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« Dress Code » un spectacle inédit de Jandira de Jesus Bauer

Samedi 12 octobre 2019 Origin’Ale Montsinery Guyane

« Alors les yeux de tous deux s’ouvrirent ; ils reconnurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu ensemble des feuilles de figuiers, ils en firent des ceintures. »

« Puis l’Éternel Dieu fit pour Adam et pour sa femme des vêtements de peau, et il les en revêtit. » Nouveau Testament

Se vêtir devient une sorte de réflexe humain né, non d’une influence extérieure, mais du regard porté sur soi-même.

Comment étais-tu habillée ?

Cette interrogation s’avère être un « cliché » planétaire dans la façon d’aborder le contexte du viol… Une façon de questionner qui met en évidence les préjugés sur les agressions sexuelles. Certaines façons de s’habiller seraient donc, ni plus ni moins, qu’un appel au viol !

Habillée Comment ?

C’est la question fréquemment posée aux victimes d’agression sexuelle.

Comme si la façon de s’habiller pouvait justifier l’acte criminel!

Et pourtant, à l’inévitable question posée par les policiers, avocats, juges ou médecins, les réponses données par les victimes ne cadrent pas avec ce préjugé : pyjama, jeans, pantalon, veste, blouse, robe de mariée, salopette….

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Poète, rêveur de mots

Un film de jacques-Olivier Ensfelder et Vincent Mercier, réalisé dans le cadre de la 4ème édition de la La Nuit de la Poésie, avec la participation de Monchoachi, André Lucrèce, Georges Desportes, Widad Amra, avec un musique originale de Buddha Bar.

Poète est celui-là qui rompt avec l’accoutumance.
Saint-John Perse (1887-1975)

Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens.
Paul Valéry (1871-1945), Tel quel

Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir.
René Char (1907-1988), Feuillets d’Hypnos (1946)

Les hommes se servent des mots ; le poète les sert.
Octavio Paz (1914-1998)

Un bon poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles.
Malherbe (1555-1628)

[Mes sonnets] perdraient de leur charme à être expliqués.
Nerval (1808-1855)

Qu’est-ce qu’un poète, si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ?
Charles Baudelaire (1821-1867)

Voir le film ci-dessous:

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Tous les hommes sont-ils égaux ?

 — Par Widad Amra, poétesse, écrivaine —

« On peut tuer en Indochine, torturer à Madagascar, emprisonner en Afrique, sévir aux Antilles. Les colonisés savent désormais qu’ils ont sur les colonialistes un avantage. Ils savent que leurs « maîtres » provisoires mentent. Donc que leurs maîtres sont faibles.

« Discours sur le colonialisme. A. Césaire. 1950.

Gaza. Silence ! On a tué !

116 morts. 4000 blessés.

Question ! « Tous les hommes sont-ils égaux ? »

Le 10 Décembre 1948, les 58 membres de l’ONUqui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).

70 ans après, on peut objectivement se poser la question suivante : tous les hommes sont-ils égaux ?

Il apparaît de façon évidente, que tous les hommes ne le sont pas. Il apparaît de façon évidente que bon nombre d’humains peut être tué, sans que cela ne fasse basculer la conscience du monde. Il est des états, qui, comme les Etats unis, affirment leur toute puissance, de façon ostentatoire, dans un déséquilibre désormais préjudiciable à la paix. Qu’est ce droit de véto permanent à l’Onu et ce pouvoir de gendarmer le monde ?

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“Bovary” : une relecture et une adaptation du roman de Flaubert par Tiago Rodrigues

Vendredi 18 mai 2018 à 18h 30. Couvent de Cluny

Mise en scène par Widad Amra & Jacques Olivier Enfelder

avec les élèves de la troupe théâtre du Couvent de Cluny

La note d’intention de Tiago Rodriguez
Le point de départ de Bovary […] joué en avril 2016 au Théâtre de la Bastille, est aussi un aboutissement. Je suis appelé à créer une pièce dans une distribution française, à partir d’un texte que j’ai écrit et que j’ai moi-même mis en scène au Portugal en 2014. « C’est une recherche artistique », comme dirait Monsieur Sénard, l’avocat de la défense de Flaubert en 1857. C’est une recherche artistique inédite dans mon parcours.
Cette pièce est tirée du procès dans lequel Gustave Flaubert fut accusé d’attentat à la morale à la suite de la publication de Madame Bovary en fascicules dans la Revue de Paris. Ayant pour base une adaptation libre du procès, elle intègre aussi le roman dans sa structure. Elle fait débattre la loi et la littérature. Elle prône une Babylone de mots : légaux et littéraires, rhétoriques, politiques et poétiques.

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Fanm kon Flanm

Anthologie de paroles de femmes de Martinique

Entendant faire la part belle à l’expression des femmes, et singulièrement des femmes de la Caraïbe, [Les éditions Cimarrón] ont décidé d’ouvrir |leur] catalogue avec un premier ouvrage qui se veut un symbole fort de leur démarche : une anthologie de paroles de femmes.
Le volume 1 de cette anthologie concerne les auteures de Martinique.
Le volume 2 s’ouvrira aux auteures du reste de la Caraïbe, en quatre langues : français, créole, anglais, espagnol.
Les auteures : elles sont une trentaine. Des femmes qui n’ont jamais publié mais dont nous avons découvert et aimé le coup de plume sur les réseaux sociaux, des écrivaines plus aguerries, connues et reconnues hors de nos frontières. Des femmes variées, singulières dans leurs expressions, leurs domaines de prédilection -de la plasticienne à la socio-anthropologue, de l’adjointe administrative à la diva du zouk, elles ont toutes, chacune, quelque chose à nous dire et qui résonne au plus profond de nous, femmes et hommes de la Caraïbe !
LES AUTEURES, PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE :
1. Widad Amra
2. Marie-Françoise Bernard
3.

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« Mi-chaud – Mi-froid » de Catherine Dénécy : emballant !

Plus (in fine) Solitude, Le Collier d’Hélène

Par Selim Lander

Une danseuse comme Catherine Dénécy, ça ne court pas les rues. Cette fille au gentil minois et au teint de sapotille est un joyau ! Elle a la grâce, la force, une endurance qui paraît sans limite, le tout allié à une technique impressionnante. Ce n’est pas tout car elle est également comédienne : son visage constamment expressif passe à volonté de la séduction à l’intimidation, elle plaisante, invective… Qu’on permette à un habitué des créations de Preljocaj et surtout des pièces présentées par ses invités au Pavillon Noir d’Aix-en-Provence, au format davantage comparable à celle de C. Dénécy, de réitérer que cette danseuse est vraiment exceptionnelle, un pur joyau, du genre diamant, tant sa chorégraphie peut paraître parfois tranchante. En réalité, elle semble capable de tout faire, par exemple danser comme une forcenée dans des escarpins pendant le premier quart d’heure, au point de faire douter le spectateur tout ébaubi de ce qu’il voit. On imagine la somme de travail derrière cette virtuosité mais que serait le travail sans un talent ici éclatant ?

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Recherches en esthétique n° 22

16 mai 2017 18h à l’ESPE

7° et dernière conférence du CEREAP,
en lien avec le CRILLASH, de cette année universitaire,
le mardi 16 mai, à 18h, salle polyvalente de l’ESPE (ex IUFM)
Présentation du nouveau numéro de la revue Recherches en Esthétique, sur « Art et hasard »
Intervenants : Widad Amra, Dominique Berthet, Lise Brossard, Manuel Norvat

*****

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voir sur Madinin’Art

« Art et hasard » conférence du CEREAP
Mardi 21 février 2017 , à 18 h ESPE (Route du phare, Fort-de-France)

« Art et hasard » 21e colloque du CEREAP
26 & 27 novembre 2016 au Mémorial ACTe

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Le festival des Petites Formes » – Un Bilan

— Par Selim Lander —

Pour la deuxième année consécutive, Tropiques Atrium Scène nationale a organisé dans la deuxième quinzaine de janvier un festival de théâtre qui se caractérise à la fois par l’économie de moyens (un ou deux comédiens au maximum dans chaque spectacle) et une présence massive des créations antillaises avec L’Aliénation noire de et avec Françoise Dô en ouverture le 17 janvier, Circulez de José Jernidier qui joue accompagné de son frère Joël le 21 janvier, Médée Kali de Laurent Gaudé avec Karine Pedurand le 24 janvier, Le But de Roberto Carlos de Michel Simonot avec Elie Pennont dans une MES d’Hassane Kouyaté. Unique exception un spectacle venu de Suisse, Le Relais de et avec Patrick Mohr. À noter que la plupart de ces spectacles ont été également présentés « en communes ».

François Dô dans L’Aliénation noire

Françoise Dô, jeune martiniquaise, est la lauréate du concours d’écriture théâtrale lancé par Tropiques Atrium en 2016 ce qui lui a valu une aide à la création. Elle signe cependant elle-même la MES, ce qui semble confirmer qu’ « aux âmes bien né/es, la valeur n’attend point le nombre des années », comme dirait un certain Corneille.

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Festival des Petites Formes 2 ème édition. Bilan d’étape

À voir, à boire et à manger !

— Par Roland Sabra —

Presque toujours à la fin des représentations étaient offerts aux spectateurs thé parfumé et galettes de manioc . Une bonne idée. L’occasion de dire autour de ce qui avait été proposé. Ou de n’en rien dire…

Tout a commencé par « L’aliénation noire » avec des avis « globalement positifs » qu’on1 lira ici et .

Le second soir on1 a ( j’ai ) touché le fond de l’ennui et de la honte. L’ennui n’est rien, reste la honte. La honte pour ces comédiennes et comédiens en apprentissage qui lisaient des textes qui n’avaient été l’objet d’aucune lecture à la table, d’aucune explication, d’aucune analyse et auxquels ils ne comprenaient rien. Comment une telle chose a -t-elle pu être, montée, montrée et par quel manque de vigilance ? L’image de Tropiques-Atrium s’est assombrie ce soir là. Le titre ? « Dommages à Vincent Placoly ».

Puis il y eut «  Circulez » auquel « on » (je) n’ajoutera pas le trop facile « Y’a rien à voir ». Selim Lander en a fait une critique plutôt flatteuse.

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Un « festival des petites formes » au féminin, deuxième temps

— par Janine Bailly —
Ce soir du vendredi vingt janvier, à la brune, c’est à une Nuit de la Poésie que nous étions conviés, heureux que cette forme littéraire, pas toujours facile, trouvât sa place dans le Festival des petites formes, regrettant cependant que cela n’eût pas lieu dans une véritable salle, un lieu plus intime que ce chapiteau, à la structure métallique qui se manifeste parfois incongrûment, et qui se révèle assez peu apte aux confidences.

La première, Widad Amra, long vêtement souple se déployant en ondes vertes noires et bleues au gré de sa marche, amples gestes accompagnant le dire, voix sûre et posée, parfois toute en intériorité, parfois toute en force contenue mais brisée soudain par des éclats de juste colère ou par une adresse directe au public, Widad nous fait l’offrande d’un montage de ses récits poétiques, ceux déjà publiés, ceux encore inédits. Les saxophones et l’accordéon de Thierry Marque, comme les instruments originaux – sanza, harmonica, djembé – et la voix en réponse de Patrick Womba, sont là bien présents, qui soulignent, de leurs modulations, de leurs souffles de joie ou de mélancolie, de leurs notes puissantes ou cristallines, la déclamation émouvante de la poétesse.

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Festival des petites formes

Du 17 au 29 janvier 2017

Spectacles à Tropiques Atrium à 20h

L’Aliénation noire le 17
Circulez ! le 21
Médée Kali le 24
Le but de Roberto Carlos les 27 et 28
Sous le Chapiteau – Schœlcher ex Espace Osenat
Hommage à Vincent Placoly le 18 à 19h
Lauréats – de 25 ans, Prix Etc_Caraïbele 19 à 19h
L’Aliénation noire le 19 à 20h30
Nuit de la poésie avec Nicole Cage & Widad Amra le 20 à 19h
Le Relais le 26 à 20h
Circulez ! le 29 à 16h
 
Territoires en Culture
Circulez ! – le 26 à 19h30 – Centre culturel du bourg
Circulez ! le 27 à 19h30 – Centre culturel Basse Gondeau
Circulez ! le 28 à 19h – Centre culturel Petit Bambou
Le Relais – au François

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Rencontres pour le lendemain

Lettre ouverte aux Martiniquaises et Martiniquais

logo rencontresA l’aube de cette nouvelle année, alors que la Martinique vient de s’engager dans un nouveau tournant politique et administratif, ce qui la rend comme toute neuve, alors que tous les espoirs sont encore permis, nous avons le plaisir de vous convier à une aventure, une belle aventure, une riche aventure ayant pour nom Rencontres pour le lendemain.

Parce que nous croyons au lendemain. Parce que nous savons que nous ne pouvons pas vivre sans aller à la rencontre de l’autre. L’autre, quel qu’il soit. Humain ou végétal. Minéral ou animal. Pur esprit ou matière seule. Oui, nous naissons de nos rencontres. Oui, elles nous enrichissent. Oui, elles nous poussent à nous remettre en question. A nous dépasser. A nous modifier.

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Rencontres pour le lendemain

plume_qui_voleLettre ouverte aux Martiniquaises et Martiniquais

A l’aube de cette nouvelle année, alors que la Martinique vient de s’engager dans un nouveau tournant politique et administratif, ce qui la rend comme toute neuve, alors que tous les espoirs sont encore permis, nous avons le plaisir de vous convier à une aventure, une belle aventure, une riche aventure ayant pour nom Rencontres pour le lendemain.
Parce que nous croyons au lendemain. Parce que nous savons que nous ne pouvons pas vivre sans aller à la rencontre de l’autre. L’autre, quel qu’il soit. Humain ou végétal. Minéral ou animal. Pur esprit ou matière seule. Oui, nous naissons de nos rencontres. Oui, elles nous enrichissent. Oui, elles nous poussent à nous remettre en question. A nous dépasser. A nous modifier.
Certes, toutes les rencontres ne sont pas heureuses. Oui, il existe des rencontres malheureuses. Oui, certaines rencontres tuent plus qu’elles n’aident à vivre. Cependant, puisque tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, nous voulons croire que nos rencontres ont pour vertu de nous rendre meilleurs. Meilleures. Plus belles. Plus beaux.  

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Exposition Ismaël Mundaray : Trace d’existence

— Par Widad Amra —

 

—Fondation Clément : du 16 Janvier au 3 Mars 2013.—

Par Widad Amra, écrivaine—

Peindre. Peindre. Toujours peindre !

 

L’attente a duré un temps.

Après Clair de lune, Présence et Absence, Il est mort le soleil, Le jour et la nuit,

L’artiste Mundaray est sur la toile, offrant Trace d’existence.

Après la nuit.

Après l’ambiance lunaire. La lune fantasque tournant la planète. La lune tapie au fond des bois. La lune croissant. Quartier. Demi – lune. Du pays Caracas. Sous le ciel d’Italie. Lune, dans le ciel de Paris. Lune cherchée, trouvée en caresses de nuit, en quête de l’idéal.

Après les arbres s’élevant dans le ciel et le noir. Puisant la force du blanc et de l’ocre discret.

Après le noir, complice de nuit et pas de deuil.  La nuit, le temps du rêve. Le temps de l’âme en cavalcade. La nuit, pleine de mystères nombreux dans les sous bois.

Après les sous bois d’où surgiront les fantasmes en chaussures rouges, bleu nuit. D’où surgira la femme invisible, glissant le pied , dans le cadeau offert.

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Laurence Aury présente son livre « La nuit du secret »

— Par Plerre-Yves PANOR

 

–__-

 Laurence AURRY est originaire de Saint MALO. Elle réside depuis 20 ans à la Martinique et y enseigne les lettres.

Quand on lui demande de parler de son rapport à la Littérature Antillaise, elle répond sans sourciller qu’en sa qualité de professeur de français en lycée, il est important pour elle de promouvoir la culture et la Littérature Antillaise. Que chaque année, elle propose à ses élèves, l’étude d’une œuvre ou de textes antillais et ou caribéen. D’ailleurs ajoute-t-elle: « En ce moment nous étudions en lère « Bicentenaire » de Lyonel TROUILLOT afin de découvrir la littérature haïtienne. L’année dernière, nous avons étudié une œuvre de Maryse Condé et des poèmes de Césaire. L’année précédente, Patrick CHAMOISEAU, Ernest PEPIN et Raphael CONFIANT.

Du point de vue culturel, elle considère que la Martinique regorge de talents et de créativité mais que les moyens font défauts.

Vous l’aurez compris Laurence est une passionnée ouverte et curieuse des cultures. Passion et curiosité qui certainement ont quelque chose à voir dans la publication de son premier roman intitulé « La nuit du secret », une palpitante expérience qu’elle nous raconte avec délectation :

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Kanel Brosi : revue de presse

 kanel_brosi_sculpturesCherchez la femme

« Si tu regardes des murs souillés de beaucoup de taches ou faits de pierres multicolores avec l’idée d’imaginer quelque scène, tu y trouveras par analogie des paysages au décor de montagnes, rivières, rochers, arbres, plaines et collines de toutes sortes. Tu pourrais y voir aussi des batailles et des figures aux gestes vifs et d’étranges visages et costumes et une infinité de choses », écrivait, il y a cinq cents ans, Léonard de Vinci. Ce texte, lu il y a un quart de siècle, a resurgi en ma mémoire en voyant pour la première fois le travail plastique de Kanel Brosi : sculptures conçues sur la base de simples fragments de bois qui servent de catalyseur à son imaginaire, pour en faire jaillir des êtres dont l’esquisse s’affine par l’adjonction d’une glaise pétrie de mystère.

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Le printemps des poètes 2011 à la bibliothèque Schoelcher

— Par Christian Antourel —

 


 Par Christian Antourel

Chaque année au mois de mars, nous revient cette manifestation attendue dans tout l’hexagone. Intitulé cette année »Année de l’Outre-mer français » chez nous, c’est l’occasion de présenter cinq rencontres littéraires et poétiques, afin de célébrer et faire découvrir la poésie à travers cinq univers  d’auteurs.
Travelling annuel dans  l’histoire de la poésie. Le Printemps des Poètes 13 ème édition, est cette expression sans laquelle des œuvres du plus grand intérêt, resteraient cantonnées au  rôle accessoire et ornemental dans le paysage  littéraire. Au lieu de ce destin auquel  les condamnait le désengagement  d’une certaine presse spécialisée et des lecteurs non informés : Le Printemps des Poètes,  véritable ballet des mots et du geste poétique, s’impose comme le rendez-vous incontournable et promotionnel de la poésie.

 

Les intervenants ;

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WIDAD AMRA

Elle  parvient dans son écriture à recréer une époque, une histoire sociale derrière un  voile d’apparences  et de sonorités pures  jusque dans les entrelacs et les émanations   d’une humanité  à  l’infinie générosité.

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« Madame Marguerite »? : … un peu… beaucoup…

— Par Roland Sabra —

 La qualité d’un travail artistique ne relève pas d’une rationalité mesurable en terme d’analyse coûts/avantages ou d’un calcul de maximisation sous contraintes, sinon « Madame Marguerite » mise en scène par Jandira Bauer avec Widad Amra sur scène décrocherait la palme du meilleur spectacle de l’année! Réalisé sans aucune subvention, ni aucune aide de quelque sorte que ce soit, en dehors des soutiens amicaux de l’ADAPACS pour les répétitions et du Théâtre de Foyal de Michèle Césaire pour la présentation au public, la production de ce spectacle, sans vrai travail de lumières ni environnement sonore, faute de moyens, a été portée de bout en bout par la seule passion de la metteure en scène et de la comédienne. Mais comme chacun sait il est des passions qui dépassent l’étymologie et qui offrent outre la jouissance, assez banale, quelque chose de plus rare, le plaisir pour peu que l’on puisse, (que l’on sache?) transformer l’une en l’autre.

Si la mise en scène de Jandira Bauer, joue assez justement sur la démesure du personnage, elle met l’accent sur la dimension proprement folle de la relation pédagogique.

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« V’là la jeune garde qui s’avance sur les tréteaux »

— Par Roland Sabra —

Les rencontres théâtrales académiques ont joué les prolongations les 09 et 10 mai 2007 grâce à la complicité de Michèle Césaire qui a mis à disposition la salle du théâtre de Foyal pour que les parents de nos chères têtes crépues ou non, blondes ou non puissent découvrir l’étendue des talents de leurs progénitures. Ceci est à prendre au sérieux, car il faut les avoir entendus disserter allègement sur l’étonnante modernité de Marivaux par exemple, il faut les avoir vus investir l’espace scénique avec un bonheur parfois inégal mais souvent inégalé pour ne pas douter de l’existence d’un potentiel théâtral non négligeable en Martinique. Ces adolescents là s’y connaissent en théâtre et ils pourraient en remontrer à plus d’un «critique».Les sections théâtre dans les établissements scolaires fonctionnent en partenariat avec des comédiens, metteurs en scène, gens de la scène. Jandira Bauer, d’origine brésilienne et qui vit depuis de longues années en Martinique est une de ceux-là et à ce titre elle a accompagné, guidé, suscité plus d’une vingtaine de travaux d’élèves présentés au début du mois de mai dans la salle Frantz Fanon de l’Atrium.

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« Majestik Poésik, Symphonie de Femmes »,

Samedi 3 mai à 19h30 au T.A.C.

D’après une idée originale de Chantal Clem; m.e.s. Yna Boulanger

La pièce
En 2016, les femmes poètes n’ont jamais été aussi nombreuses et désireuses, comme le pressentait Rimbaud en 1871, de trouver,
« une fois libérées de l’homme, des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses »… Et, évoquer la « poésie des femmes » n’est pas sans pièges : au geste de reconnaissance se mêle toujours, insidieusement, le risque de la marginalisation. Dès lors qu’on la spécifie et qu’on la catégorise, la poésie pourrait bien ne plus être tout à fait la poésie… Aussi, pour ce second acte, Figures de Femmes ToTeM présentent le Majestik Poésik, Symphonie de Femmes avec pour thème sous-jacent l’identité et la mémoire construits à travers exil, errance nécessaire pour mieux trouver force et puissance dans l’affirmation du soi femme tenant compte de l’identité façonnée sur les rives de l’histoire.

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Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France

Réservez vos places sur plan : 05 96 59 43 29 – 05 96 59 42 39
GSM : 06 96 22 07 27 – Email : theatre.foyal@fortdefrance.fr
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« Majestik Poésik, Symphonie de Femmes »

D’après une idée originale de Chantal Clem; m.e.s. Yna Boulanger

La pièce
En 2016, les femmes poètes n’ont jamais été aussi nombreuses et désireuses, comme le pressentait Rimbaud en 1871, de trouver,
« une fois libérées de l’homme, des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses »… Et, évoquer la « poésie des femmes » n’est pas sans pièges : au geste de reconnaissance se mêle toujours, insidieusement, le risque de la marginalisation. Dès lors qu’on la spécifie et qu’on la catégorise, la poésie pourrait bien ne plus être tout à fait la poésie… Aussi, pour ce second acte, Figures de Femmes ToTeM présentent le Majestik Poésik, Symphonie de Femmes avec pour thème sous-jacent l’identité et la mémoire construits à travers exil, errance nécessaire pour mieux trouver force et puissance dans l’affirmation du soi femme tenant compte de l’identité façonnée sur les rives de l’histoire.

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