— par Janine Bailly —
De Gaël Octavia, nous connaissons déjà le talent de dramaturge, pour avoir eu la chance d’assister, sur la scène foyalaise à la représentation de Congre et Homard, puis de Cette guerre que nous n’avons pas faite. À la médiathèque du Saint-Esprit, nous avons pu, dans le cadre d’une Carte Blanche proposée en 2017 par Rencontres pour le lendemain, découvrir un peu de sa vie, écouter ce qu’avaient à nous en dire ses parents, sa sœur plus particulièrement, ses amis : est-ce pour cela que j’ai cru déceler quelque chose d’elle dans ses pages ?
Car voici à présent que se dévoile une nouvelle facette de la jeune femme, qui pour la première fois s’essaie avec bonheur au roman. Elle nous livre La fin de Mame Baby, roman paru chez Gallimard, dans la collection “Continents noirs”. Une réussite, un premier pas pour celle qui, n’en doutons pas, saura se frayer un chemin sûr dans la jungle de l’édition. Aussi bien la remarque-t-on, en cette rentrée littéraire pourtant foisonnante d’œuvres nouvelles. Et puis, être d’emblée retenue par Gallimard, ce n’est pas rien !