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Félix Éboué meurt le 17 mai 1944 au Caire

Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d’un État souverain et devient, suivant la volonté du général de Gaulle, le troisième Compagnon de la Libération. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.

Biographie
Enfance
Félix Éboué est né le 26 décembre 18842, rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848)3. Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien.

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Ce visage de Félix Eboué qu’on ne soupçonne même pas

— Par René Ladouceur —

felix_eboue-400Les Guyanais seront sans doute nombreux à se souvenir de ce mois de juillet 2014 quand, à Cayenne, a été inauguré le boulevard Nelson Mandela, qui plus est en présence de la ministre guyanaise de la Justice Christiane Taubira. Il leur importe davantage de savoir que c’est aussi en un mois de juillet que Félix Eboué, l’icône de leurs rares figures emblématiques, est revenu pour la première fois en Guyane. C’était en 1921, l’année même où son vieil ami René Maran, grâce à Batouala, a obtenu le Prix Goncourt. Sur sa terre natale, Félix Eboué, alors diplômé de l’Ecole coloniale, retournera en 1922, en 1927, en 1931, en 1932, avant de promettre à René Maran d’y revenir également en 1946, en vue des législatives. Le destin, on le sait, en a décidé autrement.

Il reste que, dans sa ferme volonté de ne jamais perdre le fil avec la Guyane, Félix Eboué laisse percer sa vraie nature⋅ L’homme est si peu dans le rythme de sa génération⋅ A l’écart⋅ Original⋅ Différent⋅ Inédit⋅ Paradoxal⋅ Singulier et en même temps classique⋅ Déterminé bien qu’amoureux des chemins de traverse.

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Eugénie Tell-Eboué : histoire d’une passion

—Avant-propos de Rodolphe Alexandre, Président de la Région Guyane —

tell_eboueEugénie Tell naît à Cayenne le 23 novembre 1891. Elle est la fille d’Herménégilde Tell, fonctionnaire de l’administration pénitentiaire, qui a gravi tous les échelons des postes d’encadrement jusqu’à en devenir le tout puissant directeur en Guyane. Il est en outre franc-maçon, fréquente les hauts grades, et il est le vénérable de la loge La France Equinoxiale, de la Grande Loge de France à Cayenne.
Après des études secondaires au lycée de jeunes filles de Montauban, Eugénie Tell revient en Guyane, où son père lui assure un emploi d’institutrice à Saint-Laurent-du-Maroni.
Tout ainsi concourt à faire d’Eugénie une jeune fille en vue de la bonne bourgeoisie créole guyanaise, fréquentant les associations de bon goûts, les thés dansants et les bals de la loge, et pouvant espérer un mariage « aisé » avec un notable local, bien à l’écart de la misère du petit peuple de la colonie.
Les hasards de la vie vont lui faire rencontrer, de passage en Guyane, un jeune administrateur colonial en congé de son poste africain : Félix Eboué.

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L’éphéméride du 26 décembre

Naissance de Félix Éboué à Cayenne le 26 décembre 1884

Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France métropolitaine occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.

Enfance
Félix Éboué est né le 26 décembre 1884, rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848). Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien.

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L’éphéméride du 15 décembre

Eugénie Éboué-Tell devient la première femme sénatrice de Guadeloupe le 15 décembre 1946

Eugénie Éboué-Tell, née le 23 novembre 1889 à Cayenne (Guyane) et décédée le 20 novembre 1972 à Pontoise (Val-d’Oise), est une femme politique française. Elle est successivement députée, conseillère de la République et sénatrice de Guadeloupe.

Biographie
Origines, études et Résistance

Eugénie Tell naît à Cayenne, en Guyane. Son père s’appelle Hypollite Herménégilde Tell et est directeur du bagne. Elle effectue une partie de ses études au lycée de jeunes filles de Montauban (Tarn-et-Garonne), et obtient le certificat d’aptitude pédagogique. Elle revient en 1911 et devient institutrice, profession qu’elle exerce en Guyane, à Saint-Laurent-du-Maroni.

Elle épouse Félix Éboué le 14 juin 1922 et part en 1923 vivre avec lui en Oubangui-Chari, l’actuelle Centrafrique où ils resteront jusqu’en 1931. Au cours de cette période, elle lui apportera tous ses talents de musicienne pour l’aider à déchiffrer les langages tambourinés et sifflés des populations Banda et mandja. Elle est mère de quatre enfants (Henri, Robert, Ginette et Charles) Puis elle le suivra en Martinique (1932 à 1934) au Soudan (1934-1936) et en Guadeloupe (1936-1938).

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L’éphéméride du 5 novembre

Naissance, sur un bateau, entre Cayenne et Fort-de-France de René Maran, le 5 novembre 1887.

René Maran, né à Fort-de-France (Martinique), le 5 novembre 1887, mort à Paris 13e le 9 mai 1960, est un écrivain français, lauréat du prix Goncourt en 1921 pour son roman Batouala, dont la préface dénonce le colonialisme.
Biographie
René Maran est né le 5 novembre 1887 sur le bateau qui mène ses parents guyanais à la Martinique. Sa naissance est déclarée à Fort-de-France le 22 novembre 18871. Ses parents, partis au Gabon (où son père, Léon Herménégilde Maran, occupait un poste administratif colonial), le mettent en pension, dès l’âge de sept ans, au lycée de Talence puis au lycée Michel de Montaigne de Bordeaux. Il y rencontre Félix Éboué.

René Maran débute en littérature en 1909 dans la revue lilloise de Léon Bocquet : Le Beffroi. Il quitte Bordeaux en 1910, après des études de droit, et devient administrateur d’outre-mer en Oubangui-Chari en 1912. Il écrit des poèmes, puis son roman Batouala – Véritable roman nègre – qui décrit la vie d’un village africain du point de vue du chef éponyme–, encouragé en cela par son ami Philéas Lebesgue qu’il vient rencontrer à Beauvais dès 1915.

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Il y a 80 ans, l’entrée en Résistance de la Martinique. Nous avons encore du chemin à faire !

— Par Marie-Hélène Léotin —

1943 – 2023 : 80 ans de la Médaille de la Résistance

En Martinique, c’est le 29 juin 2023 qu’il fallait déposer une gerbe devant le monument aux morts de Fort-de-France

La Martinique, les Antilles ont porté leur contribution au grand combat du XXe siècle contre la barbarie et le fascisme, lors de la Seconde Guerre mondiale. On se rappelle la résolution votée par le Conseil général de Martinique, le 24 juin 1940, deux jours après la signature de l’armistice par le gouvernement français du maréchal Pétain qui capitulait devant les Allemands :

« Les Maires et Conseillers Généraux de la Martinique, réunis à Fort-de-France, proclament au nom de la population de l’île son indéfectible attachement à la France, sa volonté de consentir les derniers sacrifices pour parvenir à la victoire finale, par la continuation de la lutte aux côtés des alliés avec l’empire français d’Outre-mer, font un appel pressant à tous les citoyens pour assurer la continuité de la vie économique et administrative du pays dans l’ordre, par le travail, par l’esprit de solidarité et de sacrifice ».

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Pourquoi la France doit sauver le portrait de Zaga Christ

— Par Claude Ribbe, écrivain —
TRIBUNE. Un portrait de Zaga Christ, peint vers 1700, […est passé ]  en vente publique samedi, à l’hôtel Drouot. Claude Ribbe, écrivain, auteur du « Chevalier de Saint-George » (éditions Tallandier) dénonce le fait que l’œuvre risque de probablement rejoindre les collections d’un musée étranger et non celles d’un musée français. 

Illustration : Il s’agit d’une rare copie d’un médaillon exécuté en 1635 à Turin par une femme peintre, Giovanna Garzoni. © Giquello et associés, commissaires-priseurs

Voici sa tribune : « Un exceptionnel portrait de Zaga Christ, peint vers 1700, va passer en vente publique le samedi 21 janvier 2023 à l’hôtel Drouot. Dans le monde de l’art, et parmi les personnes concernées par la mémoire de la diaspora africaine, c’est un évènement. Il s’agit d’une rare copie d’un médaillon exécuté en 1635 à Turin par une femme peintre, Giovanna Garzoni, qui fut une amie du modèle. Le médaillon a été acquis en 2021 par l’Alien Memorial Art Museum de l’Oberlin College. Aux États-Unis, dans l’Ohio.
Cette belle aquarelle et gouache sur papier vergé représente un jeune homme africain élégant, habillé en homme de qualité.

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« De la monarchie à la France libre destin d’officiers et de soldats français de la Caraïbe », de Jean-claude Degras

Aliénés par les blessures de l’histoire, nos inconscients collectifs ont parfois aussi bien endormi notre conscience, que notre vision de l’histoire et notre aptitude à nous agrandir ; alors que nous avons intrinsèquement en nous une part de la vérité du passé et un droit à être au rendez-vous de l’histoire.

Comment doit-on vivre et avec quels maîtres dans des systèmes politiques où des gens depuis quatre siècles se sont vus à cause des séquelles de l’esclavage, de la Monarchie à la République, comme des Français entièrement à part, et d’autres comme des Français à part entière.

En effet, chaque parcelle de cette terre des caraïbes enferme une histoire violente, car l’histoire de l’esclavage n’est pas seulement celle de la canne ; c’est aussi celle de la lutte fratricide qui a opposé au nom de Dieu comme au nom du capitalisme ces monceaux de richesse (pierres précieuses, canne, soieries, indigo, épices etc.) sur laquelle l’Europe s’est construite. Du XVIIe au XXe siècle, la politique des États européens et notamment de la France a suivi durant quatre siècles une logique mercantiliste basée sur la force et la violence, faite d’expéditions guerrières à la recherche de nouveaux espaces économiques.

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Bataille mémorielle : match nul à Reims

— Par Cheikh Sakho(*) —
La ville natale de Colbert est aussi celle du Monument des héros de l’armée noire, rappelle l’historien. Selon lui, il est plus utile de conserver les statues, plutôt que de les déboulonner, afin de les appréhender de manière critique.

Reims, son champagne, sa cathédrale, son Ange au sourire – et ses batailles mémorielles par statues interposées, avec, en ligne de front, Colbert et les tirailleurs sénégalais. S’en souvient-on ? La cité des sacres est la ville natale de Colbert, convoqué sur le banc des accusés du tribunal de l’histoire pour avoir codifié l’esclavage dans le Code noir. Reims n’a pas oublié d’honorer sa mémoire. Une rue porte son nom, avec une plaque commémorative apposée sur un mur de sa maison natale.
Deux statues du ministre de Louis XIV jalonnent autant d’endroits symboliques de la ville : le jardin public devant la gare et le rectorat de l’académie. Aux dernières nouvelles, ces monuments ont échappé aux soulèvements planétaires du mouvement Black Lives Matter qui a pris pour cible notamment les statues de Léopold II, en Belgique, et de Christophe Colomb, aux États-Unis.

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La commémoration du centenaire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises (1848-1948)

— Par Nelly Schmidt —
Étudier une commémoration, c’est aborder deux séries de questions relatives tant au sens et aux fonctions du phénomène qu’à la mémoire — ou à l’amnésie — collectives qu’elle sous-tend bien souvent, malgré son objectif de remémoration. Par-delà les discours, les symboles, les signes, les différents types de fêtes et manifestations auxquels donne lieu la commémoration, l’analyse fait intervenir le problème d’une certaine conscience commémorative, de la place de l’histoire dans la société qui veut ainsi se souvenir. De même se pose un ensemble de questions relatives à l’actualisation de l’événement ainsi rappelé, des fonctions que les organisateurs de la commémoration lui attribuent de manière souvent non explicite, au-delà d’hommages presqu’inévitablement simplificateurs. Autant de thèmes de réflexion qui s’imposent à l’historien. Autant de questions qui, dans le cas de la commémoration du centenaire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1948, prennent une dimension et une signification particulières. Là où le mythe politique, là où l’amnésie collective prédominent, là où, dès 1848 on prôna, de tous les horizons politiques, I’ «oubli du passé »1, la commémoration de l’abolition de l’esclavage prit dès la fin du XIXe siècle des accents particuliers.

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Réflexion libre sur le colonialisme, la Mémoire et l’Histoire

— Par  Philipe Vestris —

J’ai du mal à comprendre les gens qui disent qu’on leur a imposé l’image d’un « Schœlcher unique libérateur des esclaves ». C’est comme si ils n’avaient pas ou ils avaient perdu leur propre capacité de jugement. Peut-être « à l’insu de leur plein gré » ainsi que l’aurait prétendument dit un célèbre cycliste.
Voilà mon point de vue (naïf peut-être mais documenté). C’est le point de vue d’un citoyen qui, tout au long de sa vie, a toujours fait l’effort de s’informer pour ne pas être « un jouet sombre au carnaval des autres » :
Je pense que jusqu’au début du XXème siècle, les nègres de ce pays avaient le souvenir de la réalité de 1848 et savaient apprécier distinctement la portée de l’action de  Schœlcher d’une part et de la déterminante révolte des 21 et 22 mai d’autre part (et des nombreuses autres qui ont précédé pendant toute la durée de l’esclavage).
Ils savaient, nos aïeux, ce que leurs parents avaient fait et ils mesuraient aussi la portée de l’action de Victor Schœlcher qui, à lui seul, avait réussi à imposer à la commission d’abolition, dont il avait pris la présidence en cours, la proclamation d’un texte accordant non seulement la liberté mais aussi (au moins sur le papier) la pleine citoyenneté, ce qui, nous devons en être conscients, n’aurait pas été automatique à partir de la seule révolte.

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Des célébrations, pour ne pas oublier !

« Mémoires de l’esclavage, de la traite et de leurs abolitions », 10 mai 2020

À Paris, pandémie oblige, les commémorations à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions ont été maintenues cette année mais ont lieu dans un format réduit. Le Premier ministre Édouard Philippe a ainsi présidé, en petit comité, une cérémonie au Jardin du Luxembourg, en présence des présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat, et de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME).

Une deuxième commémoration s’est déroulée place du général Catroux, en présence du maire de Paris, Anne Hidalgo. De son côté, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage a dû innover en raison du coronavirus. Elle organise plusieurs évènements sur le numérique.

Le chef de l’État a dit pour sa part avoir « une pensée particulière pour ces milliers de familles qui se trouvent aujourd’hui séparées par les océans »… Il a conclu sur ces mots : « Je suis confiant parce que la solidarité qui nous lie, par-delà nos origines, nos conditions ou nos âges, par-delà les mers et par-delà les murs que dresse entre nous l’épidémie, est plus forte que tout.

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Lettre ouverte de Culture Egalité au Préfet de Martinique

Monsieur le Préfet,

Le 25 novembre 2020 toutes les associations et les institutions qui sont impliquées dans l’accompagnement des femmes victimes de violence étaient convoquées dans la salle Félix Éboué de la préfecture de la Martinique. Il s’agissait là pour le Représentant de l’État de nous lister les engagements pris suite aux travaux des ateliers organisés dans le cadre du Grenelle des violences faites aux femmes initié par l’État.

Notre Collectif 8 Mars Martinique a rédigé un Livre Blanc qui vous a été remis.

Aujourd’hui, en cette Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous vous interpellons sur certains de ces engagements qui sont essentiels dans notre pays pour combattre les violences faites aux femmes toujours bien présentes même si les féminicides semblent avoir diminué – car nous n’avons vu aucune avancée concernant ces engagements :

– La mise en place d’un centre d’appel 24h/24 qui est une demande essentielle de toutes les personnes présentes. Le 3919 dans son fonctionnement actuel ne répond pas à la réalité de notre pays. Le temps presse.

– La mise en place de logements d’urgence destinés uniquement à mettre en sécurité les femmes victimes de violences.

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Lettre aux maires pour renommer des rues en hommage aux soldats Africains et des Outre-mer

Lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël, le chef de l’État a appelé à renommer des rues en hommage aux soldats Africains et Antillais de l’Armée française qui ont participé à la Libération. Des responsables associatifs, intellectuels et personnalités publient une lettre ouverte aux Maires de France et des Outre-mer afin qu’ils s’engagent dans ce sens.

« Ils ont fait l’honneur et la grandeur de la France. Et pourtant qui d’entre nous se souvient aujourd’hui de leurs noms, de leurs visages ? » a questionné le chef de l’État lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence à Saint-Raphaël dans le Var, le jeudi 15 août 2019. Plusieurs responsables associatifs, personnalités publiques, journalistes, médecins et universitaires pour la mémoire des Tirailleurs Africains et des Outre-mer emmenés par le professeur Marcel Lourel, commandant de réserve citoyenne à Lille s’interrogent : « Pourquoi les Tirailleurs Africains et des Outre-mer sont-ils les grands oubliés de l’Histoire ? Plus de 400 000 d’entre eux ont versé le prix sang au cours des deux Grandes guerres… Aujourd’hui, Emmanuel Macron appelle à renommer des rues pour leur rendre hommage.

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TCSP

— Par Daniel M. Berté —

O pipiri chantan moun batjé a Carrère

Parmi, kat tianmay épi dé vié granmer

Démaraj an dousè, aré l’Aéroport

An majò an motan déklaré: « Mwen a bòw! »

Misié boustjilé moun pou désann la Lézarde

An vié madanm kriyé : « Avek mwa prené gard ! »

Trasé Chimen’w Souplé Papa !

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Expo-Conférence Frères d’Armes 2017 : les « gueules cassées »

Vendredi 10 novembre 2017 18h Préfecture de Fort-de-France

Cette année la soirée sera dédiée aux « gueules cassées ».

La conférence « Hippolyte Morestin, martiniquais, pionnier de la chirurgie maxillo-faciale«  sera animée par Xavier Chevallier – Conservateur en chef des Bibliothèques et Georges Montout, ancien journaliste à France Antilles et RFO

La manifestation se déroulera le Vendredi 10 novembre 2017 à la Préfecture – Salle Félix Éboué à Fort-de-France / 18 heures

La participation à cette manifestation se fait sur liste, s’inscrire à la manifestation Vous avez jusqu’au 8 novembre pour vous inscrire. Pour tous renseignements 05 96 61 45 79 – Votre contact à l’atelier Canopé Mme Eugénie Destin

VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017
À 18H00
PRÉFECTURE DE LA MARTINIQUE
SALLE FÉLIX ÉBOUÉ

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Journées européennes du patrimoine en Martinique les 16-17 septembre 2017

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Fête de la musique 2017. Le programme à Fort-de-France.

1. Place Fabien VERONIQUE / Angle Rue Perrinon- 18h à 22h
Alfred VARASSE-Percussion

2. Théâtre Municipal – Récital Classique
17h30 – 21h

3. Place de l’enregistrement- Cour Perrinon
Steel Pan – Saxophone- Clarinette- Atelier du SERMAC- 16h-20h

4. Salles des pas perdus –Centre culturel Camille DARSIERE
Mise à disposition du piano -10h à 20h

5. Intérieur Centre commercial Cour Perrinon
L’univers du Tango- Association de TANGO 18h30-20H30

6. Jardin du Parc Aimé Césaire
Percussion Afro Cubaine- Atelier SERMAC- 17h30-20h

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Le Mois du Doc Martinique : 4ème semaine

Clôture du Mois du Doc Mercredi 30 Novembre 2016

le_mois_du_docu_s4 18h au Centre culturel du Lamentin Office de la Culture du Lamentin / Comme chez soi Office de la Culture du Lamentin / Comme chez soi

Projection du film  » Le pays à l’envers  » de Sylvaine Dampierre. De retour dans l’île que son père a quitté 50 ans plus tôt, la cinéaste retrace l’histoire de son nom. Archives, jardins créoles, ruines des usines à sucre, partout émerge une mémoire vivante, se dessine un pays où récits, corps et musiques font résonner l’époque de l’esclavage.
Projection du film  » Raving Iran » de Susan Regina Meures
Téhéran : obtenir le droit à la fête est un combat, organiser un concert relève du film d’espionnage et peut mener en prison. Pour échapper au harcèlement policier, Anoosh et Arash, DJs de la scène house underground décident de quitter la ville et d’organiser une rave party dans le désert. 
Leur parvient alors une invitation pour Zurich, au plus grand festival techno du monde.
After Doc : Pekka & Noss Un Concert Électro-pop impertinent
Pekka parle de l’intime, de l’amour et du quotidien.

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Le mois du film documentaire 2016 en Martinique

mois_du_doc972_2016Un rendez-vous incontournable pour découvrir des films et échanger ses idées sur le monde…

QUEL EST LE PRINCIPE DE CETTE MANIFESTATION ?

Il s’agit d’une invitation faite à toutes les structures culturelles, éducatives et sociales, désireuses de promouvoir le cinéma documentaire auprès d’un large public. Ces 2000 lieux participent à un projet commun en organisant des projections accompagnées de rencontres, expositions, ateliers, colloques, concerts…

Le Mois du film documentaire repose sur un principe de liberté de participation et de programmation pour ces structures. Ce principe de fonctionnement fait la réussite de l’événement : chacune imagine un programme thématique, choisit les films et organise ses séances, en toute autonomie ou bien en s’appuyant sur les propositions d’Images en bibliothèques.

OÙ VOIR DES FILMS ?

Au fil des années, le Mois du film documentaire a tissé un grand réseau de partenaires sur le territoire pour favoriser la diffusion du documentaire et la visibilité des films auprès de tous les publics.

Le Mois du film documentaire se passe dans 700 bibliothèques, 350 cinémas, plus d’une centaine d’écoles, collèges, lycées et universités, plus de 500 établissements culturels et associations et une centaine de structures sociales.

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La France « terre de partage »? De quel partage s’agit-il?

— Par Sylvie Meslien, Historienne, Enseignante d’Histoire-Géographie —

fillion_terre_de_partageCette intervention est une réaction à une partie du discours de François Fillon tenu le 28 août 2016 à Sablé sur Sarthe.

C’est un fait certain, par delà les clivages politiques derrière lesquels certains se cachent, il est des hommes qui pour justifier leur pensée nationaliste la plus primaire souhaitent renier des pans d’Histoire de la France sous des prétextes fallacieux. Ils souhaiteraient que soit effacées des manuels scolaires des pages qui selon eux ne participent pas à la grandeur de la France et dans lesquelles, ils ne se reconnaissent pas. Cette Histoire qu’ils renient, c’est la mienne, et j’exprime mon refus de la voir disparaitre des livres d’histoire des écoliers. Ce serait une nouvelle injure faite à toutes ses luttes entamées par mes ainés et mes compatriotes pour les y inscrire.

En cette période de crise économique et sociale, l’actualité expose chaque jour un retour en arrière : le refus de l’acceptation de l’autre et de sa culture : pourtant cet « autre » que l’on rejette contribue et a contribué à la réussite de la France.

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L’intéressante maladresse de George Pau-Langevin

— Par René Ladouceur —
pau_langevin-3 Je ne suis pas précisément un fan des commémorations. Je préfère voir le passé revenir de lui-même, sans qu’un rite le convoque. Mais je vais le dire ici sans barguigner : évoquer le Mouvement de la renaissance guyanaise fait plus que m’enchanter. Tout est magique pour moi dans cette période. J’aime la Guyane du Mouvement de la renaissance guyanaise, j’aime ses illusions, ses échecs, ses dérèglements, son intensité, et je l’aime parce que c’est l’une des plus belles, des plus grandes rencontres de la Guyane avec les Guyanais qui sont entrés dans l’Histoire. Songez que c’est en novembre 1946 que René Maran revient en Guyane. Il y arrive sans Félix Eboué, disparu deux ans plus tôt, mais pour soutenir, à l’occasion des élections législatives, la candidature de René Jadfard, le leader du Mouvement de la renaissance guyanaise. Jadfard, en effet, se présente à nouveau contre Gaston Monnerville. Excusez du peu. C’est à cette occasion que René Maran retrouve son ami Léon Damas qui, à Paris, n’avait de cesse de lui reprocher de ne pas s’intéresser suffisamment à la Guyane.

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L’autre… commémoration

— Par Marie-Hélène Léotin, historienne —

felix_eboueIl y a 70 ans, le 17 mai 1944, Félix Éboué décédait au Caire à la suite d’une congestion pulmonaire, lors d’un voyage en Syrie et en Egypte. Félix Eboué était un Guyanais, administrateur des colonies, gouverneur général en Afrique équatoriale française (AEF), compagnon de la Libération ; ses cendres reposent au Panthéon. L’aéroport de Cayenne, le plus grand lycée de Cayenne, la grande salle de la préfecture de Fort-de-France portent son nom. Il a fait carrière dans l’administration des colonies en Martinique, en Guadeloupe, au Soudan français, au Tchad⋅
« Jouer le jeu⋅ A cette jeunesse que l’on sent si inquiète, si incertaine devant les misères de ces temps qui sont les misères de tous les temps.

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Le Taubira bashing ou le racisme décomplexé

— Par Max Auguiac & Jean-Claude William —

taubira_la_gaucheJean François COPE, l’arroseur arrosé ! Démissionné par ses amis politiques de la présidence de l’UMP, l’ambitieux et arrogant personnage a récemment réclamé la démission de Christiane TAUBIRA. Elle est toujours en place et COPE voit-du moins pour l’instant – s’éloigner ses rêves les plus ambitieux (on parlait alors même de la présidence de la république !). A vrai dire il ne faisait que s’aligner sur Marine LE PEN. Celle-ci reprochait à la ministre de la justice de n’avoir pas chanté « la Marseillaise » à l’occasion de la commémoration des abolitions de l’esclavage. L’argument est éculé : il a naguère été avancé par Jean-Marie LE PEN qui considérait qu’il y avait trop de noirs et de beurs dans l’équipe de France de foot-ball. Sans surprise il a été repris par sa fille qui dans ce domaine ne se soucie pas de « dédiabolisation ».

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