Le quarantième anniversaire du Centre Pompidou à la Fondation Clément
Après le peintre Télémaque qui inaugurait, début 2016, les nouveaux espaces de la Fondation Clément en Martinique, une autre exposition en partenariat avec le Centre Pompidou vient d’ouvrir ses portes. Elle s’inscrit – comme d’autres un peu partout en France – dans le cadre des manifestations du quarantième anniversaire de l’installation du musée national d’Art moderne dans le bâtiment de Renzo Piano. Les collections du musée sont riches de quelque 120 000 pièces ! Autant dire qu’il peut se répandre en d’autres lieux que son siège parisien sans dégarnir ses cimaises.
L’exposition de la Fondation Clément permet ainsi de voir des œuvres, souvent majeures, qui demeurent le plus souvent cachées dans les réserves du musée. Le thème retenu pour la présente exposition est particulièrement intéressant puisqu’il s’agit de montrer comment l’art abstrait (non géométrique) s’est développé parmi les peintres installés à Paris (dont un certain nombre d’étrangers) pendant l’après-guerre. Le commissaire de l’exposition, Christian Briend, a fort intelligemment regroupé les œuvres en fonction soit de ce qu’elles évoquent pour le regardeur, soit de la manière dont elles sont « fabriquées ».












Dans l’une des séquences de Captain Fantastic (au titre bien mal choisi), on entend une petite fille de huit ans rappeler que le free speech est un droit constitutionnel aux Etats-Unis. Rien n’illustre mieux le principe que ce film qui dénonce le consumérisme et le laxisme de l’éducation moderne, qui pointe du doigt la laideur des obèses, ridiculise les croyances des adeptes du christianisme et qui va jusqu’à bafouer le tabou du respect dû aux morts en montrant un père et ses enfants dansant, après l’avoir déterré, autour du cadavre de la maman bien-aimée en train de se consumer sur le bûcher qu’ils viennent d’allumer, avant de se conformer aux dernières volontés de la défunte en jetant ses cendres dans la cuvette des toilettes d’un aéroport. A-t-on jamais vu un film qui invoque les fondements juridiques de la démocratie américaine pour s’attaquer aussi directement à des valeurs de la classe moyenne aussi intangibles que la Bible ou le capitalisme ?











