Année : 2018

« Résurgence », m.e.s. de Jocelyn Régina

Le 15 juin à 19h 30 à Coridon

RÉSURGENCE

Textes d’Aimé CESAIRE et de Jocelyn REGINA
Distribution
Le vieil homme ( Anglio )………… Jocelyn REGINA
La garde-malade ( Gertrude )….… Laëtitia SAVARIAMA
L’amant ( Firmin )………………… Virgil VENANCE
Synopsis
Dans ce quartier de Volga-Plage, il y a bien longtemps que ce vieil homme ne reçoit plus de visites. Il entretenait une relation amicale avec Aimé Césaire qui se faisait une joie de frapper à sa porte lors de ses déplacements dans le quartier. Et c’était un plaisir pour les deux de refaire le monde et de discuter de tout et de rien. Sauf que depuis une dizaine d’années, il n’a plus eu la moindre nouvelle de son ami poète. Que s’est-il passé ? Il n’a pas les moyens de le savoir d’autant plus que rongé par l’âge et la maladie, il lui a été affecté une garde-malade à domicile sans vergogne et sans humanité qui le tient dans un dénuement inqualifiable et dans un retranchement total qui ne lui permettent pas d’être au fait de la disparition du chantre de la négritude.

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Le mal absolu, c’est le système libéral de santé !

— Tribune de Max Dorléans ( GRS) —
Qu’y a-t-il de commun entre la faillite et récente fermeture (17 mai 2018) du centre de santé de Basse-Pointe ouvert en 2015, et la réponse globalement négative donnée par le Ministère de la santé, à Paris, aux préoccupations de la délégation mixte « Sauver la santé en Martinique/CHUM Douvan Douvan » conduite par Jean-Luc Fanon ? En apparence rien, sauf que l’un comme l’autre dépendent de la politique de Macron et Buzyn, sa ministre de la santé, qui poursuivent avec la même obstination que tous les gouvernements qui les ont précédé ces 30/40 dernières années, les mêmes orientations libérales dont font les frais l’immense majorité de la population. Sauf encore qu’aussi bien du côté de la création du centre de Basse-Pointe que de la démarche de Fanon et de « Sauver la santé en Martinique » notamment, on s’est situé sur le terrain de l’adhésion au modèle libéral miné de la santé en France, acceptant sans trop de tergiversation sa philosophie et ses postulats, ses réponses (fournies et à attendre) aux problèmes posés concernant la santé en Martinique (comme en France).

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« Nous sommes ici parce que vous étiez là-bas. »

Par Roland Tell —

La classe politique française, suivant en cela l’allégorie de la Caverne, racontée par Socrate, considère l’immigration en France comme un théâtre d’ombres. Captifs du dénuement et de la misère, les immigrés, avec ou sans papiers, sont soustraits à la lumière citoyenne, qui flamboie derrière eux, que l’élite politique promet désormais à ceux d’Europe, tels les travailleurs détachés, faits à leur image.

Et pourtant, la mère des Continents, l’Afrique, tant et tant exploitée par le colonialisme et le néo-colonialisme, a eu à subir des millions d’émigrés européens, alors attirés par ses richesses en culture et ses ressources naturelles. Aujourd’hui, en 2018, relation de cause à effet, la voilà devenue le continent le plus pauvre, déversant à son tour des peuples en fuite vers les capitales européennes. Tel est le poids de l’historicité !

Les Bantous de Bruxelles, les Haoussas de Paris, les Yorubas de Berlin, les Ewés de Londres, répondent à tous ceux et toutes celles des autochtones, qui leur demandent de quel droit ils viennent en Europe :

« Nous sommes ici, parce que vous étiez là-bas.. 

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Notre Histoire en question !…

C’est que notre avenir se crée par le mouvement social bien au contraire de ce que pensent certains fonctionnaires !

Par Babylas, Raymond GAMA —

Dans le flot continu des interventions qui sont faites sur les réseaux sociaux, sur les médias (TV et radios), la double page de FA, depuis le « mouvement LKP du 27 mai 2018, au Fort Louis Delgrès », il y a, à n’en pas douter, une ligne jaune, que d’aucun aurait tracée, et qu’il ne faudrait pas franchir : « l’histoire au historien ! »

La volonté exprimée par deux professionnels de l’histoire, d’être des défenseurs de « l’histoire et du métier d’historien » ne saurait se réduire à un « coup de vent corporatiste ». Non ! Il s’agit bien d’idéologie, d’opinion politique enveloppée dans un voile prétendument d’experts. En effet, ils ont répondu à la seule et unique question posée par le LKP : faut-il garder la dépouille de Richepanse dans le Fort Louis Delgrès ? Leur réponse à la question est, pour le moins, lapidaire.

La façon dont les personnes en question ont répondu à la question posée à une instance politique, en l’occurrence le Conseil Départemental, est réellement problématique.

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Les années BUMIDOM en Martinique. Volet 2

– La prise en otage du BUMIDOM par l’idéologie de rupture.

— Par Yves-Léopold Monthieux —

La prise en charge de l’ensemble des opérations, du recrutement des candidats, sur place, dans les îles, jusqu’à leurs premiers emplois sur le territoire métropolitain, en passant par leur transport, leur hébergement et leur formation, confère à l’institution une identité qui l’expose à toutes les stigmatisations.

On est en 1960. C’est l’époque de tous les possibles. Les usines se ferment et, en même temps, les Martiniquais ne veulent plus couper la canne. La décolonisation de l’Afrique s’achève. La guerre d’Algérie est perdue dans la foulée de celle de l’Indochine. La conférence des pays non alignés s’est tenue à Bandung. Fidel Castro s’installe. Les idées séparatrices font rage, les livres de Fanon et de Césaire sont dans toutes les mains. Ca phosphore grave chez les étudiants, au Quartier latin, ce qui fera dire à l’historien Edouard De Lépine que la nation martiniquaise est née sur la rive gauche de la Seine et non à Rive gauche Levassor. Y prend naissance la future bourgeoisie intellectuelle et ses directeurs de conscience.

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« Comédies tragiques » de Catherine Anne

9, 16 & 20 juin 2018 au Robert, à Saint-Pierre puis à Foyal

Une pièce désopilante et grave sur l’absurdité de notre monde.

Bataille tragico-comique d’une trentaine de personnages qui tentent avec humour et légèreté de lutter contre des situations ubuesques et pourtant réelles du quotidien d’aujourd’hui.

Les scènes se déroulent devant une école, dans la rue, dans un bureau de poste, dans une agence de pôle-emploi…

Comédies Tragiques est une pièce dans laquelle l’indignation, l’humour et la poésie accompagnent le combat d’individus dans un monde de plus en plus absurde et déshumanisé et parfois paradoxal dans lequel l’opprimeur peut aussi être opprimé.

Il sera alors question de rire, rire de l’inacceptable puisque le rire reste la meilleure résistance à   l’oppression.

Cette pièce interroge aussi sur la place qui reste dans notre société contemporaine à la culture, à l’art et à la poésie.

Trois représentations sont programmées :

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L’Assainissement dans le Nord-Atlantique

Le 7 juin 2018 à 18h. Espace Renard – Marigot

Vous habitez dans le Nord Atlantique et vous avez des questions sur l’assainissement ?

Venez les poser à l’occasion du forum « L’ODE & Vous ! » le jeudi 7 juin prochain à l’Espace Renard au Marigot, de 18h à 20h.

Parce que l’information et la sensibilisation du public constituent l’une de ses missions les plus importantes, l’ODE et les acteurs de l’eau et de l’environnement de l’île et de Cap Nord souhaitent partager avec les habitants du Nord Atlantique, l’état des lieux de l’assainissement sur leur territoire et aussi, faire un rappel des bonnes pratiques, ce jeudi 7 juin 2018, de 18h à 20h à l’Espace Renard du Marigot.

L’occasion de trouver réponse à toutes vos questions !

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Parutions : nouveautés du 2 juin 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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« Le dernier boléro », vu par Ricardo Miranda : du particulier à l’universel

— par Janine Bailly —

Texte de Iliana Prieto Jimenez & Cristina Rebull Pradas

À la onzième Rencontre de théâtre amateur, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Après les vingt-quatre de L’Autre Bord Compagnie, les douze de la troupe Les Comédiens, les six du Théâtre du Bon Bout, voici les deux de l’association À tire d’elles, deux jeunes femmes seules en scène, mais deux qui occupent intensément l’espace du plateau, deux qui font résonner cet espace de leurs voix, dissemblables et pourtant accordées, dans un duel de mots et d’attitudes particulièrement convaincant, et dont le cadre spatio-temporel serait l’île de Cuba à la charnière du vingt-et-unième siècle.

L’une, c’est Sofia, la mère, incarnée par Brigitte Villard-Maurel : elle a quitté son pays à ce moment crucial que l’on connaît sous le nom d’Exode de Mariel, elle allait dans cet exil rejoindre à Miami son fils, homosexuel, banni après avoir été arrêté, torturé, humilié lors de l’affaire de l’ambassade du Pérou – et l’on sait que profitant de l’entente cubano-américaine, qui permit l’obtention d’un grand nombre de visas, le gouvernement de Castro expulsa, entre autres indésirables, les homosexuels.

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Face aux augmentations du prix des produits pétroliers

— Communiqué de l’UPLG —

Halte aux augmentations inadmissibles des produits pétroliers. Apportons la réponse politique nécessaire à cette spoliation

Guadeloupéens, militants de la cause nationale,

Les augmentations portées aux prix des produits pétroliers ne sont justifiées par aucune raison économique. Le niveau actuel des prix des produits pétroliers dépasse le niveau atteint en 2009 alors que les prix sur le marché mondial sont maintenus à leur niveau le plus bas depuis des années. Rien ne justifie ce racket qui nous est imposé. Nous ne devons plus accepter qu’on nous écrase et nous spolie du fruit de notre travail sans réagir. Le système dont nous dépendons est au service de quelques rapaces et contrôlé par des affairistes qui sont prêts à tout pour nous déposséder de tout ce que nous avons. Ne les laissons pas ces vampires nous sucer tout notre sang.

L’UPLG dénonce cette pratique abusive.

L’UPLG appelle les Guadeloupéens à réagir et à apporter la réponse qui s’impose à cette opération criminelle.

L’UPLG demande dans l’immédiat aux guadeloupéens de réduire leur consommation de carburant de moitié pour ébranler ce système de pwofitasyon.

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Esclavage, réconciliation sans complaisance

— Par Yves Untel Pastel, ethnologue, poète, auteur-compositeur. —

Sur nos terres brisées aux mille souffrances
Abreuvés de rancœurs, en mal d’espérance

Nous voilà tous convoqués, noirs békés et sang-mêlé
Au chevet d’une mémoire en nécrose purulente

Nous voilà aux abois d’une réconciliation hâtive
Rêvant d’une nation arc-en-ciel guérie de son passé

Mais n’allons pas, à pas pressés, absoudre le grand mal
Sans bien sonder les cœurs après les outrages de l’orage

Il n’y aura pas de réconciliation de complaisance
Il n’y aura pas de réconciliation vaine et au rabais

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« Jeux de massacre » : représentation exceptionnelle

► 9 juin 19h : Dernière au  Centre Culturel de Trinité

Une petite ville banale est brusquement décimée par un mal inconnu qui touche tout le monde, tous se croisent et s’évitent, tous craignent le pire.

Malgré la peur,chacun veut essayer de croire qu’il est à l’abri…

La pièce brosse le portrait d’une société qui ressemble tant à la nôtre : terrorisme, corruption, catastrophe écologique, atteinte à la vie privée, criminalité…

Ionesco a toujours été hanté par la mort, il médite sur son mystère dans bon nombre de ses œuvres. Plus que jamais, on peut qualifier son théâtre de « farce tragique ».

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« La Radio des bonnes nouvelles » de Gerty Dambury

— Par Selim Lander —

Que dire d’un spectacle qui ne nous était manifestement pas destiné sinon que ses évidentes qualités n’ont pas suffi à soulever notre enthousiasme.

Commençons donc par les qualités qui ont dû frapper tous les spectateurs, celle de la mise en scène, tout d’abord, assurée par l’auteure, qui traite toute la pièce sur un mode music hall, en mettant en vedette successivement différents personnages, avec un soin tout particulier apporté aux costumes, dont certains à paillettes et une coiffe en plumes, au décor transformable fait de quelques caisses en bois, au découpage nerveux. Notons enfin le jeu de deux comédiennes (sur trois) captivantes quoique sur des registres très différents : exubérant pour l’une, remarquable danseuse au demeurant, plutôt comique pour l’autre.

Ce qui ne nous a pas du tout séduit mais qui a pu plaire à d’autres. La présence sur la scène de deux musiciennes (batterie et basse) qui jouent pendant la plus grande partie de la pièce une musique 1) lancinante et 2) suffisamment forte pour imposer aux comédiennes l’usage honni du micro (comme nos lecteurs le savent déjà).

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T.S.A. : oui, mais à quel taux pour les DROM ?

Les cinémas des DROM ont des charges spécifiques qui ne leur permettent pas de supporter les mêmes taux de TSA que la métropole.

— Par Alexandra Élizé —

Le syndicat SECOM (Syndicat des Exploitants de Cinéma Outre Mer) regroupe les exploitants de cinémas de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Réunion. Il s’est constitué car une taxe appelée TSA (Taxe Spéciale Additionnelle) s’impose dans les DROM depuis 2016 avec une progressivité sur 7 ans, au terme desquels il y aura un alignement total sur le taux métropole soit en 2022. Cette taxe représente en métropole 10,72% du chiffre d’affaire. Depuis la mise en place de la TSA en 1948, les DROM ont toujours été exclus notamment car cette taxe semblait trop importante au regard des coûts d’investissements (quand un cinéma coûte 10 millions € en France métropolitaine, il coûte 15 millions € aux Antilles à cause de l’éloignement et des normes anti-cycloniques et parasismiques exponentielles puisque le bâtiment est constitué de salles de cinéma, par essence, très grandes et donc plus onéreuses à mettre aux normes que des petites pièces) et des charges d’exploitations plus importantes que la métropole et cela à cause, de l’éloignement, du décalage horaire, des surcoûts des micro marchés, du contexte social et environnemental.

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Conférence annuelle de The Association of Carribean Historians

L’Association des Historiens des Caraïbes (Association of Caribbean Historians – ACH) commémore cette année sa 50ème conférence, et plus de 100 historiens sont attendus au Campus Cave Hill de l’Université des Indes Occidentales (UWI), à la Barbade, en vue de sa conférence annuelle qui se déroulera du 10 juin au 15 juin 2018.

La conférence, qui aura pour thème: « ACH @ 50 : Continuité, Changement et Défi » est organisée par le Département d’Histoire et de Philosophie à Cave Hill, dans le cadre du Calendrier des Evénements du 70ème Anniversaire de l’UWI.

En reconnaissant les contributions de l’ACH, le Vice-chancelier de l’UWI, également historien de renom, le professeur Sir Hilary Beckles a déclaré: « L’ACH a grandi en tant que corps académique de premier plan qui couvre la région et au-delà. En cinq décennies, ses membres ont défini et redéfini le récit historique autour de l’identité, de la culture et de la formation d’une civilisation caribéenne originale. Il continue d’aider à façonner les politiques nationales et régionales, et à introduire, à plusieurs niveaux, les spécificités des peuples de la région dans le contenu des programmes.

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Domi Marajo Sorrentino : « Mots de Passe »

Du 09 au 17 juin 2018. Villa Chanteclerc Rte de Didier FDF

J’ai toujours eu cette sensation d’avoir déjà vu, en venant au monde, toutes ces couleurs qui dessinent notre ile….Cette jolie Martinique toute bleue et parsemée d’arcs en ciel lavés par la pluie… Bien sûr tout cela virevolte dans ma tête.

Originaire de la Martinique, je vis ici et là-bas comme on dit…. Bien de chez nous…Martiniquaise, Calazaza … chabine… Quarteronne… Ou tout à la fois. Nous sommes tellement « tout » chez nous… auréolés de toutes ces couleurs tropicales… Le cercle chromatique est en nous et avec lui ses nuances….J’ai eu cette chance de toucher à cette baguette magique qu’est le pinceau…Mes frères et moi, nous avons tous baignés dans cette atmosphère chaleureuse propice à la création…

Ma mère, alors, devenait une fée qui créait des paysages et des natures mortes….

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Ateliers « Kola Papiè » et « Gravure sur Calebasse ».

Grandes vacances 2018 Domaine de Tivoli

(L’ensemble des Ateliers proposés se déroulent au Domaine de Tivoli à Fort-de-France, Studio/Atelier d’Adélaïde CORINUS, Bâtiment E, parking du bas)
Adélaïde CORINUS, artiste peintre, plasticienne, photographe et collagiste vous propose dès à présent dans son nouveau Studio/Atelier du Domaine de Tivoli à Fort-de-France, des Ateliers de collage et de gravure sur calebasse.
Pourquoi participer à un Atelier ?
Quel que soit, l’âge, c’est se faire plaisir, se rencontrer Soi, l’Autre et la Matière : le désir d’apprendre, de développer sa perception artistique et son talent, et venir partager la passion de l’artiste.
Des cours de 3 heures de temps ; de l’initiation au perfectionnement, pour enfants, adultes et adolescents.

Un enseignement progressif, envisagé pour une acquisition efficace de chaque participant aux techniques des Ateliers. L’objectif est de faire évoluer le stagiaire dans son univers propre et ses sources d’inspirations personnelles. Lui permettre d’acquérir les clefs des techniques, de prendre de l’assurance, de développer son imaginaire et s’épanouir totalement dans une œuvre lui ressemblant.

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« Mémoires des maisons closes » de Faubert Bolivar

Ce titre évocateur est pourtant trompeur. Faubert Bolivar raconte dans ce recueil composé en deux parties certaines des femmes qu’il a aimées mais aussi les lieux, ces maisons fermées, dans lesquels il a trouvé l’inspiration (et pas, comme on pourrait l’imaginer, des maisons closes, avec leurs filles de joie). Le style de Faubert Bolivar se rapproche de celui des surréalistes. Sa poésie, parfois érotique, est empreinte d’images fortes et puissantes. On y retrouve un univers proche de celui de Boris Vian ou des références à Paul Éluard.  » Faubert Bolivar n’a pas peur des mots, on le voit, ni des images insolites. Sa fantaisie langagière nous convie à d’étranges fantasmes, comme dans les deux bouts de poèmes précédents qui le rapprochent, quant au fond, de Rabelais, de Jarry ou de Swift. » (article de Michel Herland publié par Mondes Francophones).

Pourtant/Tu as des phases/qui vont en mer/comme les îles que je tutoie/baisent/dans ma bouche

Je t’aurais commise/comme un grand crime

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« Ici, au bord de l’ailleurs » : Le danseur et son double

— par Janine Bailly —

Nous l’avons vu récemment, en compagnie de son alter ego, sur la scène de Tropiques-Atrium à l’occasion de la Biennale de Danse. Nous le retrouvons avec bonheur dans un cadre plus intime, au campus de Schœlcher pour un mardi de la Bibliothèque Universitaire, et ce en compagnie d’un autre Laurent, complice inattendu de la performance.

Lui, le danseur-performeur, c’est Laurent Troudard, qui entend tisser des liens entre les mots et les corps. Le responsable des mots, c’est Alfred Alexandre, qui voit sous ses yeux s’incarner de nouvelle façon deux de ses pièces, Le Patron et La nuit caribéenne. Le lieu, c’est ce carré vide et clos, cœur de la salle, devenu creuset où vont de façon singulière se répondre, se compléter, se contredire parfois trois formes d’expression, pour nous dire qu’« Ici, au bord de l’ailleurs », dans ce « terreau de l’île » naissent et meurent des déchirures spécifiques, mais d’autres aussi qui, parce qu’elles sont de notre humanité, atteignent à l’universel. Trois formes d’art imbriquées : écriture du dramaturge, écriture musicale, danse — ou plutôt langage et signes des corps.

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« Macky Sall verse dans la banalisation du crime contre l’humanité que fut la colonisation »

— Par Hady Ba, Oumar Dia et Abdoulaye Sène *—

Après les propos du président sénégalais sur le « dessert » auquel auraient eu droit les tirailleurs du pays dans les casernes, des intellectuels rappellent les réalités de l’époque.

 Tribune. Le président Macky Sall nous a informé, samedi 26 mai, que les Français sont nos amis car le régiment des tirailleurs sénégalais, durant la colonisation, avait droit à un « dessert » lors des repas dans les casernes, contrairement aux autres Africains.

Il a d’abord factuellement tort : seuls les ressortissants des quatre communes de Dakar, Saint-Louis, Gorée et Rufisque (dont les natifs étaient, d’après la loi Blaise Diagne promulguée en 1916, des citoyens français) avaient droit à une ration alimentaire normale ; les soldats indigènes, majoritaires dans ces régiments, étaient discriminés y compris dans la nourriture et n’avaient droit à aucun dessert.

Sur le même sujet : Au Sénégal, le président Macky Sall accusé d’avoir « insulté la mémoire des tirailleurs »

Le plus grave, cependant, c’est qu’avec son affirmation, le président sénégalais verse soit dans l’apologie soit dans l’atténuation des méfaits du crime contre l’humanité qu’est la colonisation.

En décembre 2016 déjà, alors qu’il procédait à l’inauguration du chantier du train express régional, Macky Sall avait annoncé la couleur.

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Les années BUMIDOM en Martinique. Volet 1

I – La Martinique, d’une terre d’immigration à une terre d’émigration

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Nous sommes en 1900, un peu avant un peu après. Avec environ 150 000 habitants, la composition ethnique de la population post-esclavagiste est à peu près constituée. Les apports successifs qui l’ont formée sont en place. Ils viennent d’Europe (les colons), d’Afrique (les anciens esclaves puis les arrivées suivantes), d’Orient (les Indiens et les Chinois) et du Moyen-Orient (les Libanais et autres). Tandis que les Caraïbes qui survivent se perdent dans le métissage et le rapprochement des deux Indes. Comme toutes les Antilles, la Martinique est désormais une terre d’où l’on part bien plus qu’une destination. Née de l’immigration, la population martiniquaise participe à partir du début du 20ème siècle aux flux migratoires intra-caribéens et ceux des îles vers les continents. L’immigration saisonnière agricole déroge très peu à la règle selon laquelle la Martinique n’attire pas pour des raisons économiques mais pour son niveau de développement humain. Quoi qu’il en soit, toutes proportions gardées, il n’y a pas plus aujourd’hui de Martiniquais à Paris que de Cubains ou d’Haïtiens à Miami ou à New-York.

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Ambassade d’Haïti en France : activités culturelles du 30 mai 2018

Bonjour à tous,
Le nouveau Réglement Général Européen de Protection des Données (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai dernier en Europe. À cette occasion, nous tenons à vous informer que l’Ambassade d’Haïti en France utilise et utilisera votre courriel uniquement pour vous informer des actualités culturelles haïtiennes en France, de ses projets et invitations électroniques. Nos listes ne sont jamais transmises à nos partenaires.
Si vous souhaitez toujours être tenu informé, vous n’avez rien à faire. Si vous souhaitez vous désinscrire, vous pouvez cliquer sur le lien « veuillez me désiscrire de la liste de diffusion », ci-dessous.
Si vous souhaitez vous inscrire, il suffit d’envoyer un mail à : serviceculturel.haiti.fr@gmail.com
Bien à vous,
L’équipe de l’Ambassade

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Pierre-Alain Gac : « Traces empreintes »

— Par Christian Antourel —
Il émane de ses photographies un sentiment d’espace et d’infini. C’est l’univers et ses profondeurs , à la fois matérielles et spirituelles qui s’offrent à notre contemplation. .Les matières et les couleurs de ses instantanés, traitées avec sobriété, permettent à l’imaginaire de faire son chemin , sans contraintes, et de s’évader dans des lieux qui résonnent avec notre propre infinitude.

Son abstraction , raconte des paysages , notre île , des ciels comme des images de notre monde prises d’un satellite spatial, ou vu à travers une loupe. Au fur et à mesure de notre découverte nous survolons des murs, des reliefs d’une terre à la fois connus et inconnus , et nous prenons la distance nécessaire par rapport à une réalité trop évidente . Cette perspective graphique, favorise une juste altitude du regard face à la matérialité . Avec finesse Pierre-Alain Gac , nous entraine dans sa géologie picturale où les empreintes et les signes d’harmonie et de nuances , dévoilent son chemin intérieur. Aussi spécifique soit-elle, l’œuvre de Pierre-Alain Gac n’en demeure pas moins perméable à une logique picturale.

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« Le dernier Boléro » de Iliana Prieto Jimenz et Cristina Rebull Pradas

31 mai, 01 et 02 juin  2018 à 19h30 au T.A.C.

« Il n’y a pas de pire exil que celui de l’âme »

– Mise-en-scène/Décor : Ricardo Miranda
– Lumières : Fred Libar
– Traduction : Carmen Medrano – Frédérique Plessis
– Affiche : Frédérique Plessis
– comédiennes : Juliette Mouterde – Brigitte Villard-Maurel.

« Le dernier Boléro » raconte les retrouvailles d’une mère et d’une fille cubaines après 17 ans de séparation. Dans les années 1980, la mère, Sofia, est partie précipitamment à Miami pour suivre son fils homosexuel, laissant sa fille Béatriz seule au pays.
Cuba vivait à cette époque, une période difficile entre une économie en baisse et de fortes tensions sociales. Le 8 avril 1980, 10 000 Cubains réfugiés à l’ambassade du Pérou à la Havane ont lancé un appel au président des Etats-Unis lui demandant de faciliter l’obtention de Visas pour quitter le territoire. Il s’en est suivi un exil massif volontaire ou subi de plus 125 000 cubains ce qui constitue un des plus grands mouvements migratoires du 20ème siècle. Le gouvernement cubain en profite pour expulser les indésirables (opposants au régime, prisonniers de droit commun homosexuels,prostituées, malades psychiatriques…).

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ATV, la leçon d’une mobilisation hors pair

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

Au-delà de la mobilisation acharnée du personnel d’ATV pour préserver son outil de travail et par la même le sacro-saint principe du pluralisme de l’information télévisée, il convient de tirer, sur un plan plus général , les enseignements de cette initiative remarquable, appelée à faire date.
La démonstration éclatante réalisée par la chaîne ATV- Martinique prouve ,s’il en était besoin, que l’opinion, est parfaitement réceptive à ce type de démarche consistant à faire corps pour la défense de causes jugées d’intérêt supérieur.
Pourquoi nos dirigeants politiques en sont incapables, en dépit des moyens de tous ordres dont ils disposent?
Pourquoi ne cherchent-ils pas à mobiliser leurs compatriotes, sur ce même modèle unitaire de défense de l’intérêt général ,pour obliger les plus hautes autorités de l’Etat à prendre en compte et satisfaire les légitimes aspirations de leurs concitoyens ?
Faut-il y voir la profondeur du discrédit où les à conduits leurs petits jeux politiciens et leurs querelles partisanes byzantines, leur absence d’implication désintéressée au profit des populations qu’ils sont censés représenter?
Les sujets de préoccupation qui nécessiteraient cette mobilisation ne manquent pourtant pas :
l’état de la santé publique qui n’arrête pas de se dégrader ;
l’exil forcé de la jeunesse, en mal de perspectives d’avenir, entraînant le vieillissement accéléré de la population, avec toutes les conséquences sociales et économiques catastrophiques qui en résultent ;
La pollution et la violence qui s’accroissent continûment et se banalisent ;
L’inégalité des conditions de vie et de transport que subissent les habitants des zones géographiques excentrées du territoire ;
La protection contre les risques et autres fléaux de la nature qui exige que la prévention et la planification soient enfin mises à la hauteur des enjeux.

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