« L’Eden », un film de Andrés Ramírez Pulido

Jeudi 20 avril à 19h / Lundi 24 avril à 19h / Mardi 25 avril à 14h / Jeudi 4 mai à 14h
À Madiana
L’Eden
Grand prix et prix SACD Semaine de la Critique Festival de Cannes 2022
Colombie-France | 2023 | 1h26
Drame
De : Andrés Ramírez Pulido
Avec : Jhojan Estiven Jimenez, Maicol Andrés Jimenez Zarabanda, Wismer Vasquez

Synopsis :
Eliú, un garçon de la campagne, est incarcéré́ dans un centre expérimental pour mineurs au cœur de la forêt tropicale colombienne, pour un crime qu’il a commis avec son ami El Mono. Chaque jour, les adolescents effectuent des travaux manuels éprouvants et suivent des thérapies de groupe intenses. Un jour, El Mono est transféré dans le même centre et ramène avec lui un passé dont Eliú tente de s’éloigner.

La presse en parle:
Les Inrockuptibles par Théo Ribeton
Outre la grande maîtrise formelle du film, tout en fixités sculpturales et en profondeurs sonores nappant les scènes d’une tension indicible, il faut aussi et surtout saluer la distance parfaite que le réalisateur pose avec ses sujets, et le sentiment de pure vision qui se dégage du résultat.

Transfuge par Corentin Destefanis Dupin
Découvert à la Semaine de la Critique, L’Eden, fable politique centrée sur un camp d’internement, est un petit joyau.

Culturopoing.com par La Rédaction
La qualité de la texture sonore, discrètement renforcée par une envoutante musique électronique, participe à la réussite d’un film inconfortable.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Andrés Ramírez Pulido réalise un premier film poignant, dans lequel la mise en scène est au service d’acteurs non professionnels bluffants.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Une première œuvre dense, belle et cruelle à la fois, qui rappelle ô combien que la jeunesse, la plus déstructurée soit-elle, est un joyau à préserver.

Cahiers du Cinéma par Fernando Ganzo
L’intensité des cadrages, la sinistre apparence des lieux, le virilisme dominant et l’atmosphère sectaire laissent imaginer une immersion dans l’horreur, la corruption des esprits et la destruction des corps, que l’arrivée de l’ingérable complice d’Eliú ne fait qu’accélérer (…).. Heureusement, Ramírez Pulido suit sa « meute » (titre original de ce premier film, La jauría) vers un territoire tout aussi sombre mais plus abstrait.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Inattendu, déroutant, cette singulière histoire de violence ancrée et de rédemption incertaine impressionne par la précision de sa mise en scène et la prégnance de ses images entre zones d’ombres et puits de lumière.

Le Monde par Jacques Mandelbaum
(…) voilà autant de motifs qui se déploient davantage dans le souvenir de La Libertad (2001), de l’Argentin Lisandro Alonso, ou de L’Etreinte du serpent (2015), de Ciro Guerra. Appelons cela le réalisme magique.

Libération par Laura Tuillier
Le cinéaste affiche une maîtrise formelle impressionnante, cadres larges au cordeau, ambiance sonore fourmillante, couleurs sombres et denses, mais ce faisant n’accorde que très peu de place à ses personnages.

Première par Thierry Chèze
Mais une fois passée son entame mystérieuse à souhait, cette variation autour de la fabrique virile de la violence peine à trouver sa singularité face aux récents films sud- américains qui ont traité de ce sujet, avec plus de puissance tant dans leur mise en scène que dans la gestion du récit. L’ombre du Monos de son compatriote colombien Alejandro Landes se révèle particulièrement écrasante.

Ouest France par La Rédaction
Une réflexion autour de la fabrication viriliste de la violence un peu trop scolaire.

Télérama par Michel Bezbakh
À vouloir sonder les âmes et rien d’autre, il arrive qu’on ne filme plus grand-chose.