« About Kim Sohee », un film de July Jung

Samedi 22 avril à 18h / Samedi 29 avril à 20h30
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

About Kim Sohee
Corée du Sud – 2022 – 2h17
Drame, Policier
De : July Jung
Avec : Doona Bae, Kim Si-eun

Synopsis:
Kim Sohee est une lycéenne au caractère bien trempé. Pour son stage de fin d’étude, elle intègre un centre d’appel de Korea Telecom. En quelques mois, son moral décline sous le poids de conditions de travail dégradantes et d’objectifs de plus en plus difficiles à tenir.
Une suite d’événements suspects survenus au sein de l’entreprise éveille l’attention des autorités locales. En charge de l’enquête, l’inspectrice Yoo-jin est profondément ébranlée par ce qu’elle découvre. Seule, elle remet en cause le système.

La presse en parle :
L’Humanité par Michaël Mélinard
On pense à Bong Joon-ho et à son polar poisseux Memories of Murder, à son film de monstres The Host ou à Parasite . Autant d’œuvres qui renvoient plus ou moins frontalement au décryptage d’une société coercitive dont des personnages tentent de s’affranchir.

Le Parisien par La Rédaction
Un très grand film.

Les Fiches du Cinéma par Julie Loncin
Entre drame et polar, About Kim Sohee détaille, à travers les yeux de deux héroïnes pugnaces, les rouages d’un système éducatif et professionnel pervers aux effets dévastateurs. Un film puissant, d’une grande finesse aussi bien dans l’écriture que dans le jeu.

20 Minutes par Caroline Vié
Cette œuvre forte distille le malaise sans le moindre effet gore.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Bae Doona, spectaculaire dans une performance intériorisée, donne au film une émotion à fleur de peau, jusqu’au plan final, bouleversant.

Culturopoing.com par Enrique Seknadje
Toute en sobriété, avec une utilisation subtile de la lumière et du hors-champ, July Jung fait un portrait réaliste de la société ultralibérale, des dérives civilisationnelles qui brisent rêves, libertés et existences individuelles.

La Croix par Céline Rouden
S’inspirant du suicide d’une lycéenne sud-coréenne broyée par la logique du marché et par celle de la performance lors de son stage dans un centre d’appels, July Jung signe un film bouleversant qui nous fait ressentir de manière sensible tout le tragique du décès de la jeune fille.

Le Figaro par Olivier Delcroix
Une enquête passionnante tirée d’un fait divers qui a défrayé la chronique sud-coréenne.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Un récit impitoyable et poignant.

Les Echos par Adrien Gombeaud
July Jung signe une œuvre âpre, sans fioritures, et pourtant, par moments, réellement chaleureuse, sur les forçats du service client. Une chronique sociale implacable, précise et documentée, à la construction acrobatique et surprenante.

Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
En dénonçant ces mécanismes d’emprise, de perte de soi et d’exploitation au travail et en remettant le destin des individus au centre de son cinéma, July Jung incarne un contrechamp radical dans le paysage du cinéma sud-coréen contemporain.

Marianne par Olivier De Bruyn
Le dernier film de la Coréenne July Jang, en salles ce mercredi 5 avril, s’impose comme un témoignage hors pair sur le monde du travail qui broie les individus bien plus qu’il ne les nourrit. Et s’inscrit dans la même veine que « Parasite » de Bong Joon-ho, ou de « La Loi du marché » de Stéphane Brizé.