— George Arnaud, de Culture Egalité —
Dans les situations de violences sexuelles, la libération de la parole des enfants a toujours été difficile, parce que l’agresseur c’est un père, un frère, un oncle, un cousin, un ami de la famille… Pression du prédateur, pression familiale, pression religieuse, culpabilité, honte, incompréhension…
Les temps ont changé messieurs les agresseurs. Autant vous dire, au nom de nos mères qui ont fermé la bouche pour que la famille ne se disloque pas, en nos noms, qui avons subi vos mains baladeuses, vos insinuations, vos remarques sur les «bonnes femmes», que nos filles reprendront le flambeau. Le comité du 8 mars
Autant de barrières qui empêchent l’enfant de comprendre ce qu’il vit et de pouvoir parler ! Ensuite, les adultes à qui l’enfant se confie ne le croient pas, ferment les yeux et les oreilles. L’important pour eux est de préserver la réputation de la famille. Pendant ce temps, ces enfants, le plus souvent des filles, supportent, subissent ces violences dont les conséquences polytraumatiques sont terribles.
Dans cette société, de manière quasi normale, la misogynie et le sexisme favorisent l’exploitation des corps des femmes et des jeunes filles, jusqu’à les considérer comme des objets au service du désir masculin, jetables dès lors qu’il ne correspond plus à ce désir.

Aujourd’hui mercredi 3 février 2021, c’est le verdict attendu après 3 jours de procès pour viol. Un procès qui s’est tenu à huis clos, selon les dispositions légales, parce que les victimes veulent préserver le peu de dignité et d’estime de soi qui leur reste après ce crime odieux commis sur leur personne.
Ce samedi matin 5 décembre 2020, c’est la fête au bout de la rue Lamartine. Une fête artistiquement féministe.
« Le mot amour n’a pas du tout le même sens pour l’un et l’autre sexe et c’est là une source de graves malentendus qui les séparent. Byron a dit justement que l’amour n’est dans la vie d’un homme qu’une occupation, tandis qu’il est la vie même de la femme. » (Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, « L’amoureuse »)
Dans le cadre de la campagne pour l’élimination des violences envers les femmes Culture Égalité vous invite à l’inauguration d’une fresque murale réalisée par deux artistes martiniquaises.
Table ronde des associations à 10h.
La lecture est celle de « 1870, FEMMES AU CONSEIL DE GUERRE », une pièce d’Huguette Bellemare et Hervé Deluge, d’après les travaux de l’historien Gilbert Pago.
Il y a trois ans, une jeune femme et ses deux très jeunes enfants étaient assassiné.es dans des conditions atroces. Le meurtrier présumé est jugé a compter de mercredi 9 septembre. Nous exigeons un châtiment exemplaire pour le coupable. La vie des femmes compte ! Elle n’est pas à la disposition des hommes.
Notre association, face à la crise sanitaire savait que les premières victimes seraient les femmes comme dans toutes les crises que connaît une société. C’est très vite que nous avons participé à l’effort solidaire. En effet, dès la fin de la 1ère quinzaine du confinement, nous nous sommes jointes à la Croix-Rouge et au Mouvement du Nid, pour une distribution de produits alimentaires et d’hygiène, aux femmes en grande précarité. D’autres nous ont sollicitées pour contribuer à cette opération : Le club Soroptimist Fort-de-France Alizés Sud et la Fondation des Femmes.
Depuis sa création, l’association culture égalité, marque d’une façon ou d’une autre cette journée essentielle pour nous : la journée des droits humains.
Dans le cadre de la 20e Campagne pour l’élimination des violences faites aux femmes, Culture Égalité, soutenue par le Collectif 8 Mars Martinique, a initié, ce samedi 23 novembre, un événement alliant performance artistique et manifestation participative. L’objectif était de sensibiliser et de conscientiser les femmes pour que les violences ne soient plus une fatalité.
Culture Égalité accueillait, à l’hôtel l’Impératrice, vendredi 10 mai, pour une conférence sur le thème des violences faites aux femmes, Anita Warmel, psychanalyste qui accompagne les personnes en souffrance, notamment les femmes victimes de violences, et est l’auteure d’un roman : Je ne dirai plus son prénom, paru dans la collection A mots Ouverts.
Dimanche 10 février s’est tenue au Domaine de Tivoli l’Assemblée Générale de l’association féministe Culture Égalité. Après 5 ans d’existence, nous ne sommes pas peu fières de notre bilan.
Tout au long du mois de novembre, l’association Culture Égalité s’est mobilisée à Fort-de-France, à Trinité, au Carbet et à Sainte-Luce dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en privilégiant l’échange direct avec la population pour dénoncer et sensibiliser, et surtout mobiliser les femmes et encourager la solidarité entre elles.
— Par Culture Égalité —
— Par Géraldine de Thoré, membre de Culture Égalité —
Les femmes c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun !… Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial !
À la suite de la journée internationale du droit des femmes du 8 mars, nous avons voulu prolongé l’évènement et organiser une manifestation pour sensibiliser et soutenir l’association martiniquaise « Culture et Égalité » qui oeuvre depuis des années pour le droit des femmes.