Mois : novembre 2018

Parutions : nouveautés du 25 novembre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

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Debout les femmes, l’hymne féministe

— Par Marie Merdrignac —

À l’initiative du duo Brigitte, 37 musiciennes et artistes françaises ont enregistré une reprise de L’Hymne du MLF. Les bénéfices tirés de la chanson féministe, diffusée à la veille de la marche contre les violences sexuelles et sexistes, seront reversés à une structure qui accueille les femmes vulnérables, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Levons-nous femmes esclaves / Et brisons nos entraves / Debout, debout, debout ! » Repris en chœur par le duo Brigitte et 37 autres musiciennes et artistes françaises, le refrain de L’Hymne du Mouvement de libération des femmes (MLF) fait frissonner.

« L’idée était de reprendre ce chant ensemble, comme une armée », raconte Aurélie Saada (Brigitte), au magazine Elle.

Le résultat, enregistré en juin, a été dévoilé ce vendredi, à la veille de la marche contre les violences sexistes et sexuelles et à deux jours de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Les bénéfices engendrés seront reversés à la Maison des femmes de Saint-Denis, une structure qui accueille les victimes de violence et les femmes vulnérables.

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Le 101ème Congrès des maires de France. Journée des outre-mer : les oubliés de la République

—Max Pierre-Fanfan, Journaliste/Écrivain —                                                                

Les outre-mer sont-ils des territoires oubliés de la République? Face à l’urgence des problématiques économiques, sociales, environnementales rencontrées dans leurs régions, les élus ultramarins ont tiré la sonnette d’alarme lors de la journée des outre-mer qui s’est tenue, lundi 19 novembre 2018 au Palais du Luxembourg en partenariat avec la chaîne des territoires et des citoyens « Public Sénat », et en ouverture du 101 ème Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité (du 20 au 22 novembre au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris).

Pour le président de l’association des maires de France (AMF), François Baroin, »les problématiques des métropoles font exigence mais parfois en outre-mer, c’est la même chose multiplié par trois, même par quatre »(Public Sénat). Dans son discours d’accueil des participants, lundi matin, ce dernier avait donné le ton et mit l’accent sur l’importance du phénomène démographique – un des nombreux enjeux parmi tant d’autres qui caractérisent ces territoires. « La démographie est une clé, tout manque d’anticipation serait une faute coupable », a-t-il indiqué.

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« Manmzèl Julie », m.e.s. Hervé Deluge

Vendredi 30 novembre 2018 à 19 h & Dimanche 2 décembre 2018 à 16 h au Marin (salle paroissiale)

Variation caribéenne d’après l’œuvre de Stringberg par Jean Durosier Desrivières
Avec Rita Ravier, Jann Baudry et Hervé Deluge
Mise en scène Hervé Deluge

Synopsis ou argument :
Mademoiselle Julie, selon Strindberg, est une « tragédie naturaliste », un huis clos nocturne et tragique dans lequel s’affrontent deux personnages opposés et équivoques : Julie, fille d’un comte suédois ; Jean, son serviteur. Vient se mêler à ce « duel » un personnage que Strindberg a voulu falot mais qui se révélera utile dans le ménagement du suspens : Kristin, la cuisinière et la fiancée de Jean dont la seule présence contribue à retarder le dénouement et à précipiter le suicide final. Apparemment, la pièce fonctionne sur le mépris : le mépris de Julie pour ses serviteurs reçoit en écho leur mépris pour leurs maîtres. À l’orgueil de Julie répond celui de Jean. Prisonnière du sentiment de supériorité de sa classe sociale inculqué par son éducation et de la haine des hommes distillée par sa mère, Julie affronte Jean et veut le dominer.

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CFTU- Mozaïk : pannes et « droit de retrait »

Droit de retrait : 54 jours – Pannes techniques : 140 jours

14 jours d’exaspération des usagers du transport. La CFTU ne trouve aucune issue à la suite du conflit qui prend des proportions énormes, nous demandons à la direction de faire appel à la médiation. Ca suffit !

Une 3ième semaine dans transport est intolérable et inadmissible !

AUTM a demandé une audience à Martinique Transport et au Maire de Fort de France, nous sommes en attente d’une réponse.

Sans résultat, l’association se mobilisera et appelle tous les usagers et martiniquais à se mobiliser à la maison des syndicats SAMEDI 24 NOVEMBRE à 9h.

Nou ni asé !

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« J’ai soif » : devoir de mémoire

— Par Selim Lander —

« Vous le répèterez à vos enfants », telle est la phrase conclusive de l’hommage aux déportés de la deuxième guerre mondiale orchestré par Serge Barbuscia. Orchestré s’impose ici car la plus grande partie du temps est occupée par la musique des Sept dernières paroles du Christ en croix de Haydn interprétée au piano, le comédien – S. Barbuccia lui-même – intervenant sporadiquement pour distiller de brefs extraits de Si c’est un homme de Primo Levi.

« Vous le répèterez à vos enfants » … qu’il y eut cette abomination du massacre de millions de juifs dans des camps de la mort ou ailleurs sous l’égide du sinistre Hitler. Et sans doute en effet, nos enfants ont-ils besoin d’apprendre cette histoire, particulièrement en ces temps troublés où beaucoup de jeunes et de moins jeunes sans mémoire se laissent aller trop facilement à des réflexes xénophobes, autant d’ailleurs du côté des opprimés que des oppresseurs…

Un théâtre politique pétri de bonnes intentions n’est cependant pas nécessairement du bon théâtre. Soucieux de ne pas les agacer, nous ne renverrons pas une fois de plus nos lecteurs à notre article d’Esprit sur la question, rappelons simplement que le théâtre politique n’atteint que rarement sa cible, d’abord parce que le théâtre – particulièrement le théâtre engagé –  demeure – et certes, on le déplore – un théâtre élitiste.

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« J’ai soif »: et l’on reste sur sa faim

— Par Roland Sabra —

Serge Barbuscia l’a rappelé à la fin du spectacle : il tient à cœur ce travail déjà présenté dans une première ébauche en Martinique en 2010. D’année en année il en formule des variations. En 2016 c’était avec deux orgues, l’an dernier avec un quatuor à cordes venu de Corée, aujourd’hui de nouveau avec avec un pianiste comme ce fut souvent le cas dans les années précédentes. Mais voilà le pianiste prévu et qui n’était pas annoncé sur les affiches s’est désisté pour des raisons personnelles au dernier moment remplacé dans l’urgence par Antoinette Hartmann. Elle a fait de son mieux dans un spectacle qu’elle découvrait trois jours avant la représentation ! Est-ce du à la raideur, bien compréhensible de son jeu, est-ce du à son manque de complicité avec un Serge Barbuscia un peu terne ce soir là ? Toujours est-il que la magie n’a pas eu lieu. Les mailles du tricotage de Joseph Haydn et Primo Levi étaient un peu larges pour captiver, pour saisir le public. Et pourtant « Si c’est un homme » et « les sept dernières paroles du Christ en croix » sont des chefs-d’œuvre.

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#NousToutes : 400 femmes journalistes appellent à marcher samedi contre les violences sexistes et sexuelles

Dans une tribune publiée sur franceinfo, ces femmes journalistes expliquent pourquoi elles participeront aux rassemblements organisés le 24 novembre pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles.

Alors que des milliers de personnes sont attendues samedi 24 novembre à Paris et dans plusieurs villes de France pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles, 409 femmes journalistes publient une tribune sur franceinfo, vendredi, pour expliquer pourquoi elles prendront part au mouvement #NousToutes. Dénonçant le sexisme et les violences sexuelles au sein des rédactions, elles pointent également du doigt les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes journalistes. Elles s’expriment ici librement.


Déterminé·e·s à en finir avec les violences sexistes et sexuelles, plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont annoncé qu’elles et ils manifesteront le 24 novembre 2018 sous le mot-dièse #NousToutes.

Nous, femmes journalistes, ferons partie du mouvement. Pour qu’il ne soit un jour plus possible d’asséner cette vérité : chaque jour, en France, des femmes sont harcelées, menacées, violentées, violées, tuées parce qu’elles sont des femmes.

La presse pas épargnée

Une partie de la presse française s’est mobilisée pour rendre compte, depuis un an, du phénomène #MeToo.

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Le musée du Quai Branly et la restitution des œuvres d’art africaines

 — Par Sarah Tisseyre —

Emmanuel Macron reçoit demain, vendredi 23 novembre, un rapport attendu sur la délicate question de la restitution des milliers d’œuvres d’art africaines arrivées en France sous la colonisation. C’est le président français lui-même qui avait lancé l’an dernier à Ouagadougou l’idée de ces restitutions, temporaires, ou définitives, en se donnant cinq ans pour les mettre en œuvre. Le rapport commandé aux universitaires français et sénégalais Bénédicte Savoy et Felwine Sarr arrive donc sur le bureau du chef de l’État français. La presse a déjà pu le lire. Le document propose notamment de modifier le code du patrimoine pour favoriser les restitutions d’œuvres aux États subsahariens. Il évalue à 90 000 le nombre d’objets ramenés d’Afrique et aujourd’hui conservés dans les musées de l’Hexagone. Notamment au musée du Quai Branly.

C’est le musée du Quai Branly qui rassemble, en France, le plus grand nombre d’œuvres d’art africaines : 70 000 pièces. Il faut dire que cet établissement cher à Jacques Chirac s’est créé en 2006 à Paris en regroupant les collections du Musée de l’Homme, du Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, et du département des Arts Premiers du Louvre.

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La question du partage de la terre

Vendredi 23 novembre 2018. Campus de Schœlcher.

La question de la terre est au cœur de la trajectoire suivie par les anciens esclaves dans les sociétés de la Caraïbe au cours de la période post-abolitionniste. Lors de la proclamation de la liberté en 1848, les esclaves demandent le partage des terres. Alors que cette question foncière ressurgit dans le débat public actuel sur les réparations et qu’elle est interprétée comme la marque toujours vive d’une inégalité ancestrale, il est nécessaire d’interroger de manière plus systématique le lien consubstantiel établi continûment depuis l’abolition entre liberté, justice et distribution des terres. Cette interrogation de recherche se situe à l’articulation du passé et du présent.

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« Prix littéraire Fetkann Maryse Condé » pour « Filles d’Ariane, des Antilles et d’Ailleurs » de Marie-André Ciprut

(Mémoire des pays du Sud, Mémoire de l’Humanité) 2018″

Dans cet ouvrage, le mythe d’Ariane, déesse grecque tour à tour héroïne et victime, servira de fil conducteur à la Martiniquaise que je suis, pour relier entre elles des femmes d’origines multiples ici dénommées « filles d’Ariane » des Antilles et d’Ailleurs, dans la joie, les heurs et malheurs, la diversité de leurs approches des réalités quotidiennes.
En évoquant leur évolution historique et sociologique dans le temps comme dans l’espace, à travers leurs cultures diverses, en la commentant de la Préhistoire à nos jours, nous observons que les femmes partagent des destins similaires en bien des points.
Les prix relativement bas des voyages facilitent les échanges actuels sur notre planète, la découverte et l’étude comparative de sociétés jusque-là étrangères, dans lesquelles les femmes jouent un rôle capital, privé et/ou public, reconnu ou non. Nous constatons dès lors un métissage culturel généralisé, caractérisé par la créolisation chère à Edouard Glissant, véritable « marquage » de notre époque, qui bouscule les idées préconçues, modifie les sociétés, les politiques, voire les identités.
En dignes héritières d’Ariane, les femmes relèvent ce défi planétaire pour elles et pour leurs proches, grâce à leur formidable capacité de résilience.

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Les gilets jaunes peuvent-ils éclipser la marche de #NousToutes contre les violences sexistes ?

Les gilets jaunes vont-ils éclipser les foulards violets, couleur de #NousToutes ? Certains participants craignent que les gilets jaunes accaparent l’attention médiatique ce samedi 24 novembre.

Voilà des mois que le collectif #NousToutes prépare, organise et tente de fédérer en son sein différents courants aux positions parfois contradictoires. Il est hors de question pour lui d’abandonner ou de reculer maintenant. Les grandes marches contre les violences sexistes et sexuelles, dont l’appel a été relayé par près de 250 personnalités, se tiendront ce samedi 24 novembre, dans une cinquantaine de villes françaises, à la veille de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Elles risquent pourtant d’être concurrencées par les gilets jaunes : ces derniers jours, plusieurs appels ont été lancés dans leurs rangs pour poursuivre les mobilisation ce samedi. Le mouvement a beau fléchir, les gilets jaunes entendent bien lui donner un second souffle à la faveur de nouveaux rassemblements.

À lire aussi » 250 personnalités appellent à une grande marche contre les violences sexistes et sexuelles

«Les violences contre les femmes sont un enjeu social, politique, économique et culturel de premier plan, elles ne peuvent pas être reléguées au second rang», écrivent les organisatrices à ceux et celles qui ont pu se demander si elles avaient envisagé d’annuler ou de reporter la marche.

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L’ultime errance d’Emmanuel Macron.

— Par Jacky Dahomay —

En cette journée du 17 novembre, il me semble important de revenir sur la semaine précédente, celle de cette marche du Président Macron sur les traces de la guerre 1914-1918. Il me semble que ce long périple, s’inscrivant dans ce qu’il a défini lui-même comme une « itinérance mémorielle » mérite d’être analysée. Comment expliquer que, rompant avec les « commémorations » officielles habituelles du 11 novembre, le président Macron ait voulu effectuer une « itinérance mémorielle » se déroulant sur plusieurs jours ? Tout se passe comme si Emmanuel Macron avait commencé une sorte d’errance de son pouvoir dont les manifestations d’aujourd’hui ne sont que le prolongement. Mais il se pourrait que ce surprenant périple s’inscrive dans une sorte d’errance ultime caractérisant le fondement politique de son pouvoir néolibéral. Si tel était le cas, la crise actuelle que connait la France, pourrait être son ultime errance dont la fin nous échappe encore.
Pour commencer, demandons-nous ce qu’a voulu signifier Macron avec l’expression étrange de « itinérance mémorielle » ? Notons que ce mot vient de la téléphonie, c’est la traduction de « roaming » : possibilité d’utiliser un téléphone mobile sur un autre réseau que celui d’origine.

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« Sugarland » : à ne manquer sous aucun prétexte

Le poison du sucre

Mardi 27 novembre 2018 à 19H Office culturel de Trinité

De Damon Gameau
Avec Kyan Khojandi, Damon Gameau, Hugh Jackman
Genre Documentaire
Nationalité australien
Synopsis :
Le sucre est partout ! Toute notre industrie agroalimentaire en est dépendante. Comment cet aliment a pu s’infiltrer, souvent à notre insu, au cœur de notre culture et de nos régimes ? Damon Gameau se lance dans une expérience unique : tester les effets d’une alimentation haute en sucre sur un corps en bonne santé, en consommant uniquement de la nourriture considérée comme saine et équilibrée. A travers ce voyage ludique et informatif, Damon souligne des questions problématiques sur l’industrie du sucre et s’attaque à son omniprésence sur les étagères de nos supermarchés ! SUGARLAND changera à tout jamais votre regard sur votre alimentation.

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« J’ai soif », d’après « Si c’est un homme » de Primo Levi et « Les sept dernières paroles du Christ en croix » de Joseph Haydn

Jeudi 22 novembre 2018 à 20h – Tropiques- Atrium

« J’ai soif » est un spectacle qui scrute les profondeurs de la nature humaine et met en exergue son ambivalence. Des notes de Joseph Haydn à la parole de Primo Levi – qui livre dans « Si c’est un homme » son témoignage de survivant du camp de concentration d’Auschwitz – « J’ai soif » résonne comme le cri de tout homme à travers les âges et les mondes.
Découvrant l’écho puissant qui lie ces deux œuvres majeures, Serge Barbuscia a souhaité les faire dialoguer au cœur d’un travail de mémoire ouvert sur plusieurs chants. Avec la complicité de l’artiste peintre Sylvie Kajman, le projet est créé autour de la pluridisciplinarité des arts.
« C’est beau parce que nous sommes vivants, ne l’oublions pas ! » Le Monde.fr

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La PMA, six ans de reports et de couardise

— Par Mathieu Magnaudeix —
Depuis six ans, François Hollande puis Emmanuel Macron ont repoussé à de nombreuses reprises l’accès à la procréation médicale assistée pour les femmes. La preuve de leur couardise, bien plus que de celle de la société française.

C’était il y six ans, un jour d’hiver à l’Assemblée nationale, juste avant Noël. Les députés du groupe majoritaire s’étaient écharpés dans une salle du Palais-Bourbon. Il y avait eu des protestations, des échanges passionnés. Mais à la fin, un vote avait été organisé : ce 19 décembre 2012, six mois après l’élection de François Hollande à l’Élysée, les élus socialistes, qui disposaient d’une confortable majorité absolue, avaient décidé d’inclure la procréation médicale assistée (PMA) pour les couples de femmes dans la loi à venir autorisant le mariage des couples de même sexe.

Quelques jours plus tard, l’Élysée tuait discrètement l’initiative. Une future loi « famille » était annoncée incluant la PMA pour les lesbiennes. « L’extension de la PMA sera votée en 2013, je m’y engage », tweetait l’alors président du groupe socialiste, Bruno Le Roux.

Tandis que la Manif pour tous battait le pavé, le très courageux François Hollande, lui-même guère convaincu et entouré de conseillers hostiles, sous-traita la décision au Comité consultatif national d’éthique (CCNE), chargé de préparer les lois de bioéthique.

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Belinda

Vendredi 23 novembre 2018 à 19h Tropiques-Atrium

De Marie Dumora
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Belinda a 9 ans. Elle aime la neige, la glace pour glisser, plus encore sa sœur avec qui elle vit en foyer. On les sépare.
Belinda a 15 ans. Pas du genre à vouloir travailler dans un magasin de chaussures, en mécanique à la rigueur.
Belinda a 23 ans, elle aime de toutes ses forces Thierry, ses yeux bleus, son accent des Vosges. Elle veut se marier pour n’en être jamais séparée. Coûte que coûte.

La presse en parle :

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« Les “gilets jaunes” sont aussi le produit d’une succession d’échecs du mouvement social »

— Par Collectif —

Pour un collectif de membres d’Attac et de la fondation Copernic, le mouvement de revendications fera date en dépit de certains dérapages, car il peut permettre de dépasser une crise généralisée, qui touche également la gauche.

Tribune. La colère sociale a trouvé avec le mouvement des « gilets jaunes » une expression inédite. Le caractère néopoujadiste et antifiscaliste qui semblait dominer il y a encore quelques semaines et les tentatives d’instrumentalisation de l’extrême droite et de la droite extrême ont été relativisés par la dynamique propre du mouvement, qui s’est considérablement élargi, et la conscience que les taxes sur l’essence étaient « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ».

Quelques dérapages homophobes ou racistes, certes marginaux mais néanmoins détestables, et des incidents quelquefois graves n’en ternissent pas le sens. Ce mouvement d’auto-organisation populaire fera date et c’est une bonne nouvelle.
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Le mouvement des « gilets jaunes » est d’abord le symptôme d’une crise généralisée, celle de la représentation politique et sociale des classes populaires.

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Emmanuel Macron a-t-il été élu trop tôt ?

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Je me permets de publier un extrait du texte que j’avais écrit en février 2017, « Emmanuel Macron aura-t-il un destin national ? ».
Compte tenu des circonstances, j’avais pronostiqué que le président qui allait succéder à François Hollande pourrait ne pas finir son mandat et qu’Emmanuel MACRON, après une défaite honorable, surgirait alors d’une courte « traversée du désert ». Je m’étais trompé :
Il est arrivé plus vite que prévu, sans avoir eu le temps de se préparer vraiment.

« Emmanuel Macron aura-t-il un destin national ? »
« …Plus généralement, la vie institutionnelle française avance par à coups : révolutions, coups d’Etat, guerres. Cinq républiques, c’est unique pour un grand pays démocratique. C’est pourquoi le professeur Maurice Duverger avait intitulé son cours de Droit constitutionnel par quelque chose comme « L’inexpérience constitutionnelle de la France ». Ces républiques ont été entrecoupées par l’épopée napoléonienne et des soubresauts de la royauté qui font que, depuis 1789, la France a connu près d’une dizaine de pratiques ou écritures constitutionnelles différentes. On voit bien qu’une 6ème République est inévitable mais laquelle ? Si la France est en crise, seule une circonstance exceptionnellement grave paraît devoir, comme par le passé, conduire à la rédaction d’une nouvelle constitution, laquelle devrait en toute hypothèse conserver l’élection présidentielle au suffrage universel.

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Débrouille et petits jobs : les artistes débutants entre coups de bol et ras-le-bol

— Par Marine Miller —

Précarité, incertitude, tâtonnements… Les jeunes diplômés des formations artistiques vivent des moments difficiles et intenses après leur sortie d’école.

Galerie La Forest Divonne, un vendredi de novembre, à Paris. Elsa et Johanna présentent leur premier « solo show » (exposition individuelle). Deux ans à peine après leur sortie de l’Ecole nationale des arts décoratifs (Ensad) et de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA), ces deux photographes de 27 ans ont le privilège d’exposer leur travail à quelques pas des Beaux-Arts, là où Johanna Benaïnous a été formée pendant cinq ans à « pousser son univers ». Un univers troublant où son duo avec Elsa Parra entre dans la peau de personnages qui semblent familiers, mais étranges, et interrogent le spectateur sur leurs identités : femmes ou hommes ? Déguisés ou travestis ?

Le succès de ce travail, qui n’est pas sans rappeler celui de l’artiste américaine Cindy Sherman, contraste avec le parcours semé d’embûches de nombreux jeunes artistes. Comédiens, danseurs, musiciens, peintres, sculpteurs, et tant d’autres qui ont répondu à un appel à témoignages diffusé sur le site du Monde.

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Et les mistrals gagnants

22 novembre 2018 à 14h au Morne-Rouge salle Barel Coppet

De Anne-Dauphine Julliand
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Le film est sous-titré pour les personnes sourdes et malentendantes.
Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur. Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement.

La presse en parle :

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Orange 1er opérateur en Martinique ? Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !…

— Par A3C —

Quand arriverons-nous à faire comprendre aux opérateurs de téléphonie et autres entreprises qui se croient tout permis, que la vraie publicité consiste non pas à tenter de leurrer le client sur une pseudo-hégémonie, mais à mettre en œuvre une véritable qualité du service ?

L’actuelle publicité d’Orange et une atteinte à l’intelligence des Martiniquais. Se prétendre premier pour le réseau n’est aucunement une garantie de qualité. Outre le fait que l’essentiel des réseaux câblés appartiennent à Orange et que les autres sont obligés de passer par eux à moins d’engager des frais importants, outre le fait qu’Orange s’est engagé à câbler la Martinique en fibre mais qu’on attend toujours la fibre dans la majeure partie du pays, la réalité est que Orange n’est même pas en mesure d’assurer un maillage correct du téléphone mobile, et un débit internet correct.

Dès lors, agiter un N°1 est de la provocation. Nous invitons les usagers à nous rejoindre dans la bataille que nous lançons contre Orange en lui demandant de faire en sorte que , d’ici la fin de l’année, le débit internet soit partout l’équivalent de celui de la France – sinon dans des endroits d’accès particulièrement difficile auquel cas, il faut couvrir par réseau hertzien ou satellite –.

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Octave Mannoni (1899-1989) et sa Psychologie de la colonisation. Contextualisation et décontextualisation

— Par François Vatin —

Pour Alain Caillé, dont le goût pour la théorie du don se trouve sérieusement éclairé par la lecture d’Octave Mannoni. « Donner, recevoir, rendre », c’est une affaire de jeu de tennis ! Comment n’y avions-nous pas pensé plus tôt ? Mais, dans les échanges humains, comme au jeu de tennis, il arrive que l’on ne puisse rendre…

1. Psychologie de la colonisation. L’histoire d’une œuvre

En 1950, paraît aux éditions du Seuil dans la collection « Esprit : Frontière ouverte » un ouvrage promis à un avenir étrange d’un auteur lui-même inclassable : La psychologie de la colonisation, d’Octave Mannoni. L’ouvrage reprend et développe un ensemble d’articles parus en 1947-1948 dans la revue Psyché2, mais aussi dans la Revue de psychologie des peuples, dans Chemin du monde et dans Esprit3. Son auteur, qui avait fait une carrière de professeur de lettres et de philosophie à La Martinique, la Réunion et surtout Madagascar, où il était resté dix-huit ans, était en train d’entamer, en métropole, une nouvelle carrière, celle de psychanalyste dans l’orbite de Jacques Lacan.

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Jwé mizik pou la Sent Sésil !

— Par Daniel M. Berté —

Bat tanbou, tibwa, batri ek dé lanmen’w
Pran siyak, bwa-ronflé, chacha ek dé pyé’w
Mennen piano, violon, awmonyòm ek djòl-ou
Pòté tronpèt, sakso, tronbòn ek Zorè’y-ou

Epi klarinet, flit, awmonika ek dé zié’w
Plis djita, siyak, manman-kochon ek tout kò’w
Mayé tousa an awmoni ek kadans épi lespri’w
Pou mété bel anbians ek jwé bel lanmizik

Mizisien ! Akòwdé !
Balansé lasòs ! Twa-kat !
Jwé pou la Sent Sésil !

Jwé zouk épi salsa, slo épi lambada
Jwé wòkannwol épi konpa, vals épi kalenda
Jwé bel mizik pou la Sent Sésil !

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Conflit de la CFTU, où est l’État ?

— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Depuis maintenant une semaine , la Martinique est plongée dans une situation rien moins que catastrophique: trente mille usagers quotidiens du transport public  » Mozaïk » , constitués en majorité d’humbles gens et de personnes âgées ,condamnés à une marche à pied éreintante sous le soleil et la pluie, des centaines d’écoliers et d’étudiants mis dans l’impossibilité de suivre normalement leur scolarité, des commerçants désespérés par l’érosion de leur chiffre d’affaire en cette période-clé de fin d’année avec comme hantise de devoir au bout du compte déposer le bilan, des activités sociales ,éducatives et sportives fortement perturbées ou annulées , voilà le résultat des agissements d’une poignée d’individus aux mobiles plus que troubles.
Mais le pire dans ce sinistre tableau , c’est l’absence d’intervention décisive du représentant de l’ETAT dans le Département ; ce sont pourtant ses services, et singulièrement la Direction du Travail, qui sont au premier chef interpellés à cette occasion.
Oui ou non ,le droit de retrait invoqué par des membres du personnel de la dite société est –il justifié ? elle droit donner son avis en premier ressort , sans barguigner, pour permettre en cas de contestation la saisine en référé du tribunal compétent, seul habilité à dire le droit.

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