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Trois rencontres avec Gerty Dambury

Gerty Dambury, née le 27 février 1957 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, est une dramaturge, metteuse en scène, romancière et poétesse française. Elle a reçu plusieurs prix: Prix SACD de la dramaturgie en langue française en 20081, Mention spéciale du Prix Carbet pour l’ensemble de son œuvre en 20112. Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2015 pour son ouvrage Le rêve de William Alexander Brown .

Lire sur Madinin’Art à propos de Gerty Dambury

Son œuvre couvre divers champs : théâtre, nouvelles, poésie, roman.
Gerty Dambury naît dans une famille d’origine modeste. Son père, Pierre Dambury, fut d’abord tailleur d’habits, tandis que sa mère, née Chaville-Budon, a d’abord été vendeuse dans un magasin de tissus de Pointe-à-Pitre.

Lire : Décolonisons les Arts ! Le livre choc de la rentrée— par Stéphane Capron —

Nous sommes face à une ubérisation de l’art

Le 27 février 1957, après la naissance de sept autres enfants, arrive la petite dernière, Gerty, qui, très vite, montre des aptitudes au dire poétique et théâtral. La famille vit à Pointe-à-Pitre jusqu’aux années 1970, puis quitte la Guadeloupe pour la région parisienne.

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13ème édition de « Lire et Dire pour le Plaisir »,

Du 2 au 13 avril 2019 un festival dédié à l’expression féminine et littéraire ! 

 L’Association Martinique Images (AMI) :

Une synergie d’acteurs et de projets

Voir le programme ci-dessous

 des professionnels, des adhérents et des bénévoles au service d’un projet original art et culture

 une équipe administrative collégiale unissant Bureau/Communication/Direction artistique

 la diffusion et l’archivage de nos richesses orales, traditionnelles et contemporaines

 l’emploi, le partenariat, la formation de professionnels divers  un réseau de conteurs professionnels et amateurs d’ici et d’ailleurs

 un trait d’union entre les générations pour mieux Faire société et Vivre ensemble

 une programmation variée et régulière pour faire rayonner l’oralité au cœur de la population

— Présentation par E. Mickaël —

Ma sensibilité culturelle s’est développée dans le terreau lointain du SERMAC où l’art foisonnait dans les années 1980. Cette expérience initiale a portée des suivantes dans la même veine créatrice qui m’amènera à penser l’art en tant que passeur de… ; un lieu pouvant faire émerger de l’imaginaire là où on ne l’attendrait pas ; un chemin pouvant donner sens à des vies.

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Un conflit qui dure et perdure, est-ce an bon bagay ?

— Comuniqué de l’AUTM —-

Qui a  intérêt à  pourrir la situation et laisser une fois de plus les usagers sans transport. 

Un délégataire refusant la médiation 

Un responsable syndical  dans son rôle de défense  des salariés 

Des chauffeurs de bus faisant jouer leur droit de retrait 

Un gérant de société co traitante  refusant toute discussion et n’assurant pas le service public 

Des autorités qui semblent impuissantes.

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Pour un 8 mars féministe universaliste !

— Collectif —

Le 8 mars a lieu la Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes, c’est un moment fort de l’action militante et institutionnelle.

Nous constatons avec satisfaction que nombre d’événements en lien avec cette journée sont organisés ; en revanche, la mobilisation est morcelée : le relativisme culturel est passé par là, nous divisant en autant de groupes antagonistes et fabriquant des clivages imaginaires.

C’est inacceptable. Pour résister à cette entreprise de division, nous, signataires de l’Appel « Pour un 8 mars féministe universaliste ! », souhaitons remettre en lumière les valeurs fondatrices du féminisme et son inscription dans l’universalité des droits.

Nous l’affirmons, seule la vision universelle du féminisme est à même de créer des solidarités entre les femmes qui partout dans le monde et à des degrés divers, subissent discriminations et violences patriarcales, et se battent pour leur libération. Les solidarités épaulent les résistantes partout dans le monde.

Nous sommes solidaires des femmes en lutte : pour le droit à la contraception et à l’IVG,  pour la liberté de sexualité et d’orientation sexuelle, contre la marchandisation du corps des femmes et les mutilations sexuelles partout dans le monde, contre les féminicides en Amérique latine et en Asie, contre le port du voile obligatoire en Iran et en Arabie Saoudite, etc.

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Le droit à la langue maternelle créole dans la Francocréolophonie haïtienne

Journée d’études sur le bilinguisme créole français organisée par le Collectif Haïti de France

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologuev—

Avec la publication du livre «L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions» (Cidihca et Éditions de l’Université d’État d’Haïti), l’année 2011 marque un tournant dans l’étude de la configuration linguistique d’Haïti. C’est en effet en 2011 que la configuration linguistique de ce pays de la Caraïbe multilingue a été explicitement abordée pour la première fois –dans un livre consacré de manière spécifique à l’aménagement linguistique d’Haïti–, en termes de «droits», de «droits linguistiques» et de «droit à la langue» alors même qu’elle avait été auparavant abordée sous d’autres angles (approches historique, comparative etc.). La mise en perspective du «droit à la langue maternelle» constitue le pivot autour duquel s’articule une vision novatrice et conséquente d’intervention inclusive de la Francocréolophonie haïtienne dans le champ éducatif comme dans l’espace public des relations entre l’État et les citoyens. La présente communication s’attachera à expliciter la vision du «droit à la langue maternelle» au regard de «l’équité des droits linguistiques» et des défis à l’œuvre dans le système éducatif haïtien où se donne à mesurer l’efficience des droits linguistiques en Haïti.

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Le poids de nos hérédités dans l’ouvrage « D’autres vies sous la tienne », de Mérine Céco

— Par Térèz Léotin —

«Qu’est-ce que cela peut être dur de voir un de ses petits quitter le nid, avec l’assurance qu’il ne reviendra pas ou pas de la même façon ! » C’est un départ, d’abord un départ, celui d’Anita, une des héroïnes du roman « D’autres vies sous la tienne », qui va nous conduire et nous mènera vers une recherche d’origine, une quête d’identité, qui va tomber sur les secrets de famille, les peurs à affronter, (toute l’histoire de vie se résume à un seul mot : la peur), les malédictions à transgresser, les croyances indélébiles en l’existence de dorlis, ces incubes et autres soucougnans, les traumatismes et avec eux les frustrations à surmonter.

« D’autres vies sous la tienne » c’est aussi un regard profond sur la place de la femme dans notre société antillaise. C’est celui de la dispersion comportementale des hommes pères d’enfants sans père qui ne sont rien d’autre que des déracinés de la société. C’est le roman de la dé-responsabilité proverbiale du géniteur : kok mwen lib maré poulett ou, disent les mères.

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Vidé san TCSP

— Par Daniel M. Berté —

An bann kawnavalié té ni an bel lidé

pandan kannaval-a pou kouri an vidé

anlè an siwkwi nèf ki la dépi lanné

Yo alé a Carrère ek koumansé chanté :

Rèfren

« Nou ka’y kouri vidé ! nou sé moun désidé !

Nou ka’y kouri vidé ! nou pa bizwen biyé !

Nou ka’y kouri vidé ! nou ka désann a pié !

Nou ka’y kouri vidé ! menm san TCSP ! »

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Guadeloupe : Un Congrès… Pour des prunes ?

— Par Frantz Succab —

L’idée de Congrès des élus semble faire son chemin parmi les sentiers sinueux des logiques politiciennes. Il finira par se tenir, à la suite de quelques-uns sur 19 ans, convoqués alternativement par l’un ou l’autre des présidents, de la Région ou du Département.

Sera-t-il, enfin, Congrès de la congruence ? Rien n’est moins sûr. Et pourtant, la vraie question se trouve là, dans le « pouki », le « Pour-quoi-faire » : selon que ce Congrès sera considéré comme fin en soi ou, plutôt, comme un lieu à partir duquel s’ouvrirait un vrai horizon politique.

Il convient d’abord de restituer à cet organe son sens premier. « Le Congrès des élus départementaux et régionaux », instauré par la Loi d’Orientation pour l’Outre-Mer (LOOM – 28 mars 2000) est lui-même une évolution institutionnelle. C’est une institution qui, dans le but de permettre aux possessions françaises d’Outremer de se sentir moins ligotées, desserre un peu les liens. Elle permet aux élus de choisir, s’il en est, le lien de dépendance le plus avantageux, à condition de ne jamais le rompre.

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Cercle égal demi Cercle au Carré

20 et 21 février :Tropiques Atrium – Fort-de-France

Représentation scolaire le 21 février à 9h30
Représentation tout public le 21 février à 20h
Conférence dansée le 20 février à 19h à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université des Antilles
Invités : Sections Haute Taille et bèlè de Tanbou Bo Kannal, groupe Haute Taille du François Perriolat, David Kathile, Association Entre Nou – Fabienne Marajo

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?
Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement.

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L’enlèvement du mardi gras, de Raphaël Confiant

— Par Térèz Léotin —

Julien Valmont, alias Gros Dégueulasse, alias DSKahnard, alias Ti-Coca, accessoirement docteur en économétrie de l’université de Paname, homme sans limite « n’est le fils de personne ». Il s’est fait tout seul en pays de Nadiland, où les chiens aboient par la queue, où les chevaux ont trois pattes, où les coqs ont des dents, où les serpents rampent sur le dos, où l’homme est sans tête, où la réalité dépasse la fiction.

Il fait partie d’une secte avec des frères à trois poings qui se tiennent la queue de devant, dans une danse qui possède le pouvoir de les maintenir au sommet du monde. L’homme n’est rien d’autre que le vénérable directeur de l’Institut Économique Régional (l’ISER) qu’il a su très adroitement transformer « en machine à cash ». Cette sommité, en effet, maçon sans réelle truelle, que celle qui lui permet de transbahuter les subsides européens, vers ses différents comptes « sait comment faire les poches habilement à la communauté européenne ». Il dirige aussi au sein de son institut un laboratoire dénommé le Filmaneg.

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« Cette punition », texte & m.e.s. : Valer’Egouy

Dimanche 27 janvier 2019 -17h- Chapiteau à Schœlcher 

Entrée libre

Pièce de théâtre constituée d’extraits de textes, contes, musiques, mouvements dansés.
Un homme passe une nuit en prison en garde à vue pour une affaire dont il n’est pas réellement responsable. La jalousie des autres lui saute dessus alors il entre en réflexion et défilent devant ses yeux plusieurs moments de sa vie depuis l’enfance. Il voyage aussi hors de sa terre natale et remonte le temps à aujourd’hui pour parler d’autres punitions. La thématique de la punition n’a pas été souvent abordée au théâtre dans les pièces présentées en Martinique ces dernières années. Il est question de réveiller des sentiments par quelques émotions – partir de l’enfance et faire le chemin ensemble en passant de l’adolescence à l’âge adulte, jusqu’aux cheveux blancs.

Présentation
La thématique de la punition n’a pas été souvent abordée au Théâtre. En tout cas, il y a peu de pièce de Théâtre où c’est le thème principal. Nous entendons par là celles qui sont représentées en Martinique ces dernières années.
Il est question de réveiller des sentiments par quelques émotions – partir de l’enfance et faire du chemin ensemble en passant par l’adolescence, garçon fille, femme homme, conteur narrateur, l’envahisseur, l’adulte jusqu’aux cheveux blancs.

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Drapo Wouj-Vèw-Nwè

— Par Daniel M. Berté —

Nou pé pa ritjilé
Listwa-nou ka vansé
Souvantman i matjé
Epi la koulè wouj

Lè zafè-nou mélé
Nou bizwen débrouyé
Lespérans-nou plasé
Anba sign koulè vèw

Ki moun ka désidé
Ki drapo pou lévé
Kat sèpen térasé
I rété wouj-vèw-nwè
***

Sewten ka asiré
Ki sé an gran lidé
Sosializm yo kriyé
Ki prézanté an wouj

Ek pou senbolizé
Péyizannri lévé
I ka riprézanté
Epi la koulè vèw

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« Corps marron ! » : conférence de Sylvie Chalaye

Lundi 21 janvier à 19h Tropiques-Atrium. Entrée libre

Les poétiques de marronnage des dramaturgies afro-contemporaines

En marge des dramaturgies contemporaines, sont nées des écritures dramatiques dont les auteurs afro-descendants, sans territorialité d’appartenance reconnue par la Nation, autre que la francophonie, l’Afrique, les Outre-mer ou leur couleur de peau, ont entrepris de faire du corps le théâtre du drame et de déconstruire cette territorialité fantasmée et ses frontières en produisant un « autre » théâtre.

Le corps où se joue le drame est un corps sorti de l’enfermement de la cale des idées reçues et des couleurs plaquées au front, un corps qui entreprend sa mue dans le regard de l’autre, un corps qui est sorti de l’enclos des prêts-à-porter identitaires. Le corps-champ-de-bataille de ces dramaturgies inédites est un corps marron, celui qui n’appartient pas au maître, le corps du rêve, corps sacrificiel et eucharistique, celui qui nous ramène à l’essence même de la cérémonie théâtrale.

Ce livre propose de découvrir cet « autre » théâtre et ouvre quelques entrées théoriques pour en appréhender les enjeux esthétiques, politiques et philosophiques.

Anthropologue des représentations coloniales et spécialiste des dramaturgies contemporaines d’Afrique et des diasporas, Sylvie Chalaye est professeur et directrice de recherche à la Sorbonne Nouvelle.

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« Dernier Rivage » de l’enfant soldat

— Par Selim Lander —

Ouverture du festival des Petites Formes avec cette pièce d’un auteur renommé, Daniel Keene, interprétée par une comédienne aguerrie, la guadeloupo-sénégalaise Nathalie Vairac et mise en scène par Hassane Kassi Kouyaté. On ne regrettera pas sa soirée malgré les réticences qu’on pouvait avoir au départ et qui ne se sont pas totalement dissipées au cours du spectacle. Car l’auteur, australien, relève a priori d’un univers bien éloigné de celui des enfants soldats africains. Nous avons essayé de savoir quels étaient ses rapports éventuels avec l’Afrique, sans obtenir de réponse. Si ces pièces ont été jouées un peu partout dans le monde, il n’est pas clair qu’il ait eu un contact direct avec le « Continent », a fortiori avec des enfants soldats. Or ce thème a déjà été traité, avec quel brio !, par la franco-camerounaise Léonora Miano (Les Aubes écarlates) et avec quelle sincérité par Serge Amisi, né en 1986, qui a publié un extraordinaire témoignage[i] de sa vie d’enfant soldat entre 1997 et 2001, d’abord dans les troupes rwandaises du rebelle Kabila, puis, après la victoire de ce dernier contre Mobutu, dans l’armée régulière de la RDC, soit pendant les deux guerres dites du Congo (1996-1997 et 1998-2002).

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« Que faire des cons? » de Maxime Rovere

Pour ne pas en rester un soi-même

Votre vie est encombrée d’une ou plusieurs créatures malfaisantes?
Vous désirez surmonter cette odieuse expérience et savoir comment vous en défaire?
Avec humour, bienveillance et sagesse, ce livre propose une nouvelle éthique pour penser et soigner ce fléau de notre temps, maladie du collectif et poison de nos vies individuelles.

Hors collection – Essais
À paraître le 23/01/2019
Genre : Philosophie

208 pages – 130 x 199 mm Broché EAN : 9782081452077 ISBN : 9782081452077

Introduction

« On a pris du retard sur le peuple – c’est un axiome –,
j’ai l’impression que vous riez, Karamazov ? »

Si les philosophes n’ont jamais pris au sérieux le problème que l’on va affronter ici, c’est qu’ils se sont principalement consacrés, avec raison, à faire l’expérience des pouvoirs de l’intelligence. Leur extraordinaire tentative pour comprendre et explorer les différentes modalités de ce que signifie « comprendre » n’a bien sûr pas entièrement négligé l’existence de la connerie – précisément parce que, même dans l’approche la plus vague, l’intelligence des choses et la connerie sont par définition en proportion inverse : on ne commence à comprendre que dans la mesure où l’on cesse d’être con.

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« Stéphanie St-Clair, reine de Harlem » d’après le roman de Raphaël Confiant, m.e.s.Nicole Dogué

Vendredi 18 janvier 2019 à 20h – Tropiques-Atrium

Ce spectacle se veut une interrogation sur la question de l’exil et de l’identité. C’est un récit à une voix, adapté pour la première fois au théâtre. Il s’inspire de l’histoire vraie de Stéphanie Saint-Clair, femme gangster antillaise immigrée aux états-Unis au début des années 1910. Partie de rien, on assiste à l’ascension de Stéphanie Saint-Clair, au combat qu’elle mène pour échapper à sa condition de femme noire, fluette, étrangère et pauvre. Des handicaps qu’elle va transformer en forces pour affronter, avec un courage « hors norme » la pègre noire, la mafia blanche et la police new-yorkaise. Elle fonde son propre gang et devient la reine de la loterie clandestine de Harlem. Stéphanie Saint-Clair, en dépit des moyens qu’elle utilise, incarne cet idéal créole de «  femme-debout».

Présentation  du livre de Raphaël Confiant:

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Wou André Aliker

— Par Daniel M. Berté —

Matnik an tan tala sété an gran chan kann
Sété lé mèt lizin ki té ka koumandé
Travayè agrikol YO té ka espwaté
Kanta lé zouvriyé, tjou-yo YO té ka fann

Lèw sòti fè ladjè o péyi ou viré
Ou météw an travay ou vini komersan
Dan le group « Jean Jaurès » ou antré militan
Fè djoubakè konpran falé yo té sanblé

Konsians-ou té ka di’w lité kont lenjistis
Ou pousé kanmarad a kréyé sendika
O Pawti Kominis ou pati o konba
Epi an gran zouti, sété jounal « Justice »

Adan ou dénonsé méchansté Mèt lajan
YO chèché pran lavi’w pou YO té sa fèw pé
YO éséyé achté’w ou kontinié matjé
Ou pa janmen tjilé douvan lé posédan

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Festival des petites formes du 15 au 27 janvier 2019

Festival des petites formes du 15 au 27 janvier 2018
Pass 50 € : 3 spectacles en Salle Frantz Fanon = 1 invitation Chapiteau

Télécharger le programme en pdf

« Dernier rivage » de Daniel Keene, m.e.s. Hassane Kassi Kouyaté
Mardi 15 janvier 2019 -19h –
Chapiteau Ex Espace Osenat à Schœlcher

Création
Le monologue d’un exilé aux poches trouées, qui se cherche une identité. Comment trouver sa place dans un monde où ce qu’on possède nous définit ? Les souvenirs de guerre se mêlent aux bruits de la rue et à l’imagination.  Les paroles de musique comme un refrain bien connu ponctuent cette pièce qui questionne notre humanité.
Mise en scène & Scénographie : Hassane Kassi Kouyaté
Interprétation : Nathalie Vairac
Costumes : Anuncia Blas
Création lumière & Régie générale : Jean-Pierre Népost
Construction décors : Tony Raynaud & William Vahala
Production : Cie de La Lune Nouvelle
Coproduction : Tropiques Atrium Scène nationale & Cie Deux Temps Trois Mouvements Avec le soutien de l’Institut français de Daka

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Rémunérations des prêtres en Guyane, l’État rejette une demande de la collectivité territoriale

— Par Claire Lesegretain (avec AFP) —
Le tribunal administratif de Cayenne a rejeté, jeudi 27 décembre, la requête de la collectivité territoriale de Guyane (CTG) qui réclamait 7,6 millions d’euros à l’État, au titre des rétributions qu’elle a versées aux prêtres catholiques de 2009 à 2015.

La décision est tombée en Guyane pendant les fêtes, le 27 décembre. Le tribunal administratif de Cayenne a rejeté la requête de la collectivité territoriale de Guyane (CTG) qui réclamait à l’État de lui verser 7,6 millions d’euros au titre des rétributions qu’elle a versées aux prêtres catholiques de 2009 à 2015, ainsi que 20 millions d’euros « au titre du préjudice subi du fait du régime juridique » en vigueur en Guyane.

En effet, la Guyane est toujours régie par une ordonnance royale de Charles X du 27 août 1828 posant le principe de la rémunération des prêtres catholiques par la collectivité publique. Par une loi des finances du 13 avril 1900, le parlement avait, par la suite, transféré cette charge financière au budget de la colonie devenu département de la Guyane en 1946, puis à la Collectivité territoriale de Guyane (CTG), fruit de la fusion de la région et du département fin 2015.

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L’association Culture Égalité décerne son prix des « Droits des femmes, des Droits humains » à Danièle Magloire

Tout au long du mois de novembre, l’association Culture Égalité s’est mobilisée à Fort-de-France, à Trinité, au Carbet et à Sainte-Luce dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en privilégiant l’échange direct avec la population pour dénoncer et sensibiliser, et surtout mobiliser les femmes et encourager la solidarité entre elles.
En même temps, le 2 décembre, Culture Égalité a réuni autour du thème « Les femmes dans la cité », des élues et militantes associatives afin de sensibiliser celles-ci à la prise en compte, dans les politiques publiques, des situations spécifiques des femmes. Ce séminaire était animé par Danièle Magloire, sociologue des droits humains et féministe haïtienne, qui milite depuis des années pour cette prise en compte et travaille sur les méthodes de collaboration entre société civile et élues.
Le deuxième temps fort de l’association a été l’organisation, sur deux jours, de son séminaire interne qui a réuni une vingtaine de militantes. Il était animé par Danièle Magloire et deux membres de Culture Egalité vivant en France. Nous avons eu le plaisir d’accueillir aussi, durant ces deux jours, la présidente de l’Association Dominica National Council Women, Vanya David, avec laquelle nous avions organisé une action de solidarité suite au passage dévastateur du cyclone Maria dans son pays, en septembre 2017.

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Le temps des Tyrans

— par Ali Babar Kenjah —

Nous n’allons pas nous plaindre du retrait américain de Syrie. Mais il nous faut noter la méthode et ses invraisemblances, car elles sont riches d’enseignement. Il est, par exemple, significatif de noter la sidération du camp américain, face à la décision solitaire de son commandant en chef, sidération exprimée à travers la lettre de démission du ministre de la défense, le général J. Mattis. Il est tout aussi significatif de noter la satisfaction de V. Poutine et de ses alliés locaux. Un éditorial du Monde (26 déc.) commente : « C’est comme si Donald Trump avait pris sa décision seul, en fonction des intérêts de Moscou et d’Ankara, et sans rien négocier en échange. » A l’orée de la séquence qui s’annonce, les deux grands gagnants du nouveau statu quo sont la Turquie et l’Iran, nouveaux parrains de la région appelés à se partager les zones d’influence. Le régime d’Assad y gagne accessoirement sa survie, totalement zombifié sous la férule de Moscou et de Téhéran.

Le retrait unilatéral américain abandonne en rase campagne les troupes Kurdes, envoyées en première ligne combattre l’Etat Islamique.

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Petite fille noire cherche poupée qui lui ressemble… vraiment

— Par Sandrine Berthaud-Clair —
En France et en Afrique, le marché des poupées à la peau sombre et aux cheveux crépus se développe, porté par l’essor du commerce en ligne.

Avoir 4 ans, s’appeler Bintou, Aïssata ou Fatou et coiffer une poupée qui leur ressemble. Cette expérience est demeurée un rêve longtemps inaccessible à des générations de fillettes noires ou métisses. En Europe comme en Afrique, il a fallu s’affranchir des codes esthétiques européens imposés par des décennies de colonisation pour voir enfin se développer, notamment depuis les années 2010, des jouets respectueux de la diversité.
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« Quand on est une maman sénégalaise ou ivoirienne, il est encore difficile de trouver une poupée noire dans les magasins de sa ville ou sur les marchés ! », explique la Camerounaise Madeleine Ayissi, secrétaire générale de l’association Ma famille créative, basée à Dakar. Cette éducatrice spécialisée, qui fut aussi une maman en quête de poupée noire pour sa fille, a créé avec l’ancien inspecteur d’académie Khadim-Rassoul Gningue le Salon international du jouet éducatif et de la poupée noire, dont la deuxième édition s’est tenue samedi 15 et dimanche 16 décembre dans la capitale sénégalaise.

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Misié Joj

— Par Daniel M. Berté —

Lè Man moun ka pasé ek ka ratibwazé
I toujou san fouté si’y ka fè moun kriyé
Nou pa la pou pléré ni pou sa rigrété
Men nou pa ka bliyé épi nou ka sonjé

Joj Elétèw Movwa, misié lawa dé mo
Nonm ki palé anpil ek ki matjé an lo
Adan lé piès téat i mété kréyol wo
Ek sa’y kité ba nou sé pa dé pawol flo

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Téléphérique Fort-de France -Schœlcher, le réalisme en action.

— Par Piere Alex Marie-Anne —
Rhai chien dit dents i blanc !, ayant toujours dénoncé le système en vigueur à la Collectivité Territoriale de Martinique, caractérisé par l’affrontement permanent et stérile de deux clans irréconciliables, je n’en suis que plus à l’aise pour applaudir aux initiatives positives prises, dans le domaine du transport, par ses dirigeants ;
Après la liaison maritime Case-Pilote –FdF (prolongée peut-être demain vers Saint-Pierre dont les matériaux de carrière gagneraient, en outre, à être transportés par barges ), voici que se profile à l’horizon le projet d’une liaison aérienne, au moyen de cabines tractées par câbles, de grande capacité, (téléphérique urbain ), entre le campus de Schœlcher et la capitale.
Dans le journal France-Antilles du3 0-04-2014, j’avais suggéré au nouveau maire de Fort-de France, qui venait d’être élu, de lancer une étude sur la faisabilité de ce mode de transport écologique considéré par différentes villes dans le monde :(Brest, Orléans, Toulouse, Caracas, Medellin, Saint-Denis de la Réunion ,Saint -Domingue…),comme une solution alternative pertinente aux nuisances de plus en plus importantes causées par la pollution automobile.
L’objectif était d’améliorer en priorité la desserte des quartiers Nord et Ouest de la ville-capitale, où se trouvent de fortes concentration de population et dont le réseau routier, limité du fait du relief et sous-calibré par rapport au trafic, risque en permanence la paralysie (il suffit d’un véhicule en panne sur la Rocade pour que la liaison avec Schoelcher, en particulier, devienne problématique).

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Cinéma – « Cold War », « Ultra rêve »

 — Par Selim Lander —

Cold War de Pawel Pawlikowski : magistral.

Au premier plan, une route et un grand arbre, le tronc nu presque jusqu’à mi-hauteur avant les branches qui forment comme une boule touffue ; derrière un champ de maïs avec un ciel gris, une pâle lumière d’hiver, même si l’absence de neige, les feuilles de l’arbre et le maïs appartiennent plutôt à la fin de l’été ; du vent dans les feuilles : cette image en noir et blanc résume à elle seule un premier aspect du film, son esthétique sobre et sombre à la fois : nous sommes en effet après-guerre, en Pologne, il fait froid, on porte des longs manteaux.

Autre image, un cœur de jeunes filles qui chantent a capella sur une musique traditionnelle ; la beauté de la mélodie, la fraîcheur des interprètes, leurs sourires mêmes ne parviennent pas à dissiper l’atmosphère pesante des pays de l’Est avant la perestroïka.

Une dernière image, une boite de jazz à Paris, une femme qui chante en polonais accompagnée au piano par son amoureux, polonais lui aussi.

Ces deux-là sont les personnages principaux du film de Pawlikowski – partiellement inspiré de l’histoire de ses propres parents – reparti avec le prix de la mise en scène lors du dernier festival de Cannes.

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