
Au travers d’une galerie de portraits peints, Karine Joseph-Rose nous présente une célébration des femmes noires. Plutôt que la ressemblance à un modèle, l’artiste choisit de peindre des visages sans identité précise, plutôt imaginaires, à la fois singuliers et universels. Au-delà des caractéristiques physionomiques, elle révèle une notion plus abstraite du portrait par le visage, juste le visage et ses expressions.
Tour à tour, tristes, en colère, volontaires, pensives, engagées, fières, rêveuses, retirées, hautaines, ces représentations de femmes noires, expriment leur désir ferme d’être respectées et reconnues dans le regard d’autrui. Mais surtout, en dépit de toutes les situations chaotiques du monde, elles affirment leur désir de transmettre les valeurs féminines d’accueil, d’écoute, de tendresse, de soutien, tout ce qui peut créer le lien à l’intime de soi et à l’autre, tout ce qui peut nourrir l’espoir de paix pour notre humanité.
Par des jeux d’ombres et de lumières, les œuvres peintes à l’acrylique sur toile montrent des modelés maîtrisés. Les fonds, abstraits quand ils existent, ne servent qu’à recentrer l’intérêt sur le visage qui souvent prend toute la surface de l’œuvre.

— Par Marie Gauthier —
« Âmes en Mutation »
— Par Marie Gauthier —
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— Par Selim Lander —
TROPIQUES ATRIUM accueille à la salle ARSENEC, du 8 avril au 4 mai 2024, une exposition d’une quinzaine d’artistes plasticiens, sur la question du féminin selon une approche plurielle, déployée dans leurs œuvres.
Inséparables…
— Par Brigitte Edward, agrégée de philosophie —
« Toute création artistique est le fruit d’un enchaînement complexe de mécanismes neuronaux qui mettent en jeux plusieurs régions du cerveau » où l’art a ses raisons que la raison ignore.
— Par Marie Gauthier —
— Par Christian Antourel —
— Par Marie Gauthier —
Origine du projet, nouveau lieu d’exposition
Le cabinet médical des Dr Anne-Laure Rigouard Sinosa – Dr Charles Jean-Laurent – Dr Mehdi JJean-Laurent situé au Port de Plaisance de Fort de France à Etang Zabricot, présente à partir du 12 juin 2021 jusqu’au 30 septembre 2021, un nouvel accrochage d’œuvres d’arts plastiques, dans l’espace de la salle d’attente. Pour la première fois, sept artistes plasticiens de Martinique ayant déjà exposé individuellement et précédemment dans ce lieu, reviennent en exposition collective : Claude Cauquil, Chantal Charron, Marie Gauthier, Hamid, Maure, Lyl Razin, Henti Tauliaut.
Autour De Muryelle Moulferdi, directrice du projet, une équipe s’est mobilisée pour présenter des œuvres de l’artiste plasticien HAMID, martiniquais d’origine marocaine et décédé en 1997. En ressortant son œuvre intemporelle, cette exposition veut faire comprendre et partager les valeurs transculturelles de son expression artistique plastique poétique, liées à la « diversalité » (Edouard Glissant) et à l’universalité de ses thèmes. Sous le commissariat de la plasticienne Marie GAUTHIER et du scénographe Pierre MONTAGARD, la Villa Chanteclerc accueillera dans son bel espace, plus une trentaine de dessins et une dizaine de peintures.
S’apercevoir est une exposition individuelle de tableaux peints par l’artiste Marie GAUTHIER. Non seulement la présentation dans ce cabinet médical, s’adresse aux collectionneurs et amis des arts, mais encore aux patients et à leurs accompagnateurs. Se soucier du bien-être physique et psychique des spectateurs, explorer les valeurs de l’essentiel, rendre créatif, comptent parmi les missions de l’art.
Le « PABE » – pour Plastik ArtBand Experimental, une association de plasticien.ne.s non-conformistes – occupe le paysage culturel martiniquais depuis une bonne dizaine d’années. Au fil des expositions de ce groupe à majorité féminine, on a pu découvrir des sensibilités artistiques très diverses, savantes ou naïves, des techniques sophistiquées ou plus frustes mais chez tous.tes le même enthousiasme, la même envie de laisser s’exprimer sa créativité. Ces artistes ont l’habitude de travailler ensemble depuis suffisamment longtemps pour faire groupe, ce qui n’empêche pas qui les a un peu fréquenté.e.s de reconnaître immédiatement la patte de chacun.e.
— Par Christian Antourel —
— Par Marie Gauthier —
Je mènerai au lit du vent l’hydre vivace de ma force,
— Par Michèle Arretche —