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« Cercle égal demi Cercle au Carré », de la Cie Difé Kako

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?

Théâtre Jacques Carat à Cachan (94) Jeudi 8 juillet 2021 à 19h
Durée spectacle : 1h
Durée du bal : 40 min.
Tout public
Tarifs : Spectacle et bal gratuits uniquement sur réservation

Lire sur Madinin’Art : Difé Kako : danse traditionnelle, danse actuelle

Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement. Le dialogue ainsi établi entre tradition et modernité revisite les danses sociales et les électrise dans un univers géométrique au contact des danses urbaines, composant un hymne vivifiant à la créolisation et au métissage artistique.

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« Cercle égal demi Cercle au Carré », une création de Chantal Loïal

28 septembre 2019 20h00 à l’Opéra de Limoges ( Francophonies)

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?

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Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement. Le dialogue ainsi établi entre tradition et modernité revisite les danses sociales et les électrise dans un univers géométrique au contact des danses urbaines, composant un hymne vivifiant à la créolisation et au métissage artistique.

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Cercle égal demi Cercle au Carré

20 et 21 février :Tropiques Atrium – Fort-de-France

Représentation scolaire le 21 février à 9h30
Représentation tout public le 21 février à 20h
Conférence dansée le 20 février à 19h à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université des Antilles
Invités : Sections Haute Taille et bèlè de Tanbou Bo Kannal, groupe Haute Taille du François Perriolat, David Kathile, Association Entre Nou – Fabienne Marajo

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?
Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement.

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Avec Culture Égalité s’émanciper par le corps et par l’esprit

Culture Égalité participe à la quête d’autonomie et de liberté des femmes. Les 4 et 5 février 2022, elle a organisé un week-end visant à développer nos savoirs et à fortifier nos corps. C’était, d’abord, la redécouverte de Suzanne Roussi Césaire, figure longtemps oubliée, ensuite, une marche hors de nos murs, réels ou idéologiques, ainsi qu’une invitation à occuper l’espace public.

La rencontre :

C’est avec une grande curiosité qu’une trentaine de femmes et trois hommes ont écouté, échangé avec Huguette Emmanuel Bellemare sur la vie de Suzanne Roussi Césaire. Cette écrivaine et essayiste a participé à la revue Tropiques, et a mené la résistance aux pressions et à la censure de l’amiral Robert durant la période pétainiste. Elle fut aussi militante communiste, vendant l’« Humanité » le dimanche sur les marchés parisiens. Mais également enseignante d’avant-garde. Elle était aussi mère de six enfants, et l’épouse d’Aimé Césaire.

            Culture Égalité a réédité en l’enrichissant le Karbé Fanm n°1 afin de faire connaître cette femme qu’on a voulue dans l’ombre de son mari et de quelques autres grands intellectuels mâles. Elle représente un modèle pour nous, pour notre jeunesse.

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« NO » et « Le Cercle des Petits Philosophes » : un cinéma qui pense

— par Janine Bailly —

Avant même les Rencontres Cinéma Martinique de mars, comme en un riche prélude, Steve Zebina nous a concocté en ce mois de février une programmation variée, combinant les séances à Madiana, à la Case à Vent et à la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium, alliant les nouveautés aux œuvres plus anciennes. Bien sûr, ceci oblige à des choix, parfois douloureux pour ceux qui sont en activité ! Pour les bienheureux fidèles, cinéphiles enragés et bénéficiant d’une retraite méritée — mais hélas mise en péril pour les jeunes générations —, la journée du mardi 4 février fut bien belle à Tropiques-Atrium.

« NO », de Pablo Larrain, présenté à Cannes en 2012 dans la Quinzaine des Réalisateurs, nous plonge dans un épisode particulier de l’histoire tragique du Chili. Le film, qui reste une fiction, fait alterner les séquences imaginées et, pour un tiers, les séquences d’archives. Son originalité tient au fait que le réalisateur a choisi de « filmer avec des caméras d’époque afin d’obtenir une continuité entre ses propres images — qui exacerbent les défauts des images télé de l’époque, troublant les couleurs et les contrastes — et les images d’archives ».

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Inégalités :un fossé abyssal, une bombe à retardement à mèches multiples.

En 2019, les plus riches ont capté plus de richesses que 4,6 milliards de personnes. Les inégalités explosent sur toute la planète. Ce creusement n’a rien de fatal, il est le résultat de politiques néolibérales dictées depuis le sommet des États.

La bourse, nous dit-on, a battu tous ses records en 2019. Du coup, millionnaires et milliardaires poussent comme des champignons. Et ces braves gens créent des emplois et payent des impôts, leur richesse ruisselle sur le reste du monde. Il faut s’en réjouir et saluer aussi la belle santé de l’industrie du luxe. N’est-ce pas là le signe que le pouvoir d’achat des classes moyennes se porte mieux à travers le monde, notamment en Asie, et que la pauvreté recule ?

Commentaires simplistes et pour le moins trompeurs que ces raccourcis dégainés par la presse de droite à la suite de la publication du rapport annuel de l’ONG Oxfam sur les inégalités dans le monde, à la veille du Forum de Davos (1). Les médias des hommes d’affaires et des riches regardent sans surprise la planète sous un prisme enchanteur.

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Mois kreyol : un festival résistant malgré les restrictions

— Par Dominique Daeschler —
Cette quatrième édition (29 oct-28 nov) axée sur l’écologie et les luttes sociales s’est vue tronquée, covid oblige, de représentations, gardant avec l’évolution des mesures, tables rondes et ateliers.
C’était aussi les 25 ans de la compagnie Difé Kako, conceptrice et organisatrice de ce festival : l’occasion de rencontrer sa directrice, danseuse et chorégraphe, Chantal Loial.

D Daeschler : Comment avez-vous vécu ce réajustement permanent avec notamment des spectacles en ligne ?
Chantal Loial : Avec l’envie encore plus forte du partage. De fait, sur la région parisienne, nous avons pu, grosso modo, respecter notre programme les trois premières semaines d’octobre : l’exposition photographique des 25 ans de Difé Kako, les contes pour enfants (Ymelda Marie-Louise, Valère Egouy, Eric Lauret), le concert de l’orchestre Dokonon de Guyane mais malheureusement pas celui de notre parrain Tony Chasseur… La compagnie n’a pû jouer qu’une seule fois son dernier spectacle « Cercle égal demi-cercle au carré) Une partie du travail commencé sur le patrimoine immatériel des Antilles(films) a été repoussé même si le spectacle sur le quadrille a vu le jour. De même la programmation pour Strasbourg et Bordeaux a été repoussée.

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Difé Kako : danse traditionnelle, danse actuelle

— Par Selim Lander —

Après un prologue qui faisait appel à quatre élèves d’une école de danse – si nous avons bien compris – et sur lequel il vaut mieux jeter un voile pudique, les danseurs de Difé Kako sont entrés en scène, sept vrais danseurs, plus cinq musiciens-animateurs capables également de bouger avec les danseurs tout de blanc vêtus, pour une pièce intitulée Cercle égal – demi-cercle – au carré, laquelle comme le nom l’indique, fera appel aux danses traditionnelles antillaises issues du quadrille métropolitain, soit notre haute taille martiniquaise (autrement appelée boulangère en Guyane et, plus simplement, quadrille en Guadeloupe). Il s’agit pourtant bien dans cette pièce de danse contemporaine, même si elle est inspirée, innervée, instillée par des réminiscences du quadrille à l’Antillaise. La troupe, guadeloupéenne, mêle des danseurs noirs et blancs, une configuration dont les compagnies martiniquaises devrait s’inspirer, tant le mélange des cultures et des manières d’aborder l’art chorégraphique se révèle, ici, fécond.

On ne sait pas si la pièce dessine vraiment – comme indiqué dans la présentation écrite – « la possibilité d’un ‘Tout-monde’ fécond et jubilatoire ».

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Rencontre-audition avec Difé Kako

Le dimanche 5 février 2017 de 9h à 13h30

Autour de la prochaine création 2018 à l’école des arts, Le François (site rivière-bambou), Martinique

Quelques mots sur la compagnie

Depuis 1995, date de sa création, la compagnie de danse Difé Kako s’inspire des cultures africaines et antillaises. Chantal Loïal, chorégraphe et directrice artistique, s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains.

La compagnie Difé Kako se compose de danseuses possédant une formation de danse pluridisciplinaire (classique, moderne, jazz, danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale, du Maghreb, de la Guadeloupe, de la Martinique) et de musiciens maîtrisant différentes percussions et instruments (djembé, dum-dum, tambours ka, maracas, cha-cha, accordéon, basse, balafon, ti-bwa, steel pan).

La Compagnie, toujours à la recherche d’innovation et dans un souci de diversification artistique, développe plusieurs concepts pédagogiques et chorégraphiques pour amener le public à la découverte de cette danse métissée. Difé Kako s’implique depuis plus de 20 ans autour du patrimoine culturel aux Antilles-Guyane.

La création 2018 : « Cercle égal demi cercle au carré »

Après « On t’appelle Vénus », « Noir de boue et d’obus » et « Po Chapé», Chantal Loïal souhaite en 2018 créer une pièce pour huit danseurs et quatre musiciens autour des danses de société.

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Juin 2023 : le Mois de la Santé Sexuelle en Martinique

« Ma santé oui, ma santé sexuelle aussi ! »

Cette année à l’occasion du mois de la santé sexuelle qui se déroulera du 05 au 25 juin, une campagne régionale de sensibilisation sera diffusée sur différentes thématiques de la santé sexuelle et accompagnera les actions de prévention programmées durant tout le mois de juin.
Contraception, infections sexuellement transmissibles (IST), consentement, dysfonctions sexuelles : il est normal de se poser des questions sur la sexualité et il ne faut pas hésiter à en parler. Pour certains, ces sujets sont difficiles à aborder notamment dans le cercle familial. Il est donc essentiel d’engager une discussion autour de la santé sexuelle, de briser les tabous souvent à l’origine de fausses idées. La santé sexuelle est partie intégrante de la bonne santé, elle doit être une préoccupation pour soi mais également pour ses partenaires. L’objectif des semaines de la santé sexuelle est d’informer et de sensibiliser tous les publics sur les problématiques de la santé sexuelle au sens large, en mettant en lumière les actions menées par de nombreux partenaires institutionnels et associatifs

4 Thématiques prioritaires cette année

La sante sexuelle regroupe l’ensemble des questions liées à la sexualité et à la santé reproductive dans divers domaines.

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L’éphéméride du 1er juin

Première publication de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles le 1er juin 1967

Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est le huitième album studio des Beatles, publié le 1er juin 1967 en Grande-Bretagne et le jour suivant aux États-Unis. Enregistré sur une période de 129 jours, cet album est souvent considéré par les critiques comme leur plus grande œuvre et l’un des albums les plus influents de l’histoire de la musique populaire, figurant entre autres à la première place dans la liste des 500 plus grands albums de tous les temps du magazine Rolling Stone.

Par son retentissement, par la façon dont il a révolutionné l’industrie du disque, par sa durée de vie dans les hit-parades et par la force avec laquelle il a capté l’air de son temps, Sgt. Pepper reste encore à ce jour une pierre angulaire de l’histoire de la musique et de la culture populaire de la seconde moitié du xxe siècle.

Genèse et enregistrement

Les Beatles avec le disc-jockey Jimmy Staggs en octobre 1966.
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est enregistré alors que les Beatles s’extraient de la pression liée à la Beatlemania.

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Mango Groove @ Kinky Mango w/ Timid Boy

Samedi 20 mai de 17h0 à 2h00 au Lamentin
Acteur incontournable de la scène musicale électronique française, Timid Boy est connu pour ses tendances hyperactives en tant que DJ, producteur, journaliste, organisateur de soirées, et aussi, à la tête du label Time Has Changed. Baigné dans la musique depuis son plus jeune âge, apprenant le piano classique pendant 10 ans au Conservatoire, Damien Almira entre un peu par hasard dans les grandes heures de la scène rave party des années 90 dans le sud de la France. À l’époque, le rock était le truc cool pour lui et ses amis, mais tout a changé quand il a entendu les sons extraterrestres de la techno lors d’une visite impromptue au festival Borealis à Montpellier.Cette nouvelle a choisi qu’il ne suffisait pas de commencer bientôt à prendre la majeure partie de son énergie. Adolescent, il a appris à faire du DJ dans des bars locaux et a rapidement choisi le surnom de Timid Boy de la bande dessinée Calvin et Hobbes. Après avoir déménagé à Paris pour des études de journalisme, il a été défendu par le célèbre écrivain Philippe Manœuvre qui l’a engagé dans le magazine français Rock & Folk.

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Sur les traces d’Aimé Césaire…

ou les sites, rues et édifices baptisés Aimé Césaire

Par Xavier Chevallier, conservateur en chef des bibliothèques —

Cent-dix ans après sa naissance et quinze ans après sa disparition, quelle(s) empreinte(s) a laissée(s) Aimé Césaire en Martinique, dans l’Hexagone et ailleurs ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser au sujet de la postérité littéraire et politique du Chantre de la négritude, en examinant notamment le nombre de livres, études, articles, conférences, films et émissions qui lui ont été consacrés – plusieurs centaines. Les archives audiovisuelles et le web permettant de remonter des années 1960 à 2008 sont de ce point de vue une source inépuisable d’informations et de (re)découvertes sur les aspects multiples de l’homme et de l’œuvrei.

Pourtant, c’est par un autre biais, à savoir la place qu’occupe Aimé Césaire dans l’espace public, que sera ici abordée la réception d’une œuvre et d’une personnalité aussi éminente qu’imposante. Approche qui, loin d’être anecdotique, est révélatrice à bien des égards de l’évolution de la perception et de la dimension de l’illustre personnage.

Aussi ai-je entrepris en 2022 des recherches sur internet pour trouver les sites, salles, bibliothèques, établissements scolaires, édifices, rues, places, fresques et statues portant le nom d’Aimé Césaire en Martinique, en France et dans le monde.

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Le soleil au zénith ce week-end

Samedi 29 avril à 8h45
Le Précheur
Le soleil au zénith ce week-end
À Sainte-Anne samedi 29 avril et au Prêcheur dimanche 30 avril entre 12h et 12h 02.
Le Domaine Martiniquais d’Expérimentation de Grande Savane, (DoME) propose une conférence sur le passage du soleil au zénith qui aura lieu ce week-end. Ce qui n’est possible qu’en zone intertropicale, nulle part ailleurs dans le monde !
A midi, entre samedi 29 avril à Sainte-Anne et dimanche 30 avril au Prêcheur, les ombres portées disparaissent puisque le soleil est à l’exacte verticale.

Samedi 29 avril au DoME, au Prêcheur
Tarif : 22 euros – comprenant : taxico, entrée, visite guidée et conférence
Inscription obligatoire par mail : info@dome-martinique.com

Rendez-vous à 8h45 devant la mairie du Prêcheur
https://dome-martinique.com/a-propos/#venir-au-dome

En astronomie, le zénith (du latin zenit, issu de l’écrit incorrect de l’expression arabe: سمت الرأس (samt al-ras)) est un des points d’intersection de la verticale d’un lieu donné et de la sphère céleste. Le point d’intersection qui se trouve au-dessus de la Terre est le zénith tandis que celui qui se trouve aux antipodes est le nadir.

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L’éphéméride du 25 avril

Révolution des Œillets le 25 avril 1974

La révolution des Œillets (Revolução dos Cravos en portugais), également surnommée le 25 avril (25 de Abril en portugais) est le nom donné aux événements d’avril 1974 qui ont entraîné la chute de la dictature salazariste qui dominait le Portugal depuis 1933. Elle doit son nom à l’œillet rouge que les conjurés portaient à leur boutonnière en signe de ralliement2.

Ce que l’on nomme « révolution » a commencé par un coup d’État organisé par des militaires qui se sont progressivement radicalisés par rejet des guerres coloniales menées par le Portugal. Ce coup d’État, massivement soutenu par le peuple portugais a débouché sur une révolution qui a duré deux ans, marquée par de profondes divisions sur la façon de refonder le Portugal, mais qui, finalement, a profondément changé le visage de celui-ci.

La révolution des Œillets a la particularité de voir des militaires, porteurs d’un projet démocratique (mise en place d’un gouvernement civil, organisation d’élections libres et décolonisation), renverser un régime, sans pour autant instaurer un régime autoritaire.

Cet événement est le début de la démocratisation du sud de l’Europe, celui-ci étant suivi par la chute des dictatures espagnole et grecque.

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Le monde a besoin des femmes

— Par Aude De Thuin (Women’s Forum et de Women in Africa), Karine Berger (Secrétaire Générale l’INSEE ) —

Absentes des filières scientifiques, les femmes ont besoin de politiques ambitieuses au niveau national afin d’investir tous les secteurs professionnels d’avenir.
« Avec 18 % de femmes seulement, le métier d’ingénieur informatique est l’un des dix métiers contribuant le plus à la ségrégation hommes-femmes dans le travail. »

Le constat est affolant de l’avis unanime des écoles, des entreprises et des pouvoirs publics : les femmes sont absentes des filières scientifiques françaises dans toutes les branches des STEM, c’est-à-dire les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.

C’est inacceptable en soi et au regard des dynamiques d’égalité qui s’enclenchent par ailleurs : nous refusons d’en rester là et de laisser les femmes à l’écart d’un pan majeur du monde de demain. Selon l’observatoire des Nations unies, 75 % des emplois créés d’ici à 2050 seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Les femmes rentreront-elles chez elles ?
Moins confiantes que les garçons

Au-delà des chiffres accablants, la précocité du phénomène est elle-même sidérante.

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La mort d’Ahmad Jamal, le pianiste américain qui inspira Miles Davis et Keith Jarrett

Ahmad Jamal, né Frederick Russell Jones, est un pianiste et un compositeur de jazz américain né le 2 juillet 1930 à Pittsburgh en Pennsylvanie et mort le 16 avril 2023 dans le Massachusetts.

Biographie
L’enfance
Frederick Russel Jones (Ahmad Jamal, à partir de 1952, à la suite de sa conversion à l’islam) est né le 2 juillet 1930 à Pittsburgh en Pennsylvanie. Sa famille est très modeste : son père travaille dans une aciérie, sa mère fait des ménages. C’est pourtant elle qui achètera le piano sur lequel il fera ses débuts.

Pittsburgh a vu naître à cette époque de très nombreux jazzmen comme Kenny Clarke, Mary Lou Williams, Erroll Garner, et Art Blakey dont beaucoup furent des musiciens précoces (on peut notamment citer le cas d’Erroll Garner, voisin de la famille Jones — leurs mères étaient amies4 — qui débuta à l’âge de deux ans) : ce sera le cas du jeune Frederick (Ahmad).

Il semble en effet que son premier contact avec un piano ait lieu à 3 ans lorsque son oncle, en train de jouer dans le salon familial, le défie de reproduire la phrase musicale qu’il vient d’exécuter.

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L’avenir sera intergénérationnel ou ne sera pas

La retraite, une affaire de jeunes”, “Retraitée, mais inquiète pour l’avenir de nos jeunes”, “Je veux profiter de papi et mamie”, “+2 ans, les vieux au boulot, +2°C les jeunes sous l’eau”… Récemment, dans les cortèges contre la réforme des retraites, les panneaux et les slogans portés par toutes les générations ont montré que les revendications allaient bien au-delà de la date de pot de départ.

Entre les lignes rédigées au marqueur, derrière les chants scandés aux mégaphones, la même envie de préserver ce qui constitue le socle de notre société : un précieux cordon d’engagement, de solidarité et de réciprocité qui lie les générations entre elles. Un genre de pacte de vie qui n’a d’existence que dans la continuité des générations, qu’elles soient précédentes ou futures.

Maintenir et entretenir les liens entre les générations

S’il n’y a pas d’intergénération, il n’y a pas de transmission, et s’il n’y a pas de transmission, il n’y a plus de société… On ne peut faire une société à partir d’une page blanche,” explique le sociologue Serge Guérin auteur de La Guerre des générations aura-t-elle lieu ?

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Sciences sociales : nouveautés du 09 avril 2023

 

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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L’éphéméride du 28 mars

Début de l’Émeute de Québec le 28 mars 1918

Informations
Date 28 mars 1918 — 2 avril 1918
Localisation Ville de Québec
Caractéristiques
Participants Jeunes réfractaires, rejoints par toute la population
Revendications Révocation de la conscription et de la Loi concernant le service militaire de 1917
Nombre de participants Environ 15 000
Types de manifestations Manifestations, protestations
Bilan humain
Morts 41
Blessés Au moins 75 (70 dans la population et 5 dans l’armée)
Arrestations Plus de 262

L’émeute de Québec de fin mars et début avril 1918 s’est déroulée à Québec (Canada) dans le contexte de la crise de la conscription.
Historique
Contexte
Dès le début de la Première Guerre mondiale, la population du Québec est inquiète car elle craint que le gouvernement fédéral finisse par imposer la conscription quand il n’y aura plus de volontaires. En 1915, Ottawa commence d’ailleurs une campagne discrète afin de rendre la conscription sympathique aux Québécois, car le recrutement de volontaires commence à s’essouffler.

En 1916 au Québec, les premières échauffourées ont lieu entre les recruteurs Canadiens anglais et la population à Québec. Celle-ci accuse le gouvernement d’angliciser l’armée et de favoriser les officiers canadiens-anglais.

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André Gorz, itinéraire d’une figure majeure de l’écologie politique française

Le 22 septembre 2007, Gérard Horst et son épouse Dorine se donnaient la mort dans leur maison de Vosnon, près de Troyes, mettant ainsi un terme aux souffrances chroniques de Dorine. C’est toutefois sous d’autres noms que cet intellectuel, militant et journaliste, s’est fait connaître d’un public, de plus en plus large au fil des ans. Les lecteurs le découvrent d’abord sous le pseudonyme d’André Gorz en 1958, dans un récit autobiographique de facture très existentialiste : Le Traître.

Les lecteurs du Nouvel Observateur le connaîtront quant à eux un peu plus tard sous le nom de Michel Bosquet, avec lequel il signe ses articles et les quelques livres qui rassemblent les plus importants d’entre eux, comme Critique du capitalisme quotidien (1973) ou Écologie et liberté (1977). Pour ce sartrien qui s’est toujours joué des identités, nationales ou autres, qui refusait toute forme d’assignation, le jeu sur les noms et autres pseudonymes était essentiel.

Un parcours atypique pour André Gorz

André Gorz était connu d’un cercle d’initiés, qui s’était considérablement élargi à partir des années 1980 avec la parution d’une série de textes importants sur les mutations du capitalisme contemporain.

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L’éphéméride du 4 mars

Création du ballet Le lac des cygnes au Théâtre Impérial Bolchoï le 4 mars 1877.

Le Lac des cygnes (en russe : Лебединое озеро / Lebedinoïe ozero) est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande.

Historique
En 1871, Tchaïkovski profite de ses vacances pour composer un petit ballet, Lebedinoïe ozero, destiné aux enfants de sa sœur.

Lorsque, au cours de l’été 1875, l’Intendant du grand théâtre de Moscou, Vladimir Pétrovitch Begitchev, lui demande de composer un ballet, Tchaikovski accepte immédiatement d’autant que la proposition est lucrative (Tchaïkovski touchera 5 000 roubles pour sa peine) et que le compositeur confie, dans une lettre à son ami Rimski-Korsakov, rêver depuis longtemps de « [s’]essayer à ce genre de musique ». Bégitchev, en collaboration avec son danseur étoile du Théâtre Impérial Bolchoï Vassili Fiodorovitch Gelzer, a personnellement préparé le livret à partir de légendes et contes divers — dont le Voile dérobé tiré des « contes populaires des Allemands » de Johann Karl August Musäus. Tchaikovski a à l’esprit les ballets de Léo Delibes et plus particulièrement Coppélia.

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Cette année l’art s’invite au carnaval !

Le projet BIAC-réseaux* annonce le carnaval des arts : populaires, vivants, visuels….

Après les vidés venez vivre des nouvelles sensations, et découvrir les performances de cirque contemporain au milieu de la plus grande performance collective de l’île, le carnaval de fort de France.

Ce dimanche et ce mardi gras à partir de 18 heures l’art vous donne rendez-vous sur la place de la Savane et sur le Malecon Deux spectacles mêlant cirque et danse ajoutent de la folie à la folie ,de la voltige au tourbillon et encore plus de fête à la fête.

Dimanche et mardi à 18 heures sur la Savane, La bascule fait monter en l’air le Précieuses, Et Mardi à 19hh sur le Malecon les Caribéennes font du pôle dance sur mât chinois

N’enlevez pas vos masques : au carnaval tout art est permis.

* Un projet de coopération culturell, finance par le fonds INTERREG et mené par la Collectivité Territoriale de Martinique avec des partenaires d’Aruba, Bequia, Guadeloupe, Martinique et Sainte-Lucie.

Principaux temps forts à venir de la BIAC-Réseaux 2023, sur le thème La Plénitude du Vivant :

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L’éphéméride du 28 janvier

La loi sur la décentralisation en France est adoptée le 28 janvier 1982.

La décentralisation en France est « un processus d’aménagement de l’organisation de l’État qui consiste à transférer des pouvoirs décisionnaires et compétences administratives de l’État vers des entités (ou des collectivités) locales distinctes de lui ».

Auparavant, il existait une très relative autonomie des communes et des départements par rapport à l’État, instaurées par les lois de 1871 et 1884. Depuis très longtemps la France est très centralisée. Des efforts en réflexion vers 1980 aboutissent régulièrement à des transformations.

Entre autres, la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 a ajouté à l’article premier de la constitution que la France est une république dont l’«organisation est décentralisée ».

Un double processus de décentralisation territoriale et de décentralisation fonctionnelle a commencé avec la création des départements, puis a été relancé par les lois Defferre votées en 1982 par le gouvernement Mauroy, peu après l’élection présidentielle de 1981 ayant porté François Mitterrand (PS) au pouvoir.

La République française a conservé l’optique d’une « république une et indivisible » et apparaît peu décentralisée par rapport aux États voisins (Länder allemands, communautés autonomes d’Espagne, régions de Belgique, cantons suisses, régions italiennes).

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Les entraves à l’éducation toujours aussi fortes pour les filles dans les zones de crise

— Par Louise Huet—

À l’occasion de la journée mondiale de l’éducation, ce 24 janvier, plusieurs ONG rappellent à quel point les inégalités entre les filles et les garçons persistent dans l’accès à l’apprentissage. Au sein des régions en situation d’urgence, le constat est sans appel : les filles demeurent toujours les premières mises à l’écart de la scolarité.

Malgré des progrès notables en matière d’accès des filles à l’école dans le monde, en 2021 encore 132 millions de filles âgées de 6 à 17 ans ne vont pas à l’école, dont 75% d’adolescentes, d’après la Banque mondiale. Parmi elles, une sur quatre se trouvent dans un pays en développement.

En effet, si toutes les données indiquent qu’en moyenne, les filles comblent progressivement les écarts d’accès à l’éducation avec les garçons, la situation est beaucoup plus contrastée quand l’on se penche d’un peu plus près sur certaines régions. D’après l’association Plan international, il est pourtant indéniable que l’éducation est « un véritable levier d’émancipation pour les filles » et un puissant vecteur pour « sortir un pays de la pauvreté ».

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