’exploitation coloniale. Cette tribune a été publiée dans une version longue dans le journal Le Monde le 7 mai 2023
En visite sur le Caillou, le président de la République a entériné le fait que le territoire reste français.
Le nouvel indice de référence des loyers (IRL) a été publié le 13 juillet 2023 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’indice du 2e trimestre 2023 s’élève désormais à 140,59, ce qui représente une hausse annuelle de 3,50 %. Pour rappel, il avait augmenté de 3,49 % au 1er trimestre 2023.
Commémoration d
Ce n’est pas le tramway, mais le café que l’on nomme désir, slogan publicitaire oblige. Le titre annonce la couleur, littéralement. A la fois ironique, satirique et corrosif. L’ensemble du spectacle est à l’avenant, mordant, caustique, agressif, dérangeant. Le festival n’est pas dans sa zone de confort!
Adieu mon Coco !
Les épisodes caniculaires, qui déstabilisent de nombreuses régions du monde depuis le début de l’été, ne sont pas dus au hasard selon une étude publiée par le WWA, un réseau de chercheurs. En cause : le dérèglement climatique qui menace de rendre ces épisodes de plus en plus extrêmes et fréquents.
À la mémoire de 

Tous les jours de 17h30 à 18h30 (sauf les dimanches)
(
À propos
Sur le plateau, huit femmes. Elles sont artistes et noires. Elles nous regardent avant de prendre la parole et, avec la plus grande des sincérités, déposent devant nous leurs trajets de vie en enchaînant des numéros sortis d’un conte afro-futuriste Leur sujet ? La figure de la femme noire comme objet de fantasmes. Une image bien lointaine de leur quotidien au creux d’une société française qui ne les autorise à être qu’au service des autres. Ensemble, dans un joyeux chaos, elles construisent un spectacle vérité qui fait magistralement voler en éclat l’imaginaire colonial et son cortège de clichés. Des clichés tenaces, racistes, sexistes… Rien de lénifiant ni de moralisateur pourtant. Ces huit guerrières de la performance irradient de leurs incroyables présences ce brillant et féroce brûlot qui dynamite nos repères dominants. D’une danse endiablée à une acrobatie aérienne ou à une session de twerk frénétique, Rébecca Chaillon, metteuse en scène, autrice et performeuse afro-militante noire née à Montreuil, a choisi ici un tout autre registre pour bouleverser nos repères : l’humour baroque, le détournement carnavalesque et surtout faire sororité.
La production de matières textiles, dont la première destination est l’industrie de la mode, n’a cessé d’augmenter depuis le début du siècle. Celle-ci est passée de près de 60 millions de tonnes par an en 2000 à près de 110 en 2020, avec des prévisions estimant les volumes à près de 130 millions de tonnes par an en 2025, près de 150 en 2030. On est loin de la mode durable pourtant régulièrement vantée par les marques.
L’école Parallel 14, école supérieure spécialisée dans le numérique, organise pendant la période des grandes vacances ses ateliers ludo-pédagogiques appelés Numériklub by Parallel 14