Catégorie : Santé

L’obésité des ados variable selon l’origine ethnique?

obesite_noireLes ados noires, hispaniques et indiennes d’Amérique auraient deux à trois fois plus de probabilités d’être en surpoids que les adolescentes blanches, révèle une étude américaine.
La prévalence de l’obésité chez adolescentes afro-américaines a augmenté au cours des dix dernières années. Elle s’est stabilisée chez les hispaniques et a diminué chez les adolescentes blanches, révèle une étude publiée lundi aux Etats-Unis.
Les chercheurs ont étudié des données sanitaires de plus de huit millions d’élèves âgés entre 8 et 17 ans, collectées entre 2001 et 2008 en Californie.
L’étude, publiée dans la revue Pediatrics, révèle que les adolescentes noires, hispaniques et indiennes d’Amérique ont deux à trois fois plus de probabilités d’être en surpoids que les adolescentes blanches.

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Il faut diviser notre consommation de sucre par trois !

Le professeur Didier Raoult nous sensibilise une nouvelle fois aux ravages du sucre, deuxième cause de mortalité dans les pays développés.

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L’Organisation mondiale de la santé a récemment recommandé de freiner notre consommation de sucre. Soit, pour un adulte, six cuillères à thé par jour – moins que le contenu d’une canette de soda – et, pour un enfant, à peine trois cuillères à thé par jour ! Pas étonnant. Le sucre constitue probablement, après le tabac, la première cause de mortalité dans le monde développé.

Une étude édifiante vient de mettre en évidence que l’apport de quantité importante de sucre chez les drosophiles – une espèce de mouches qui figure parmi les animaux les plus utilisés dans les laboratoires – suffisait à leur donner du diabète de « type 2 » ou diabète sucré (1) ! Cette fois, il ne s’agit plus d’un simple lien statistique, mais d’un modèle expérimental, qui démontre que le sucre suffit à lui tout seul à transformer un animal (ou un homme donc) en diabétique !

À partir du XVIIe siècle, la production massive de sucre en Amérique et aux Antilles a entraîné l’explosion de sa consommation, justifiant l’esclavage et la traite négrière.

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Sida: de plus en plus de personnes âgées découvrent leur séropositivité

Les plus de 50 ans davantage touchés. Les DOM-TOM surexposés.

virus_du_sidaC’est l’un des enseignements d’une étude de l’Institut national de veille sanitaire parue ce mardi. Elle détaille l’évolution des diagnostics de séropositivité en France. Et montre que les découvertes de contaminations ne diminuent pas depuis 2008.

Qui sont les personnes qui se découvrent séropositives en France? Une récente étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dresse le portrait de ces nouveaux séropositifs.
Le nombre de personnes découvrant leur contamination ne baisse plus

Quelque 6372 Français ont appris qu’ils étaient séropositifs en 2012, année sur laquelle porte l’étude. Après avoir « diminué significativement entre 2004 et 2008 », leur nombre s’est stabilisé autour des 6200 par an ces dernières années, souligne l’étude. Ils étaient 6087 en 2011, 6247 en 2010 et 6320 en 2009.

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Dégradation inquiétante de la santé en Martinique

— Par l’Association Médicale de Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé (AMSES-Martinique) —
sante_pub-2L’Association Médicale de Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé composée exclusivement de médecins exerçant en Martinique adresse à la presse le message suivant :
1/Notre exercice professionnel médical de généralistes ou de spécialistes nous a amenés à constater une dégradation inquiétante de l’état de santé des martiniquais depuis une vingtaine d’années.
2/Cette dégradation concerne la montée des cancers, des maladies métaboliques et neurologiques.
a/ le cancer de la prostate, 1e cancer masculin, touche 500 nouveaux martiniquais chaque année, parfois dès l’âge de 40 ans, et 125 hommes vont décéder chaque année.Nous atteignons avec la Guadeloupe le triste record mondial d’incidence standardisée soit 178 cas pour 100.000habitants. L’étude KARUPROSTATE a permis d’établir un lien entre ce cancer et la pollution au chlordécone.

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Au Lamentin, un handicapé enchaîné dans sa chambre pendant 45 ans

 prisonnierCet homme, souffrant de graves troubles mentaux, était maintenu dans un état proche de celui d’un prisonnier.

Lorsque les secours l’ont trouvé lundi matin, l’homme, hirsute, était «couvert de poils comme un animal», selon Martinique 1ère qui a révélé l’information. Daniel, 51 ans, aura passé quarante-cinq ans enfermé dans une petite chambre transformée en cellule au domicile de sa mère, dans le quartier Acajou du Lamentin, deuxième plus grande ville de la Martinique après Fort-de-France.

C’est la sœur de Daniel qui a donné l’alerte. Elle a découvert la situation de son frère il y a cinq ans, lors d’une visite à sa mère. Celle-ci, bien que trop âgée pour s’occuper de son fils mentalement dérangé, continuait de le considérer comme un enfant. Mais avec ses chaînes, ses barreaux et sa porte cadenassée, la chambre de Daniel ressemblait davantage à une geôle de prison qu’à une chambre d’enfant. La sœur avait déjà prévenu les services sociaux. Le médecin de famille, au courant de la situation et qui venait «de temps en temps», aurait déclaré aux médias locaux que «beaucoup de choses avaient été faites.»

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Plaidoyer pour les sages-femmes !

— Gracienne LAURENCE —
sage-femme-2Trop longtemps silencieuses !
Bonnes filles, obéissantes, patientes à l’infini, les sages-femmes ont jusqu’à ce jour accepté avec une satisfaction contrainte un strapontin dans la hiérarchie médicale, bien évidemment loin derrière les médecins, les dentistes et les pharmaciens. Ont-elles jamais été admises dans ce monde élitiste (moins actuellement, démocratie oblige) fait de corporations jalouses de leur statut et de leur pouvoir ? Rien n’est moins sûr !
Pendant longtemps, cette profession dont l’origine se confond avec la nuit des temps a été pratiquée essentiellement par des femmes, appelées ventrières. En ces temps là, les filles n’allaient guère à l’école. Certes elles n’étaient pas alphabétisées, mais elles n’étaient pas pour autant dénuées d’intelligence. C’est pourquoi le temps passant, elles vont concevoir un art de l’accouchement qui se transmettra oralement de mère en fille, de génération en génération et ceci pendant des temps immémoriaux.

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Association France Alzheimer Martinique : conférence le 20-09-2013 à 20 h à l’Atrium.

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La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative (perte progressive de neurones) incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. C’est la forme la plus fréquente de démence chez l’être humain. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Alois Alzheimer en 1906].

Les causes exactes de la maladie d’Alzheimer restent encore inconnues. Des facteurs génétiques et environnementaux contribueraient à son apparition et à son développement. Il existe cependant des facteurs de risques connus : certaines anomalies génétiques, des facteurs de risque cardio-vasculaires ou encore l’intoxication à certains métaux lourds.

Le premier symptôme est souvent des pertes de souvenirs (amnésie), se manifestant initialement par des distractions mineures, qui s’accentuent avec la progression de la maladie. Les souvenirs plus anciens sont cependant relativement préservés. L’atteinte neurologique s’étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, irritabilité, agressivité, troubles de l’humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage) et la perte de la mémoire à long terme. La destruction des neurones se poursuit jusqu’à la perte des fonctions autonomes [réf.

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Alzeimer : une guerre à gagner !

— Par Patrick Chamoiseau —

alzeimerCe qui est terrifiant dans la maladie d’Alzheimer ce n’est pas seulement qu’elle menace chacun d’entre nous, qu’elle menace nos proches, ou qu’elle peut frapper n’importe qui indépendamment de son âge. Le terrifiant c’est quelle est désormais au coeur de notre tissu social comme un monstre assassin qui nous mènerait une guerre insidieuse. Des dizaines de personnes sont régulièrement frappées. Des dizaines de personnes disparaissent lentement et désespérément devant leurs proches. À travers elles, des centaines de personnes doivent affronter seules et démunies cette espèce de mort qui précède la mort. Des centaines de personnes voient donc  leur existence basculer dans la douleur et dans le désarroi.
Une sorte de massacre.
Le tissu social est donc atteint par l’ampleur grandissante du phénomène, mais aussi et surtout par notre absence de réaction énergique et massive. Les structures d’accueil sont presque inexistantes, toujours insuffisantes. Les associations et les quelques bénévoles qui s’efforcent d’accompagner les malades, leurs familles, sont le plus souvent au bord de la faillite et du découragement.  

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Mourir par dérogation

— Par Docteur Josiane Jos-Pelage, présidente de l‘Association Médicale pour la Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé (AMSES)

epandage_aerien-3Aux Antilles françaises, l’on meurt par dérogation. Le plus grave est que l’Etat y apporte sa caution puisqu’après les Ministres, ce sont les Préfets qui dérogent.
A votre niveau de responsabilité, en charge de la santé du peuple français, vous ne pouvez méconnaître le chlordécone, insecticide utilisé contre le charançon des bananiers, dont la toxicité a été reconnue par de nombreux scientifiques et dont les conséquences sur la santé des Antillais ne font plus aucun doute. On lui attribue à juste titre la croissance exponentielle des cancers de la prostate en Guadeloupe et en Martinique. Ces deux îles largement polluées par cet organo-chloré, détiennent depuis 2008 le triste record du monde d’incidence standardisée de ce cancer. Les USA en ont interdit la fabrication et l’usage depuis 1976. La France a imprudemment continué de l’utiliser jusqu’en 1990, date de sa prohibition officielle. Mais les Ministres de l’Agriculture ont pris des arrêtés dérogeant à cette interdiction jusqu’en 1993, transformant nos pays en « monstres chimiques » cf Le Monde du 17/04/2013.

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Défendre et valoriser nos associations

— Par Charles Celénice, Pour l’URASS (Union Régionale des Associations du secteur Social et Médico-Social) de Martinique, le vice-président chargé de la vie associative —

action_socialeLa grave crise que connaît la Martinique depuis plusieurs décennies ne s’estompe pas, bien au contraire. Dans ce contexte, les associations d’action sociale et solidaire ont fort à faire. Les soutenir concrètement est devenu un impératif, car elles ont conquis une place incontournable dans l’activité socio-économique, au gré d’une courte histoire de seulement quatre siècles.
La société primitive, dans le cadre de laquelle la vie s’organisait en Martinique, a dû céder aux forces esclavagistes. Les capacités productives ont fait un bon, au prix d’une féroce exploitation et de la vie de millions d’africains déportés. Cela a contribué de façon significative à la richesse des classes dominantes européennes, et à la relative prospérité des populations de ces puissances colonisatrices. En brisant les chaînes qu’on leur avait mises, nos ancêtres ont imposé le passage de la société de plantation esclavagiste, à une société où dominent des rapports sociaux capitalistes plus contemporains. Cela a été un mouvement d’affranchissement social.

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Les pénis rétrécissent

—Par LEXPRESS.fr,—

Selon une étude anglaise, la taille du pénis en érection serait passée de 15,4 cm à 12,95 cm en dix ans. En cause notamment, les ondes et les pesticides. De quoi complexer tous les hommes de la planète?

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La taille du sexe masculin diminuerait au fil des ans. C’est ce que montre une étude réalisée à partir de la base de données du site anglais TheyFit, qui commercialise quelque 95 tailles de préservatifs différentes.

Selon Gentside, qui relaye l’étude, il y a 10 ans, la taille moyenne d’un pénis britannique en érection atteignait 15,4 cm. En 2013, elle n’est « plus » que de 12,95 cm. Les chiffres, qui émanent d’une société de préservatifs, sont évidemment à prendre avec des pincettes, mais ils confirment de nombreuses études sur le sujet. En 2012, une étude italienne menée par l’hôpital universitaire de Padoue constataient que la taille du pénis avait diminué de 10% en soixante ans. 

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Santé : les dépassements d’honoraires en nette augmentation

 sante_chereLes dépassements d’honoraires par les professionnels de santé libéraux ont augmenté de 9% en deux ans pour les seuls médecins spécialistes. Telles sont les conclusions de la première étude d’un nouvel observatoire, indépendant des médecins et de la Sécurité sociale, dont la création a été annoncée lundi.

 «Cela fait trop longtemps qu’on nous dit qu’on s’en occupe mais chat échaudé craint l’eau froide», a déclaré lundi Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 Millions de consommateurs. Le magazine s’est associé au Collectif interassociatif sur la santé (CISS) et à Santéclair, société spécialiste du risque santé, pour créer cet «observatoire citoyen des restes à charge en santé».

 Les dépassements d’honoraires représentent 7 milliards d’euros en 2012

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Dispositif de lutte contre la dissémination du moustique « Aedes albopictus » en France métropolitaine

aedes Début de la surveillance estivale le 1er mai, mesures mises en œuvre et dispositif de communication.
Le moustique Aedes albopictus (communément appelé « moustique tigre ») est un moustique originaire d’Asie implanté depuis de nombreuses années dans les départements français de l’Océan Indien. En métropole, ce moustique s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 et est désormais définitivement implanté dans 17 départements.

Le moustique Aedes albopictus (communément appelé « moustique tigre ») est un moustique originaire d’Asie implanté depuis de nombreuses années dans les départements français de l’Océan Indien. En métropole, ce moustique s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 et est désormais définitivement implanté dans 17 départements [1].En 2012, il s’est d’ailleurs implanté dans 8 nouveaux départements : le Lot-et-Garonne, les Pyrénées orientales, l’Aude, la Haute-Garonne, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et le Rhône. Il a également été ponctuellement détecté en Gironde, Pyrénées-Atlantiques, Aveyron, Saône-et-Loire, Ain, Savoie et Haute-Savoie.

Cette situation est préoccupante. En effet, ce moustique est particulièrement nuisible mais il est également capable, dans certaines conditions, de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya.

Il n’y a pas, à l’heure actuelle, d’épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements.

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Bisphénol A : l’Anses confirme les risques potentiels pour la santé

Dans un communiqué du 9 avril 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) confirme les risques potentiels pour la santé d’une exposition au bisphénol A.

L’avis de l’Anses confirme les effets sanitaires du bisphénol A en particulier pour la femme enceinte (risques potentiels pour l’enfant à naître). Selon l’Anses, l’alimentation contribue à plus de 80 % de l’exposition de la population. Les principales sources d’exposition alimentaire sont les produits conditionnés en boîtes de conserve. L’Agence a également identifié l’eau distribuée en bonbonnes de polycarbonate comme une source conséquente d’exposition au bisphénol A. Enfin, les travaux ont également conduit à identifier d’autres situations d’exposition, notamment liées à la manipulation de papiers thermiques (tickets de caisse, reçus de cartes bancaires…), en particulier dans un cadre professionnel.

Depuis le 1er janvier 2013, la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux de tout conditionnement comportant du bisphénol A destiné à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires pour les nourrissons et enfants en bas âge est interdite. Cette interdiction doit s’étendre à l’ensemble des conditionnements à usage alimentaire au 1er janvier 2015 (loi du 24 décembre 2012).

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Pourquoi sodas et yaourts sont-ils plus sucrés en outre-mer ?

— Par Marie Piquemal —

Aux Antilles, un soda orange contient 42 % de plus de sucre que le même soda en métropole.


Une proposition de loi débattue ce mercredi vise à remettre un peu d’ordre dans la quantité de sucre et les dates de péremption de certains produits distribués dans les collectivités d’outre-mer.
Par MARIE PIQUEMAL

Outre-mer, une partie des yaourts ont des dates de péremption deux fois plus longues qu’en métropole, comme ça, sans véritable justification. Autre anomalie : certains aliments, pourtant vendus sous la même étiquette, contiennent beaucoup plus de sucres ajoutés selon que vous l’achetiez à Pointe-à-Pitre ou à Toulouse.

Une proposition de loi socialiste, au menu des députés ce mercredi, vise à remettre enfin de l’ordre. Une première mouture du texte avait été défendue en octobre 2011 par l’actuel ministre de l’outre-mer, Victorin Lurel, alors député de Guadeloupe. Elle avait été repoussée de justesse à l’Assemblée par 199 voix contre 190 sur fond de bisbilles politiciennes.

Ce nouveau texte devrait, lui, être adopté sans trop de difficulté, assure la députée PS de Guadeloupe Hélène Vainqueur-Christophe, rapporteure du texte.

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Nous sommes conditionnés à préférer certains aliments

— Par Jean-Louis Lambert,
Sociologue des pratiques alimentaires —

Les députés examinent ce mercredi un projet de loi visant à rétablir l’équité en matière d’alimentation entre l’outre-mer et la métropole, notamment sur la teneur en sucre. En effet, les produits vendus en outre-mer contiennent souvent nettement plus de sucre que dans l’Hexagone. Pourquoi ? Et surtout, une loi peut-elle vraiment changer les choses ? Explications de Jean-Louis Lambert, sociologue des pratiques alimentaires

L’être humain a un goût inné pour le sucre. C’est une saveur qu’il apprécie et ce dès sa naissance. Mais en outre-mer s’ajoutent des facteurs historiques qui expliquent la plus grande présence du sucre dans l’alimentation. C’est devenu au fil du temps une habitude et comme toutes les habitudes, et plus encore quand elles sont alimentaires, il est difficile de s’en défaire.

 

Nous sommes conditionnés à préférer certains aliments

 

Les terres d’outre-mer ont été pendant des siècles des lieux de production de sucre. Quand des êtres humains se trouvent dans un environnement qui met à leur disposition un aliment, ils s’habituent à le consommer dès le plus jeune âge.

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Une consommation régulière de sodas  » light  » doublerait le risque de diabète

Une étude française souligne que le risque associé aux édulcorants est supérieur à celui du sucre

C’est une pièce supplémentaire à l’édifice compliqué du débat sanitaire sur les édulcorants. Des chercheurs français publient, dans l’édition de février de la revue American Journal of Clinical Nutrition, les résultats d’une étude épidémiologique associant, pour la première fois sur une cohorte française, une consommation régulière de boissons  » light  » à un risque plus que doublé de contracter un diabète de type 2 – dit  » diabète sucré « .

Le résultat est d’autant plus remarquable qu’il est tout à fait contre-intuitif : le risque mis au jour est plus important pour les gros consommateurs de boissons aux édulcorants que pour les gros consommateurs de boissons sucrées classiques. La consommation de jus de fruits pressée n’a pas, pour sa part, été associée à un risque accru de diabète.

Les auteurs ont travaillé sur une cohorte de 66 118 femmes, qui ont été suivies pendant quatorze ans. Ils n’ont considéré que les cas de diabète apparus au cours de la durée du suivi – c’est-à-dire entre 1993 et 2007.

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La Marine saisit 838 kilos de cocaïne au large du Panama

Par Christophe Cornevin

 

 

La frégate Ventôse a saisi vendredi 30 novembre 838 kilos de cocaïne après avoir intercepté un go fast en haute mer. Un tireur d’élite a dû ouvrir le feu depuis un hélicoptère pour stopper la route des trafiquants.

La Marine nationale vient de réaliser l’une des plus spectaculaires saisies de cocaïne en mer des Caraïbes depuis le début de l’année. Déployée en mission de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants au large du Panama, la frégate Ventôse a saisi vendredi 30 novembre quelque 838 kilos de cocaïne après avoir intercepté un go fast en haute mer.

Informée par un avion de patrouille maritime américain de la détection d’un hors-bord suspect évoluant à grande vitesse, la frégate, qui croisait non loin, a aussitôt fait décoller son hélicoptère Panther et mis à l’eau un canot rapide embarquant une «équipe de visite». Devant le refus d’obtempérer du pilote du bateau rapide, les forces françaises sont passées à l’action. Sur ordre du préfet de région Martinique et du commandant du Ventôse, un tireur d’élite a ouvert le feu sur les moteurs de l’embarcation des narco-trafiquants pour les détruire et couper leur course.

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Je m’appelle Marc, j’ai 27 ans, j’ai appris ma séropositivité il y a deux mois

 

Ce flic «à l’allure de rugbyman» est depuis consigné dans un bureau. Il témoigne, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, qui se tient le 1er décembre.

Je m’appelle Marc(1), j’ai 27 ans et j’assume mon homosexualité depuis maintenant dix ans. Je ne sais pas si c’est mon allure de rugbyman hétérosexuel ou si c’est ma discrétion, mais je n’ai jamais eu à souffrir de problèmes d’homophobie. Ni dans ma famille, ni dans mon entourage amical, ni au travail. Depuis six ans, je travaille pour l’Etat, je suis fonctionnaire de police. On pourrait croire que c’est un milieu difficile pour un homo, mais je n’ai jamais rencontré de discriminations, comme quoi la police peut aussi être exemplaire ! Jusqu’au jour où j’ai appris ma séroconversion au VIH.

C’était il y a deux mois, lors de mon passage au Kiosque infos sida et toxicomanie, établissement qui permet de faire des dépistages rapides (30 min) et anonymes. C’est là-bas que je me suis rendu compte que ce n’est pas facile d’apprendre sa séropositivité -j’ai dû être contaminé.

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