Résidence d’écriture de 2 mois à Montréal avec le Jamais Lu entre mars et mai 2024
Pour la deuxième année consécutive, le Jamais Lu, en partenariat avec Textes en Paroles et le Conseil des arts et des lettres du Québec, propose à un·e auteur·trice de théâtre de Guadeloupe / Guyane / Martinique une résidence d’écriture de deux mois à Montréal, entre mars et mai 2024.
Un laboratoire public ou une lecture publique est prévue dans le cadre du 23e Festival du Jamais Lu à Montréal, selon l’étape de travail où est rendu l’auteur·trice en résidence.
Dans ce cadre, l’auteur·trice travaillera 20 heures avec un·e metteur·seuse en scène et des comédien·ne·s québécois·e·s.
L’objectif est de favoriser les échanges artistiques entre Guadeloupe / Guyane / Martinique et le Québec et d’inviter un·e auteur·trice issu·e de ces territoires à une immersion afin de développer son projet d’écriture.
Billet aller-retour, hébergement/espace de travail, ainsi qu’une bourse sont fournis par le programme de résidence (cf. détails dans les Conditions générales du programme).
Résidences croisées
En contrepartie, un.e auteur.e du Québec effectuera une résidence d’écriture de deux mois en Guadeloupe entre mars et juin 2024 avec Textes En Paroles.

La rentrée est passée, les nouvelles bonnes habitudes s’installent et le mini-marché mensuel de l’association Ypiranga est de retour ! 
Les Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique sont une revue trimestrielle, organisée pour chaque numéro autour d’un dossier thématique qui donne son titre au volume. Cette revue généraliste se donne comme objectif, à travers une grande diversité de thématiques, de développer une histoire polarisée autour du fonctionnement des dominations sociales dans toutes leurs dimensions politiques, économiques et culturelles. Cette approche s’accompagne d’une démarche réflexive sur les formes de production et les usages du savoir historique dans ces processus de domination.
Permettez-moi quelques brèves considérations concernant la cuisine qui est la nôtre — celle des Antilles et des Amériques. Dans l’un de mes romans, intitulé Solibo Magnifique, publié en 1988, j’avais indiqué la recette du « Toufé-rétyen ». Cette chair de requin cuite à l’étouffée constituait un des plats emblématiques de l’époque. C’était aussi l’une des gourmandises préférées de ma mère. Je n’ai jamais raffolé du poisson et je ne suis pas un grand amateur de ce « Toufé-rétyen ». Seulement, je reste convaincu que cette recette méritait toute sa place dans mon exploration de l’imaginaire populaire de notre pays, mais aussi de notre créativité collective alors sous-estimée. Ce qui est intéressant, c’est que cette simple évocation avait déclenché une petite polémique. J’avais été accusé « d’auto-exotisme », pour ne pas dire de « doudouisme » par un philosophe martiniquais bien en vue à l’époque. Excusez-moi cette anecdote, mais elle est symptomatique de ceci : même si dans ces années-là, nous avions largement avancé dans la réappropriation de nos patrimoines oubliés — patrimoine de l’habitat, patrimoine de la mémoire orale, patrimoine de la danse, du tambour, de la musique des mornes —, la cuisine était encore considérée comme un symptôme du « localisme ».
Sait-on vraiment ce que veut dire l’adage « on est ce que l’on mange » ? Il faudrait des heures pour expliquer scientifiquement comment notre alimentation a autant d’effets sur nous. Mais une étude simple va te permettre de réaliser que les aliments sont tout sauf une addition de nutriments et de calories. Pourquoi et comment mettre en pratique l’adage « on est ce que l’on mange » ?
Le pape François, dans un geste d’une importance cruciale, a émis un cri d’alarme retentissant face à la crise climatique qui menace notre planète. Dans son texte intitulé « Laudate Deum » (« Louez Dieu »), publié récemment, il a insisté sur la nécessité d’une transition énergétique immédiate et contraignante pour lutter contre les effets dévastateurs du réchauffement climatique.
Le 6 octobre 1973, jour de Yom Kippour, moment considéré comme le plus solennel de l’année juive, une coalition arabe, menée par l’Egypte et la Syrie, attaquait par surprise l’état d’Israel en réponse à la cuisante défaite subie lors de la Guerre des Six Jours en 1967
Paradis perdu
Par Léa Domenach, Clémence Dargent
Démarrage de la campagne de rappel contre la Covid-19, déconjugalisation de l’allocation destinée aux adultes handicapés, nouveaux montants pour la réduction de loyer de solidarité, revalorisation des APL, taxe foncière, évolutions du bonus écologique, calendrier 2024 des examens, date des vacances de la Toussaint… Voici tous les changements prévus au mois d’octobre.
Le 25 mai 2023, lors des commémorations du 175e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique, l’Assemblée de Martinique a adopté une délibération historique. Cette délibération déclarait le créole comme langue officielle de la Martinique, sur un pied d’égalité avec le français. Cette décision a été approuvée à l’unanimité des conseillers territoriaux, à l’exception d’une abstention.
Le 2 octobre 2023 a marqué le début d’une nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19, une initiative nationale mise en œuvre sur la base du volontariat. Cette campagne est principalement axée sur les personnes considérées comme vulnérables et sur celles qui sont en contact étroit avec elles. À l’origine, le plan était de lancer cette campagne en même temps que celle visant à vacciner contre la grippe saisonnière. Cependant, en raison de l’augmentation des cas de Covid-19, le gouvernement a pris la décision d’avancer cette opération.
Le collectif mobilisé pour l’action des 22 au 28 octobre
Lang k ?
L’Office national de partenariat en éducation (ONAPÉ), agissant au nom du ministère de l’Éducation nationale d’Haïti, a récemment convié des institutions partenaires du secteur de l’éducation à prendre part à l’« Atelier de validation de la feuille de route de la reforme curriculaire ». L’objectif de cet atelier, qui aura lieu les 3 et 4 octobre 2023, est de « dégager un consensus et un engagement autour de ce cadre de référence et d’accroitre l’appropriation des parties prenantes ». L’invitation de l’Office national de partenariat en éducation est accompagnée d’un document de 96 pages daté de septembre 2023 et intitulé « Haïti 2030 : feuille de route de la réforme curriculaire 2023-2030 / Un outil pratique pour la transformation curriculaire du système éducatif haïtien » (« version 1 de la feuille de route, 31-08-2023 »). Assortie des armoiries de la République d’Haïti, l’en-tête de la page couverture porte la mention Ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle et à la page 2 du document se trouve le logo des deux institutions partenaires de l’organisation de l’« Atelier », le Bureau international d’éducation de l’UNESCO, le BIE-UNESCO, et la Banque interaméricaine de développement, la BID.
L’association Ma Tété a récemment présenté son programme d’Octobre rose, mettant en lumière le Tiers-mieux, un nouvel espace conçu pour accueillir les femmes atteintes de cancers et leurs familles. Ce lieu offrira divers services, tels que l’accompagnement administratif, juridique, des soins bien-être, et des cours de sport, pour soutenir et rassurer ces femmes tout au long de leur parcours de soins complexe.
Au début du XXe siècle, le Baron Pierre Daniel Jullien de Saumery s’installe sur les terres du Gros-Morne en Martinique. Il y développe principalement la culture de l’ananas pour la production de conserves, ainsi que celle de la goyave. En 1921, la conserverie « La Denelle » voit le jour, devenant l’un des plus anciens sites industriels de l’île encore en activité. Cette conserverie a d’abord été nommée « L’Ancienne Compagnie Antillaise », avant de devenir « Royal », en référence à la couronne du fruit, mais aussi à la description donnée par le Révérend Père Dutertre : « L’ananas, le roi des fruits et le fruit des rois ».
Alors que la France se prépare pour l’automne, marqué par une résurgence du Covid-19, les autorités sanitaires ont décidé de lancer une campagne de rappel vaccinal visant à protéger les populations les plus vulnérables. Avec plus de 80% de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, l’objectif est clair : réduire la circulation des nouveaux variants grâce à l’utilisation de vaccins à ARN messager.
Le Bangladesh est actuellement le théâtre de sa pire épidémie de dengue jamais enregistrée, suscitant un cri d’alarme tant au niveau national qu’international. Depuis le début de l’année 2023, cette maladie, transmise par les moustiques, a déjà fait plus de 1 000 victimes dans le pays, dont 112 enfants de moins de 15 ans, y compris des nourrissons. Ces chiffres sont effrayants, d’autant plus qu’ils dépassent le nombre de décès cumulés depuis 2000, année où le Bangladesh a enregistré sa première épidémie de dengue. Be-Nazir Ahmed, ancien directeur des services de Santé, qualifie cette situation d’événement sanitaire majeur, non seulement pour le Bangladesh mais aussi pour le monde entier.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement donné son feu vert pour le déploiement d’une force internationale en Haïti, dirigée par le Kenya, afin de venir en aide à la police haïtienne, qui est dépassée par la violence des gangs. Cette décision a été prise après des mois de délibérations et de difficultés à trouver un pays prêt à prendre la tête de cette mission non onusienne.
