« Tengo sueños elétricos », un film de Valentina Maurel

Jeudi 20 avril à 14h / Vendredi 21 avril à 19h / Lundi 1er mai à 19h
À Madiana
Tengo sueños elétricos
Costa Rica, Belgique, France | 2023 | 1h43
Drame, Romance
De : Valentina Maurel
Avec : Daniela Marin Navarro, Reinaldo Amien Gutierrez, Vivian Rodriguez

Synopsis:
Alors que ses parents viennent de se séparer, Eva prend ses distances avec sa mère et souhaite habiter chez son père, alors que celui-ci se comporte comme un grand adolescent qui se laisse déborder par la violence qui le traverse.

La presse en parle :
Libération par Luc Chessel
Une admirable étude de personnages, admirablement interprétés par l’actrice et l’acteur qui les jouent, par l’écriture, par la caméra, par toutes les nuances de proximité et de distance qu’on arrive à établir avec eux.

Cahiers du Cinéma par Thierry Méranger
Valentina Maurel (…) s’avance dans le terrain éprouvé du tableau de famille à l’heure de la rupture parentale, du choix par les enfants d’un parti excluant l’autre et de leur propre basculement dans le camp adulte. Le portrait d’Eva, 15 ans, fait pourtant exception.

Le Figaro par Etienne Sorin
Pour son premier long-métrage, Valentina Maurel ausculte cette filiation avec une crudité et une lucidité impressionnantes.

Positif par Dominique Martinez
À la fois délicate, brutale et subtilement confuse, cette naissance d’une jeune fille est traversée par autant de lucidité que de poésie.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Beau sujet traité ici avec un mélange de fougue et de délicatesse.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
La réalisatrice manie habilement l’ambiguïté, comme elle saisit avec acuité les émotions et sentiments bouillonnants qui les traversent.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Valentina Maurel décrit l’ambivalence d’une relation père/fille, louvoyant avec talent entre amour et brutalité, mais le point de vue manque parfois de clarté.

Première par Thierry Chèze
Ce premier long traduit avec une grande finesse toute l’ambivalence de la puberté, ces moments où plus que jamais les certitudes volent en éclat et permettent d’ouvrir une page blanche aussi excitante que flippante.

Transfuge par Corentin Destefanis Dupin
[Une] œuvre fragile, qu’une énergie vitale et un enthousiasme indéniables menacent sans cesse de leurs excès.

Le Monde par Mathieu Macheret
La rugosité visée et une certaine propension à la nuance (le père affectionné et pourtant indéfendable), sont louables, mais n’empêchent pas pour autant la mise en scène de retomber dans les habitudes du genre, entre caméra à fleur de peau, montage à l’émincé et spontanéisme des interprètes. On n’évite pas le déjà-vu.

Télérama par Nicolas Didier
La réalisatrice parvient à prendre de la distance grâce à un humour délibérément grossier et à la poésie amateur que le paternel récite en soirée avec des amis — le titre signifie, littéralement, « j’ai des rêves électriques ». Subsiste, malgré tout, une fâcheuse tendance au pathos (les accidents urinaires de la petite sœur), jamais vraiment désamorcée.