Catégorie : Santé

Vaccins anti-Covid : face aux milliards de profits, « l’indécence » de l’inégalité vaccinale

La « People’s Vaccine Alliance », qui compte parmi ses 80 membres l’association Oxfam et le programme Onusida, exhorte les géants pharmaceutiques à lever immédiatement les brevets protégeant les vaccins anti-Covid. La coalition dénonce les bénéfices faramineux engrangés par les grands laboratoires, alors que seulement 2% de la population des pays à faibles revenus sont vaccinés.

« Il est indécent que quelques entreprises empochent des millions de dollars de bénéfices chaque heure, alors que seulement 2% des personnes dans les pays à faible revenu ont été entièrement vaccinées contre le coronavirus », a déploré Maaza Seyoum de la branche africaine de People’s Vaccine Alliance et African Alliance. Cette organisation a fait un calcul à partir des résultats financiers des trois géants pharmaceutiques qui dominent la vente de vaccins anti-Covid. Selon elle, Pfizer, BioNTech et Moderna engrangent un profit combiné de 65.000 dollars par minute grâce à leurs vaccins contre le Covid-19. Le trio réalisera des bénéfices avant impôts de 34 milliards de dollars cette année, soit plus de 1.000 dollars par seconde (ou 93,5 millions de dollars par jour.)

8 milliards de dollars d’aide publique

Après des résultats déjà spectaculaires, Pfizer et Moderna avait décidé d’augmenté le prix de leur vaccin contre le coronavirus dans le cadre d’un accord avec l’Union européenne. 

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Pourcentage de vaccinés sur chaque île de la Caraïbe

— Comité Citoyen pour la Transparence —
1) Iles Caïmans 84,5 %
2) Porto-Rico 71,5 %
3) Aruba 70,8 %
4) Bermudes 67,5 %
5) Iles Turks et Caïques 64,4 %
6) Bonaire 64 %
7) Sainte Eustache 64 %
8) Saba 64%
9) Anguille 60,7 %
10) Curaçao 58,2 %
11) Saint- Marteen 55,55%
12) Saint Barthélémy 54,88 %
13) Cuba 51,8 %
14) Iles vierges Britaniques 50,8 %
15) République Dominicaine 45,8 %
16) Iles vierges américaines 44,8 %
17) Antigua et Barbuda 44,8 %
18) Saint Kitts et Nevis 42,9 %
19) Trinidad et Tobago 38,8 %
20) Barbade 38,2%
21) Bélize 36,3 %
22) Dominique 30,3 %
23) Guadeloupe 29,7 %
24) Saint Martin 29,4 %

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Évolution du nombre de décès depuis le 1ᵉʳ juin 2021 aux Antilles et en Guyane

Exceptionnellement, pendant la pandémie de la Covid-19, l’Insee diffuse régulièrement le nombre de décès (toutes causes confondues) par jour et par région et département. Les décès sont enregistrés dans la commune où ils ont eu lieu (et non au lieu de résidence). Les statistiques diffusées sont provisoires (se référer à la note méthodologique).

Les départements d’outre-mer, notamment les Antilles et la Guyane, connaissent une hausse très importante des décès entre 2019 et 2021 sur la période allant du 1er juin au 18 octobre. Elle est de + 73 % en Guadeloupe, de + 68 % en Martinique et de + 66% en Guyane.

En Guadeloupe, la hausse des décès a été très nette début août et s’est accélérée en milieu de mois : les décès survenus durant le mois d’août 2021 sont ainsi plus de trois fois supérieurs à ceux d’août 2019 (1 014 décès, soit + 238 % par rapport à la même période de 2019), alors que les décès survenus en juin et juillet 2021 sont du même niveau qu’en 2019. En septembre 2021, les décès sont encore près de deux fois supérieurs à ceux de 2019 (+ 85 %), avec cependant une nette diminution à partir de la mi-septembre.

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Incompréhensions, fractures et… obscurantisme

— Par le Pr Serge Romana, généticien —

L’OMS a classé en 2019 « la méfiance vis-à-vis de la vaccination » comme une des 10 menaces pour la santé mondiale. La catastrophe sanitaire des mois de juillet et août de cette année aux Antilles en a été la démonstration. En effet, alors que la 4e vague COVID liée au variant delta était contenue dans toutes les régions du Monde où plus de 50 % des habitants étaient vaccinés, les Antilles payèrent leur faible taux de vaccination par la mise à genoux de leur système de soins et un nombre vertigineux de décès. La logique aurait voulu qu’après cette tragique expérience, on assiste à une progression significative du taux de vaccination. Il n’en fut rien ! Une 5e vague est inéluctable en raison des postures de « résistance aux vaccins » qui fragmentent les sociétés guadeloupéenne et martiniquaise.

Jamais ces sociétés n’ont été autant fracturées.

Médecin et scientifique, je contribue, depuis le 13 août dernier, aux travaux du collectif CovidUrgenceOutremer. Dans ce cadre, j’ai participé à de nombreuses émissions et webinaires pour dire et expliquer le consensus mondial scientifique et médical concernant la COVID-19 et la nécessité de la vaccination.

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Covid-19 : les non-vaccinés douze fois plus nombreux que les vaccinés en soins critiques

— Par Pierre Breteau —

Décryptages en un graphique – Depuis juillet 2021, le ministère de la santé croise les données de vaccination avec celles des admissions pour Covid-19. Elles montrent qu’à population comparable les non-vaccinés sont plus nombreux.

Alors que l’épidémie de Covid-19 reprend en France et en Europe, la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la santé (Drees) a publié, jeudi 4 novembre, les données les plus récentes sur les personnes hospitalisées et leur statut vaccinal. La méthodologie de comptage a été modifiée, en excluant les moins de 20 ans, dont le très faible nombre parmi les hospitalisés « perturb[ait] l’analyse des statistiques », explique la Drees.

Pour la semaine du 18 au 24 octobre, les résultats confirment et amplifient ceux publiés en août 2021 : à population comparable, les patients non vaccinés sont douze fois plus nombreux en unités de soins critiques que les personnes complètement vaccinées. Et, au sein des cas d’hospitalisations classiques, les non-vaccinés sont huit fois plus nombreux que les autres, toujours à population comparable.

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On ingère en moyenne 4 kg d’additifs par an, un chiffre inquiétant révélé par une étude scientifique

— Par Mathilde Le Petitcorps —

Alors que les études alertant sur la toxicité des additifs alimentaires sont de plus en plus nombreuses, des chercheurs français révèlent un chiffre alarmant : en France, nous en ingérons en moyenne 4 kg par an et par personne. Et une variété importante d’additifs différents. Ce cocktail chimique inquiète les scientifiques.

4 kg, c’est la quantité moyenne d’additifs alimentaires que nous avalons, en France, par personne, chaque année. Ce chiffre alarmant révèle que nous sommes très exposés à des produits toxiques, comme les édulcorants artificiels, les émulsifiants ou encore les colorants. Il est avancé par l’association de consommateurs UFC-Que choisir, qui l’a calculé à partir d’une étude menée par des chercheurs en épidémiologie nutritionnelle de l’université de Paris-13 et du Réseau national alimentation cancer recherche (Nacre). Cette étude a été publiée le mois dernier dans la revue scientifique Nature.

« Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées intentionnellement aux aliments pendant la transformation, l’emballage, le transport ou le stockage, est-il rappelé dans l’étude. Ils sont utilisés à diverses fins technologiques, sensorielles et nutritionnelles, telles que prolonger la durée de conservation, édulcorer, modifier ou stabiliser la consistance, rehausser le goût et rehausser ou préserver la couleur.

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Le Dr Hippolyte Morestin (1869-1919), chirurgien des soldats défigurés de la guerre 14-18.

— Par Xavier Chevallier, conservateur en chef des bibliothèques —

La guerre 14-18 ou la Grande Guerre fut l’une des plus grandes tragédies de l’histoire. Elle marqua à jamais le 20ème siècle et ses conséquences – bouleversements géopolitiques, démographiques, industriels, économiques, sociaux, culturels, psychologiques – sont encore perceptibles de nos jours. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle permit des progrès prodigieux dans la médecine, en raison des soins qu’il fallait prodiguer aux innombrables blessés. La chirurgie de guerre se spécialisa, devint plus ciblée et efficace dans la prise en charge des patients, notamment celle concernant les graves blessures au crâne, au visage et à la mâchoire. Face à cet afflux considérable et inédit de mutilés faciaux – il y en aura quinze mille rien qu’en France, on les appellera à partir de 1921 les « gueules cassées » – se créera une discipline nouvelle, la chirurgie maxillo-faciale, dont le professeur Morestin (1869-1919) sera l’un des plus brillants représentants.

Chirurgien d’une dextérité légendaire, Hippolyte Morestin s’occupera à Paris pendant plus de quatre ans avec dévouement de ces malheureux soldats aux visages ravagés par les armes modernes et destructrices du premier conflit mondial.

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Classe fermée, enfant positif au Covid : quelles solutions pour garder mon enfant ?

Vous devez vous arrêter de travailler pour garder votre enfant parce que sa classe ou son école ferme ? Vous pouvez bénéficier de l’activité partielle. Votre enfant est diagnostiqué positif au Covid-19 et doit s’isoler ? Vous pouvez bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé sans délai de carence même si vous êtes entièrement vacciné. Fonctionnaires, vous pouvez être en autorisation spéciale d’absence (ASA).

Mis en place au printemps 2020, le dispositif d’activité partielle et d’arrêt de travail sans jour de carence a été réactivé depuis le 2 septembre 2021 pour les parents d’enfants âgés de moins de 16 ans ou en situation de handicap, sans limite d’âge, qui doivent garder leur enfant. Un décret publié au Journal officiel le 30 octobre 2021 prolonge jusqu’au 31 décembre 2021 inclus le dispositif des arrêts de travail dérogatoires Covid-19.

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En ces temps obscurs…

Par Marie- Laurence Delor

Le fait le plus marquant de la période, pour l’observateur avisé, c’est l’irruption dans le débat public, grâce aux médias sous pression des réseaux sociaux, de problématiques régressives jusque là marginales, portées par une nébuleuse rouge-vert-noir (1). La notion de « régression », telle que nous en usons ici, n’est pas réductible à son sens courant d’opposition au « progrès ». Si elle recouvre l’idée d’un retour en arrière, d’une certaine façon proche de la psychologie expérimentale et de la psychanalyse (2), elle réfère surtout ici à des tendances inquiétantes et à leur banalisation à la faveur du silence des politiques et de la capitulation des intellectuels. Nous en avons repéré deux, à notre avis, principales :

1. La dictature de la croyance

La dictature de la croyance telle qu’elle se présente aujourd’hui est à la jonction du narcissisme libéral (3), de la crise de la politique et de l’explosion des réseaux sociaux. Des réseaux sociaux qui fonctionnent toujours plus selon le faux postulat d’égalité en dignité et en vérité de toute parole : une corruption de la liberté d’expression et de la démocratie.

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Des arrêts maladie « Covid » sans jour de carence prolongés jusqu’au 31 décembre 2021

Les salariés symptomatiques ou positifs au Covid-19, cas contact, en attente d’un test au Covid-19, en isolement après un séjour à l’étranger ou en outre-mer et qui ne peuvent pas télétravailler peuvent bénéficier d’arrêts maladie indemnisés sans vérification des conditions d’ouverture de droits et sans délai de carence. Les indemnités journalières pour ces salariés ainsi que pour les agents publics malades du Covid-19 sont versées dès le premier jour d’arrêt jusqu’au 31 décembre 2021.

Un décret publié au Journal officiel le 30 octobre 2021 prolonge jusqu’au 31 décembre 2021 inclus le dispositif des arrêts de travail dérogatoires covid-19. La loi du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire prévoit que le jour de carence ne soit pas appliqué pour les agents publics en congés de maladie directement liés au Covid-19 jusqu »au 31 décembre 2021.

Salariés concernés par les arrêts de travail dérogatoires Covid-19

Les salariés qui ne peuvent pas télétravailler ou être placés en activité partielle par leur employeur peuvent bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire indemnisé. Ce sont :

  • Les personnes considérées comme vulnérables, vaccinées ou non, qui ne peuvent pas télétravailler, dont le poste de travail peut les exposer à de fortes densités virales, qui ne peuvent pas bénéficier de mesures de protection renforcées et de l’activité partielle.

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Dons d’ovocytes et de spermatozoïdes : à la recherche de volontaires

Vous êtes majeur et en bonne santé ? Vous êtes une femme de moins de 37 ans et ayant déjà au moins un enfant ou un homme de moins de 45 ans ? Savez-vous que l’Agence de la biomédecine recherche de nouvelles donneuses d’ovocytes et de nouveaux donneurs de spermatozoïdes afin de répondre aux besoins des couples en attente d’une assistance médicale à la procréation (AMP) également dénommée procréation médicalement assistée (PMA) ?

Afin de renforcer l’effort de mobilisation en faveur du don de gamètes et d’informer sur les nouveaux droits ouverts par la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique, l’Agence de la biomédecine lance une grande campagne de communication.

En effet, la loi sur la bioéthique fait évoluer le cadre juridique de la procréation médicalement assistée (PMA) en élargissant son accès aux couples de femmes et aux femmes non mariées. Par ailleurs, elle ouvre un droit nouveau aux enfants issus d’une PMA avec don de gamètes, en leur donnant la possibilité d’accéder, s’ils en font la demande, à leur majorité, à l’identité de leur donneur, ainsi qu’à des informations non identifiantes le concernant.

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Refus du passe-sanitaire: les conséquences à la clinique Belle Espérance

Obligation vaccinale des soignants: le député Olivier Serva s’inquiète du démantèlement de la clinique Belle Espérance aux Abymes et du sort réservé aux patients.

Le Député Olivier SERVA s’est rendu ce lundi 1er novembre à la rencontre des équipes de la Clinique de Belle Espérance aux Abymes, après avoir été alerté par Monsieur Élie DOMOTA. L’établissement est affecté par un dysfonctionnement notoire, puisque seul un service sur quatre fonctionne. Ce quasi-arrêt des services est la résultante d’une application mécanique du contrôle du passe-sanitaire auprès des soignants de l’établissement.

Olivier SERVA regrette que le secteur privé ne bénéficie pas du moratoire de fait, que celui mis en oeuvre dans le secteur public. Par ailleurs, le Député se dit particulièrement inquiet quant au sort réservé aux patients en psychiatrie, lesquels ont été renvoyés à défaut de personnel soignant. Ce retour précipité, dans la nature, fait craindre une rupture dans la continuité des soins chez ces personnes particulièrement fragiles, ainsi que des troubles à l’ordre public ou à la sécurité des familles.

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Vaccination contre la grippe : c’est maintenant !

La campagne 2021-2022 de vaccination contre la grippe saisonnière se déroule du 22 octobre au 22 novembre 2021 pour les personnes prioritaires, et du 23 novembre 2021 jusqu’au 31 janvier 2022 pour les autres publics.

Qui est concerné ?

La grippe touche chaque hiver entre 2 et 6 millions de personnes, elle est responsable de nombreuses hospitalisations et décès, en particulier chez les personnes fragiles. La vaccination contre la grippe est particulièrement importante cette saison pour protéger des personnes à risque de développer des formes graves de la grippe comme :

  • les personnes de 65 ans et plus ;
  • les personnes de moins de 65 ans atteintes de certaines maladies chroniques ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes obèses dont l’IMC est supérieur ou égal à 40 ;
  • l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque (pour protéger les nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés) et des personnes immunodéprimées ;
  • les professionnels de santé et professionnels des établissements médico-sociaux au contact des patients à risque ;
  • les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables.

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Quand on sacrifie nos propres médecins pour servir des idéologies…

Par Emmanuel de Reynal

Le conflit qui se déroule en Martinique est une vaste supercherie. D’un côté, il y a les médecins vaccinés à plus de 90% qui n’ont qu’un seul but : sauver des vies. De l’autre, il y a des politico-syndicalistes qui utilisent la crise sanitaire pour servir leurs idéologies et leurs ambitions de rupture.

C’est donc un conflit absurde entre deux logiques incompatibles, celle de la science et celle des « opinions ». Un conflit doctrinal fabriqué de toute pièce pour semer le désordre subversif. Un conflit qui s’est installé dans les lieux de soin, face à des soignants impuissants, qui ont bien d’autres choses à faire que de subir des slogans idéologiques.

Que voulez-vous que des médecins répondent à des activistes politiques ? Rien. Ils ne peuvent rien leur répondre, car leur sujet n’est que médical. Que voulez-vous qu’ils répondent à des haut-parleurs qui les accusent de promouvoir un vaccin meurtrier, et qui leur reprochent de se conformer à la loi pour protéger leurs patients ? Que voulez-vous qu’ils répondent à des hurlements dont le but est d’affaiblir la parole médicale et contester le consensus scientifique.

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Ansanm contre le Covid

— Collectif —
Primum non nocere, d’abord ne pas nuire : nous soignants apprenons cette maxime dès le début de notre formation. Elle nous anime tous les jours.

Nous, professionnels de la santé, libéraux et hospitaliers, n’avons qu’une seule mission : soigner les malades. Nous devons le faire à l’écart des tensions qui opposent les syndicats à l’État. Nous devons le faire sans avoir à subir d’autres pressions que celles, déjà difficiles, de la crise sanitaire. L’esprit de violence n’a pas sa place à l’hôpital. Le conflit en cours doit se régler ailleurs, à l’écart des lieux de soin. Nous n’avons jamais choisi d’être en guerre contre les soignants qui n’ont pas franchi le pas de la vaccination. Nous n’avons jamais choisi d’être en conflit avec nos frères et sœurs de soin. Nous regrettons qu’ils ne l’aient pas fait, c’est tout. Nous voulons exercer notre métier en toute sécurité. Après le tsunami Covid, qui nous avait fait mettre un genou à terre, nous voulons, toujours et encore, continuer à soigner la population, assurer les interventions chirurgicales, rattraper d’urgence le suivi de nos patients porteurs de maladies chroniques qui nous font confiance depuis tant d’années… Depuis toujours, nous travaillons en équipe pour le bien de tous, et nous voulons continuer à le faire sereinement.

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Communication n°5 du Comité Citoyen de Transparence

Dans sa communication n°1 du 24 Août 2021 le CCT s’était engagé à prendre contact avec les représentants des institutions eprésentatives des pharmaciens.

Le jeudi 7 Octobre 2021 le CCT a rencontré le Président du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens M.MARIE-JOSEPH,

CCT : Pendant plusieurs semaines il a été diffusé sur les réseaux sociaux et sur d’autres médias que des médecins prescrivaient de l’Ivermectine à des malades atteints du Covid et que les pharmaciens auraient refusé de délivrer ce médicament. Pouvez-vous, tout d’abord, rappeler dans quels cas l’on prescrit de l’Ivermectine ?

M.MARIE-JOSEPH : l’Ivermectine est un médicament qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM), en France et à l’étranger, pour le traitement d’infections causées par certains parasites. Dont l’Anguillulose présente en Martinique.

CCT : Quelle est la posologie qui est prévue ?

M.MARIE-JOSEPH : La posologie est de 200 microgrammes par kg et la dose maximale est de 18 milligrammes à partir de 80kg,en prise unique.

CCT : Pourquoi a-t-il été affirmé que les pharmaciens ont refusé de délivrer de l’Ivermectine ?

M.MARIE-JOSEPH : A un moment il y a eu un nombre inhabituel, et important, d’ordonnances prescrivant de l’Ivermectine.

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La drépanocytose : « Quand la plus fréquente des maladies génétiques en France reste invisible… »

Lettre ouverte de Jenny Hippocrate Fixy et l’équipe APIPD au Président de la république

La drépanocytose, une indignité à la française !

Monsieur le Président,

Certaines pathologies considérées comme des « maladies rares » en métropole, sont relativement fréquentes dans les départements d’Outre-Mer. C’est le cas de la drépanocytose. Cette maladie génétique, invalidante et dangereuse, est à l’origine de nombreuses souffrances pour les malades et leur famille. Au vu de son expansion, elle nous oblige à nous interroger sur l’organisation de la prise en charge au sein des établissements de soins et sur les moyens déployés par les pouvoirs publics.

Je m’adresse donc à vous, Monsieur le Président de la République Française, en tant que Présidente de l’Association APIPD, Association Pourl’Information et la Prévention de la Drépanocytose et mère d’un jeune homme atteint de cette pathologie, pour porter à votre connaissance un fait de discrimination et d’entrave à l’accès au droit à la santé de personnes à risque de développer la drépanocytose.

Il était une fois la drépanocytose, une maladie née en Afrique et découverte il y a bien longtemps, plus d’un siècle déjà.

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Deux tiers des soignants suspendus sont maintenant vaccinés, selon le gouvernement

Depuis le 15 octobre, les salariés des hôpitaux, cliniques et maisons de retraite, de même que les soignants libéraux, aides à domicile, pompiers et ambulanciers doivent attester d’un schéma vaccinal complet pour travailler, sous peine de suspension de leur contrat de travail sans rémunération.

Taux de suspension et de démission faible
Audité par le Sénat sur le projet de loi « vigilance sanitaire », le ministre de la Santé Olivier Véran a dressé un bilan de cette mesure. « « Des premières remontées dont je dispose, les deux tiers des soignants suspendus sont revenus au travail une fois vaccinés. C’est bien », a annoncé le ministre.

« On est donc à un taux de couverture vaccinale des salariés des établissements sanitaires et médico-sociaux qui est extrêmement élevé et un taux de suspension et de démission qui est extrêmement faible », a-t-il poursuivi, sans avancer de nombre global pour les personnels encore suspendus.

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Covid-19 : Entre janvier 2020 et mai 2021, entre 80.000 et 180.000 professionnels de santé sont morts

Décompte macabre – Dans un rapport publié ce jeudi 21 octobre, l’OMS estime que « 80.000 à 180.000 » soignants sont décédés du Covid-19 entre le début de la pandémie et mai 2021.

Ils sont médecins, chirurgiens, anesthésistes, infirmières… Ceux-là même que l’on applaudissait au début de la pandémie payent un lourd tribut à cette crise sanitaire inédite. Selon une estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée ce jeudi 21 octobre, entre 80.000 et 180.000 de ces professionnels de santé sont morts du Covid-19, entre janvier 2020 et mai de cette année.

« Ces estimations découlent des 3,45 millions de décès liés au Covid-19 déclarés à l’OMS en mai 2021 ; un nombre qui, en soi, s’avère bien inférieur au nombre réel de décès », a précisé l’organisation dans un communiqué.

2 soignants sur 5 entièrement vaccinés

« C’est pourquoi il est essentiel que les professionnels de santé soient vaccinés en priorité. Les données de 119 pays suggèrent qu’en moyenne, deux professionnels de santé sur cinq dans le monde sont entièrement vaccinés », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en présentant les données aux médias.

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Covid-19 à l’école : les députés autorisent les chefs d’établissements à accéder au statut vaccinal de leurs élèves

L’amendement gouvernemental a été voté mercredi soir à l’Assemblée nationale, lors du débat sur le projet de loi sur la «vigilance sanitaire».

Le secret médical pourrait-il être levé à l’école ? L’Assemblée nationale a fait un premier pas en ce sens dans la nuit de mercredi à jeudi, en votant en faveur d’un amendement gouvernemental au projet de loi sur la «vigilance sanitaire», proposé par le gouvernement. Il vise à autoriser les directeurs d’école, de collège et de lycée, à accéder aux informations concernant le «statut virologique des élèves»«l’existence de contacts avec les personnes contaminées» ou encore «leur statut vaccinal» – pour les élèves de plus de 12 ans.

Actuellement, les protocoles mis en place dans les écoles reposent sur de «l’auto-déclaration de la part des élèves et des parents d’élèves auprès du corps enseignant, ce qui rend le dispositif fragile», a justifié Olivier Véran devant les députés lors de la présentation de l’amendement.

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Un masque chirurgical lavé plusieurs fois reste plus performant qu’un masque en tissu

Une étude publiée dans la revue Chemosphere le 11 octobre affirme que les masques chirurgicaux restent performants même si on « les lave jusqu’à dix fois en machine »

La conclusion est sans appel : un masque chirurgical lavé plusieurs fois reste plus performant qu’un masque en tissu. C’est ce que révèle une étude publiée le 11 octobre dans la revue Chemosphere. « Les masques médicaux chirurgicaux peuvent être lavés jusqu’à dix fois (…) sans aucune dégradation de leurs propriétés de filtration ou de respirabilité », souligne les auteurs de ces travaux. Autrement dit, le lavage de ces protections faciales n’altère pas leur compatibilité avec la norme – soit une filtration de 98% des particules comprises entre 650 nanomètres et 7 microns. A titre de comparaison, les masques en tissu n’atteignent que 90% de filtration pour un diamètre unique de 3 microns 

L’étude est d’autant plus importante que le masque est devenu un outil indispensable dans notre quotidien. Et son usage devrait sans doute se prolonger dans les prochains mois. L’exécutif a toujours préconisé leur usage unique et la possibilité de réutiliser ces protections après plusieurs passages n’avait pas fait l’objet d’une évaluation systématique.

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Covid-19 : le CHU de Martinique renonce à imposer le pass sanitaire à son personnel

Selon nos informations, le CHU de Martinique a décidé de ne plus exiger aux personnels hospitaliers le pass sanitaire pour entrer dans leur service. Le centre hospitalier était soumis à une vive contestation d’une partie des personnels sur les obligations sanitaires qui s’imposent pourtant partout en France.

Les anti « pass sanitaire » en Martinique ont finalement remporté leur bras-de-fer avec la direction du centre hospitalier. Dans une note interne diffusée aujourd’hui que La Tribune s’est procurée, le directeur général du CHU, Benjamin Garel, accepte que « tous les personnels hospitaliers pourront entrer dans leur service quelle que soit leur situation au regard du pass sanitaire ». Les agents qui n’ont pas de pass sanitaire sont cependant « invités à réaliser un test de dépistage ». A leurs frais ? La note ne le précise pas. « Des contrôles seront organisés et les agents éventuellement concernés seront invités à se rendre à la DRH », ajoute la note.

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« La Covid continue à sévir »

« La Communauté Médicale du CHUM, l’Union Régionale des Médecins Libéraux de Martinique et le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins déplorent et condamnent fermement les violences qu’a subies l’établissement le vendredi 15 octobre 2021. Elles ne permettent plus d’offrir les soins que le CHU doit à la population martiniquaise. La sérénité indispensable à la relation soignant – soigné doit être respectée. La sécurité de tous doit être assurée. Nous appelons au rétablissement d’un environnement compatible avec notre mission de soin auprès des patients hospitalisés et de l’ensemble de la population. Aux opposants à l’obligation vaccinale, nous demandons d’entrer avec les représentants de l’Etat dans un processus de médiation. Nous répétons qu’il s’agit d’un problème de mise en application de la loi, sujet qui dépasse les interlocuteurs habituels du dialogue social de l’hôpital.

A ceux que la colère habite, nous demandons de respecter l’espace de soins. Violence et intimidation n’y ont pas leur place. A la Population, aux autorités morales de la Martinique nous demandons de s’investir et de contribuer à l’apaisement. Nos urgences saturent, la Covid continue à sévir. Les files d’attente pour la prise en charge des autres patients s’allongent.

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Covid-19 : l’assurance maladie ne doit pas servir à financer des tests « pour aller au concert ou au restaurant », assure son patron

[Aux Antilles-Guyane, les tests de dépistage Covid resteront gratuits jusqu’au 15 novembre]

« Des tests uniquement faits pour aller au concert ou au restaurant, l’assurance maladie n’est pas faite pour ça », a déclaré ce vendredi 15 octobre sur franceinfo Thomas Fatome, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie. À partir de ce vendredi, les tests de Covid-19 dits « de confort » deviennent payants et les soignants doivent présenter un schéma vaccinal complet. Les sept millions d’adultes qui ne sont pas entièrement vaccinés doivent passer à la caisse pour se faire dépister. Un test antigénique coûte 22 euros minimum et un PCR 44 euros.

franceinfo : C’est une mesure sanitaire ou une mesure pour arrêter de creuser le trou de la Sécu ?

C’est une mesure sanitaire. D’abord, le président de la République a ouvert une fenêtre le 12 juillet. Ceux qui n’étaient pas encore vaccinés ont eu trois mois pour y aller. Ça a très bien marché, puisqu’on a 21 millions de personnes qui se sont vaccinées entre le 12 juillet et aujourd’hui. On va continuer à rembourser des tests à 100% pour tous les mineurs, pour tous les majeurs vaccinés, pour les cas contacts et pour les gens qui ont eu le Covid-19 depuis moins de six mois.

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Covid-19 : des vaccins efficaces à 90% pour les plus de 50 ans

La vaccination contre le Covid-19 réduirait de plus de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les personnes de plus de 50 ans, jusqu’à au moins cinq mois après un schéma vaccinal complet. C’est ce que montrent les dernières études réalisées par l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Deux études menées par Epi-Phare, une structure associant l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ont permis d’évaluer l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 :

Publiées le 11 octobre 2021, ces deux études ont été réalisées sur une période allant du 27 décembre 2020 (date du début de la vaccination en France) au 20 juillet 2021. Elles s’inscrivent dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des vaccins(nouvelle fenêtre) mis en place par l’ANSM pour identifier les éventuels effets indésirables des vaccins sur le territoire français qui n’auraient pas été observés lors des essais cliniques.

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