Le printemps des poètes 2011 à la bibliothèque Schoelcher

— Par Christian Antourel —

 


 Par Christian Antourel

Chaque année au mois de mars, nous revient cette manifestation attendue dans tout l’hexagone. Intitulé cette année »Année de l’Outre-mer français » chez nous, c’est l’occasion de présenter cinq rencontres littéraires et poétiques, afin de célébrer et faire découvrir la poésie à travers cinq univers  d’auteurs.
Travelling annuel dans  l’histoire de la poésie. Le Printemps des Poètes 13 ème édition, est cette expression sans laquelle des œuvres du plus grand intérêt, resteraient cantonnées au  rôle accessoire et ornemental dans le paysage  littéraire. Au lieu de ce destin auquel  les condamnait le désengagement  d’une certaine presse spécialisée et des lecteurs non informés : Le Printemps des Poètes,  véritable ballet des mots et du geste poétique, s’impose comme le rendez-vous incontournable et promotionnel de la poésie.

 

Les intervenants ;

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WIDAD AMRA

Elle  parvient dans son écriture à recréer une époque, une histoire sociale derrière un  voile d’apparences  et de sonorités pures  jusque dans les entrelacs et les émanations   d’une humanité  à  l’infinie générosité.

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ROGER  PARSEMAIN

Un poète  qui porte le chapo pai’l  comme d’autres le panama,  avec dans le regard un rien de style   et  l’œil plissé de plaisir. Il est le fruit  d’une rencontre heureuse entre nature et culture,   toute sa poésie  aussi précieuse  qu’un bijou réjouit l’âme et l’entraine vers le beau.

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LILIANE  FARDIN

C’est cette sensibilité  .un savoir du terroir poétique  mobilisant la mémoire et l’intime conviction comme  matière  multipliée  dans la résonnance du bruissement sonore dans la tête du poète,  à l’extrême d’un sens absolument prophétique.

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  NICOLE CAGE

Les yeux fermés laisser la mélodie des mots et leur rythme infuser nos sens au bord du gouffre et a pleine vitesse. Le point  fixe d’une intrigue fantasque et vraie qui sans cesse se ramifie car sa piquante mécanique n’est rien d’autre qu’une extraordinaire machine à rêver.

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ELIANE MARQUES LARADE

Sa poésie transcendée  par la mélancolie,  des textes déroutants et savamment contrôlés,  mêlant aussi bien le sentimentalisme que le militantisme dans un enivrement mystique ébouriffé et nu. Ses poèmes en deviennent oppressants, dévastés par l’épaisseur des silences autour d’eux.

FAUBERT  BOLIVAR
«  Sa poésie est avant tout,  chant des mots de terre et de ciel. Seule la poésie permet à l’homme d’aimer la bonté  du monde.

 

 

 

 

 

 

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ELIE  PENNONT

Comédien, acteur, conteur, à la voix tonitruante  belle voix de bronze sachant passer de la  tempête des mots a l’apaisement d’un murmure chaleureux.  Il prête sa voix gage d’amitié et… oublie  de la reprendre.

 

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ANDRE LUCRECE

 

« Un vrai écrivain par  l’immensité de sa culture et  de ses ouvertures poétiques »

 

 

 

 

 

 

 

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SARAH CORRINE EMMANUEL

Une  présence, la puissance de la voix. Des  fulgurances esthétiques  qui ne cessent de remettre en jeu les définitions de la matière  poétique, tant sonore que visuelle.

Christian Antourel        Photos D.R.

Déroulement ;
Du 21 au 25 mars 2011
A 18 heures 30.
Lundi 21 : Liliane Fardin « L’imaginaire poétique et social dans le champ littéraire martiniquais »
Mardi 22 : Widad Amra : «  Le souffle du pays  Nabdljazirah » Lectures Sarah Corrine Emmanuel.
Mercredi 23 : Eliane Marquès –Larade «  A déshabiller le soleil » Lectures Elie Pennont.
Jeudi 24 : Roger Parsemain « L’œuvre des volcans »
Vendredi 25 : Rencontre autour de l’ouvrage «  Ce qu’île dit » André Lucrèce, Roger Parsemain,  Widad Amra,  Nicole Cage, Faubert Bolivar. Lecture et discussion. Diffusion du film de Vincent Mercier  «  Poètes rêveurs de mots »

Bibliothèque Schœlcher : 0596. 55. 68. 30.